Le Purgatoire

Beaucoup de personnes ne veulent plus croire ou refusent de croire en Dieu….. pourtant ils feraient mieux de croire… et de pensée à leur âme.

©Photo. R.M.N. / R.-G. OjŽda Illustration du purgatoire dans Les Très Riches Heures du duc de Berry.

Purgatoire — Wikipédia

Dans le catholicisme, le purgatoire est le lieu de purification1 où les âmes des défunts morts en état de grâce, et assurés du salut éternel, vont expier les péchés dont ils n’ont pas fait une pénitence suffisante avant leur trépas2, à la suite d’un jugement particulier. L’idée de purgatoire est une vérité de foi pour le catholicisme3 mais elle n’est pas acceptée par les différents courants du protestantisme ni par l’Église orthodoxe4. Les catholiques avancent certains versets des Écritures pour justifier leur croyances5. Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, c’est-à-dire avec des résistances à l’amour de Dieu, bien qu’assurés de leur salut éternel, connaissent après leur mort un temps de purification qui les libère complètement du mal. Ainsi, ils obtiennent la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du paradis.

Depuis la bulle Exsurge Domine, fulminée le 15 juin 1520 par le pape Léon X contre Martin Luther6, l’Église catholique reproche à Luther de considérer que le purgatoire ne peut être prouvé par aucune autorité scripturaire canonique7,8. La datation de la « naissance » du purgatoire est discutée par les historiens, qui hésitent entre une « datation haute », qui est celle, par exemple, de Pierre Chaunu, pour lequel le purgatoire serait apparu dès Augustin d’Hippone (354-430), avec la notion de peines expiatrices dans l’au-delà, et d’autre part une « datation basse », celle de Jacques Le Goff, pour lequel le purgatoire « proprement dit » ne serait né que dans la seconde moitié du XIIe siècle, vers l’an 1170, avec le mot servant à le nommer<a href= »https://fr.wikipedia.org/wiki/Purgatoire#cite_note-Cuchet2014§&nbsp;1,_no&nbsp;7-9″>9. Les premières représentations artistiques du purgatoire apparaissent au milieu du XIIIe siècle<a href= »https://fr.wikipedia.org/wiki/Purgatoire#cite_note-Cuchet2014§&nbsp;1,_no&nbsp;7-9″>9.

À partir du Moyen Âge, le purgatoire est symboliquement illustré comme étant un lieu de feu purificateur. Jacques Le Goff a étudié la naissance du concept de purgatoire en tant que lieu au Moyen Âge, à travers l’évolution du mot purgatoire : l’épithète purgatorius puis le nom neutre purgatorium. La notion de purgatoire aurait été redéployée au milieu du XIXe siècle par le clergé face à la montée du spiritisme ou invocation des âmes trépassées par des moyens ésotériques, non chrétiens10. Son évocation s’est depuis raréfiée11.



Qu’est-ce que le purgatoire ?

Autrefois, on parlait du purgatoire comme d’un lieu de souffrance, dans lequel on expiait ses fautes. Ce n’était pas l’enfer, mais tout juste… Aujourd’hui, cette vision a évolué.

«Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu»  Mathieu, chapitre 5, verset 8.

Il paraît plus juste de dire qu’avant de paraître devant Dieu, l’homme a besoin d’une purification. Pourquoi ? Parce que même si notre vie a été tournée vers Dieu, nous demeurons empêtrés dans notre égoïsme, notre orgueil, nos violences. L’Écriture insiste sur la pureté de cœur nécessaire pour approcher Dieu.

Le purgatoire ne serait donc pas un temps passé quelque part, mais un moment de vérité. Comment l’expliquer ? Dans notre état actuel, nous vivons tous dans notre «bulle» qui comporte une partie d’illusions sur nous-mêmes : nous ne savons pas ce que les autres pensent exactement de nous, nous ignorons des choses sur nous-mêmes.

Le purgatoire : un moment d’humilité

Enfermés dans notre bulle, nous ne savons pas entrer dans une relation transparente avec les autres, et donc avec Dieu. Le purgatoire, c’est recevoir la conscience parfaite de ce que nous sommes.

Tout cela peut être fort joyeux et lumineux, comme un ciel qui s’éclaire, purifié après l’orage : le purgatoire n’est pas un lieu d’épreuves, comme on l’a affirmé parfois ! Il est la porte d’accès au paradis ! Nous espérons que personne n’ira en enfer, mais qui peut se dire prêt à entrer au Ciel sans avoir à être ainsi purifié ?


« Bonjour Père, pourquoi … ? » Cette semaine, l´abbé Pierre-Hervé Grosjean répond en 3 mn à la question d´Aimée, 21 ans : « J’ai vu une de vos vidéos sur Facebook et j’aimerais bien vous poser une question : d’où est venue la notion de purgatoire ? » Pour envoyer vos questions aux Padres, envoyez vos questions à pourquoipadre@ktotv.com
Pourquoi, Padre ? du 21/05/2019.



Le purgatoire, c’est quoi ? Peut-on savoir si nos proches défunts y sont ou non ? comment peut-on les aider à rejoindre le ciel ?

Voici la réponse proposée par Don Paul DENIZOT, recteur du sanctuaire Notre Dame de Montligeon aux internautes de http://www.lightsinthedark.info/ et de montligeon.org (…)

L’Eglise professe l’existence d’un temps qui n’est pas le temps humain où notre temps psychologique mais un temps où l’homme peut être purifier de ses péchés après la mort (…)



Le purgatoire, que dit l’Eglise sur le purgatoire. Comment aider les âmes du purgatoire.


Faut-il craindre le Purgatoire ? Cette doctrine de la foi formulée aux Conciles de Florence et de Trente, est-elle encore d?actualité ? Aumône, indulgences, oeuvres de pénitence pouvons-nous vraiment intercéder pour nos morts ? Une émission à voir en ce jour de commémoration de tous les fidèles défunts.
Emission du 02/11/2008


Le purgatoire – le salon de beauté du Saint-Esprit


Purgatoire – Maria Valtorta

Au Purgatoire les âmes souffrent, mais elles souffrent volontiers et dans la joie de l’espérance écrivait sainte Catherine de Gênes (1447-1510)[1].        

Dans deux dictées successives, Jésus précise à Maria Valtorta en quoi consistent les flammes du Purgatoire :

Je te l’explique mais à l’intention de tous, dans une forme qui va choquer beaucoup de personnes qui se croient les dépositaires de la connaissance de l’au-delà et qui ne le sont pas. Les âmes plongées dans ces flammes ne souffrent que pour l’amour. Elles ne sont pas indignes de posséder la Lumière, mais pas tout à fait dignes d’entrer tout de suite au Royaume de la Lumière. Au moment où ils se présentent devant Dieu, ces esprits sont investis de la Lumière. C’est une brève béatitude anticipée qui les assure de leur salut. Elle leur donne la connaissance de ce que sera leur éternité et la pleine conscience de ce qu’ils ont fait à l’âme, la frustrant d’années de bienheureuse possession de Dieu. Plongés ensuite dans le lieu de purification, ils sont assaillis par les flammes expiatrices. Ceux qui parlent du Purgatoire disent la vérité en ceci. Mais ils se trompent en voulant appliquer divers noms à ces flammes. Elles sont un incendie d’Amour. Elles purifient en enflammant les âmes d’amour. Elles donnent l’Amour car, lorsque l’âme est parvenue, par elles, à cet amour auquel elle n’était pas parvenue sur terre, elle en est délivrée et se joint à l’Amour au Ciel[2].

Puis, quelques jours plus tard :

Voilà le tourment. L’âme se souvient de la vision de Dieu qu’elle a eue dans son jugement particulier. Elle emporte avec elle ce souvenir et, puisque le fait d’avoir entrevu Dieu est une joie qui dépasse toute chose créée, l’âme a hâte d’éprouver cette joie de nouveau. Ce souvenir de Dieu et ce rayon de lumière, qui l’a investie lorsqu’elle a comparu devant Dieu, font en sorte que l’âme ‘voit’ la véritable nature de ses manquements. Cette clairvoyance alliée à la pensée qu’à cause de ces manquements, elle s’est volontairement interdit la possession du Ciel pendant des années ou des siècles, constitue sa peine purificatrice[3].

Les âmes du purgatoire ne voient donc pas encore Dieu, mais l’aiment déjà comme au ciel. « Elles ont déjà les élans d’amour des bienheureux[4]« .     

Beaucoup d’entre nous sommes destinés « à faire un arrêt dans cette demeure » rappelle Jésus dans Maria Valtorta. La durée de cet arrêt se mesure en année et en siècle selon la gravité des manquements qui le motivent.     

Selon la Gospa à Medjugorje, un temps de purification sur terre, équivaut à mille temps au Purgatoire. Ce que confirme Jésus dans Maria Valtorta :

Il est juste que vous désiriez pendant mille et mille heures d’expiation d’amour ce que mille et mille fois vous avez manqué de désirer sur terre : Dieu, but suprême des intelligences créées. À chaque fois que vous avez tourné le dos à l’amour, correspondent des années et des siècles de nostalgie amoureuse. Des années ou des siècles selon la gravité de votre faute[5].

La tiédeur sur terre ne permet donc pas d’échapper à la souffrance, même si, au Purgatoire, les souffrances n’ont rien à voir avec celles de l’Enfer qu’anime la haine. 

Sainte Françoise Romaine (1384-1440), dans ses visions du Purgatoire, décrit ce lieu avec sept niveaux dont le dernier est proche de l’enfer et le premier du Ciel. L’âme y est tourmentée[6].     

L’Église cependant s’attarde moins au descriptif du Purgatoire qu’aux suffrages ou prières que les fidèles peuvent et doivent aux âmes du Purgatoire.  

Jésus confirme à Maria Valtorta : une messe peut délivrer des âmes du purgatoire et leur sert toujours à abréger, ou adoucir, leur purification[7]. Le devoir et la puissance de prière des vivants sont si importants que Jésus lui demande de souffrir un jour pour elles : le vendredi en souvenir du Vendredi-Saint où Jésus vint ouvrir la porte des Limbes aux justes[8].


Sœur Emmanuel, depuis medjugorje, relate la visite du ciel qu’ont fait des voyants. Elle relate la miséricorde ultime qu’a Dieu pour éviter qu’une seule âme aille en enfer


Emission du 23/06/2005


Terres de Mission : Libérer les âmes du purgatoire Eglise Universelle : Notre-Dame de Montligeon : libérer les âmes du Purgatoire L’existence du Purgatoire est une vérité de foi. En ce mois de novembre, l’Eglise invite les fidèles à prier et faire célébrer des messes pour libérer les âmes du Purgatoire. Dom Paul Denizot, recteur de la basilique Notre-Dame de Montligeon, fondée à la fin du XIXème siècle afin de faire prier pour les âmes du Purgatoire, présente l’histoire du sanctuaire et sa spiritualité propre.

Eglise en France : La pédagogie religieuse de Maria Montessori La célèbre pédagogue italienne Maria Montessori (1870-1952) était aussi, malgré un parcours un peu erratique, une catholique convaincue. Marie-Françoise Crochu-Lozac’hmeur a préfacé plusieurs conférences prononcées en 1952 en Grande-Bretagne par deux disciples de Maria Montessori et regroupées sous le titre : La pédagogie religieuse de Maria Montessori.

Eglise en Marche : Fête du livre le 8 décembre à Villepreux Jean Guéry rappelle l’importance de la lecture, qui seule permet la réflexion, dans un monde en proie à l’immédiateté et au zapping. Il présente la 28ème fête du livre de Renaissance Catholique qui aura lieu le 8 décembre au domaine de Grand’Maisons à Villepreux à proximité de Versailles. Au-delà des 100 auteurs présents prendront la parole Jean Sévillia (L’Eglise en procès), Rémi Brague (Des vérités devenues folles), Mathieu Bock-Côté (L’Empire du politiquement correct).


Visions de soeur Faustine sur les âmes du purgatoire de 13 min 30 à 15 min 15

https://decouvertechristianisme.wordpress.com/2020/10/05/sainte-faustine-kowalska-apotre-de-la-misericorde-divine-films-documentaire-emission-kto/


RÉTRO 2014. Le purgatoire raconté par ceux qui y sont allés

Sainte Catherine de Gênes, sainte Faustine… ont vécu cette expérience et l’ont racontée en détail.

Dès les premiers temps de l’Église, la tradition liturgique a mentionné l’existence d’un état dans lequel les âmes demeurent après la mort et se purifient pour parvenir à un certain moment à la pleine gloire. Cet état, la tradition le nomme purgatoire, qui vient du latin « purgare » (purifier, nettoyer), et que le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) décrit comme un état transitoire, là  où se trouvent « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés » (1030).

Cette purification qui perfectionne la guérison et la libération est une réalité eschatologique, vérité de foi, qui a été proclamée dès les premiers temps du christianisme, affirmée par des saints, des papes et par le témoignage de la Vierge Marie elle-même dans certaines de ses apparitions (Lire notre article Qu’est-ce que le purgatoire ?).

Un « feu d’amour »

Benoît XVI a abordé ce dogme de foi lors d’une catéchèse en janvier 2011, où il a précisé que le purgatoire n’est pas tant un « espace » mais un  « feu intérieur », qui purifie la personne et la rend capable de jouir de la vision de Dieu. À cette occasion, le Souverain pontife a repris les paroles de sainte Catherine de Gênes. Dans son Traité du Purgatoire, celle-ci évoque une expérience particulière… Une expérience mystique qu’elle décrit ainsi : « L’âme quittant le corps et ne trouvant pas en elle cette pureté dans laquelle elle a été créée, voyant aussi les empêchements qui retardent son union avec Dieu, comprenant que le purgatoire peut seul les écarter, s’y jette d’elle-même promptement et volontairement ».

Avec une extraordinaire précision, cette femme italienne qui vécut au XVIe siècle, décrit cette expérience qui l’amena à renier la vie mondaine qu’elle avait vécue jusqu’alors, entamant un apostolat de soins aux malades pour aimer en eux le Christ. « Je ne crois pas qu’il puisse se trouver un contentement comparable à celui d’une âme du purgatoire, à l’exception de celui des saints en paradis. Chaque jour s’accroît ce contentement par l’action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine ».

Dogme de foi

La certitude du purgatoire est née dans l’Écriture Sainte et, par la suite, les docteurs de l’Église – comme saint Augustin, Grégoire le Grand et saint Jean Chrysostome – en ont fait une doctrine vaste et enrichissante de la foi. Ces approches sur le purgatoire ont reçu l’appui des saints conciles de Florence en 1439, et de Trente, en 1563. Et ont été ratifiées par des témoignages de dizaines de personnes, qui ont commenté l’existence d’âmes à la recherche de la pleine communion avec Dieu.  

L’un de ces précieux trésors nous est communiqué par sainte María Faustina Kowalska, ou sainte Faustine, religieuse polonaise canonisée en 2001 par le pape Jean-Paul II. Vivant sa vocation au début des années 1930, elle a la vision de Jésus miséricordieux. C’est le Fils de Dieu lui-même qui lui révèle ce que la sainte narre dans son Petit Journal.

Faustine raconte que, guidée par son ange gardien  elle a visité le purgatoire… « Je me trouvai dans un endroit enfumé, rempli de flammes, où se trouvaient une multitude d’âmes souffrantes qui prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes ; nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais à ces âmes, quelle était leur plus grande souffrance. Elles me répondirent d’un commun accord que c’était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Sainte Vierge, visitant les âmes au purgatoire. Elles l’appellent « Étoile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon ange gardien m’avait déjà donné le signal du départ. Nous sortions de cette prison de douleurs quand Dieu a dit : « Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la justice l’exige ». »


Le purgatoire selon sœur Lucie de Fatima


1 réflexion sur « Le Purgatoire »

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