📜 Fête de saint André ╳ (Apôtre et martyr († v. 62) 📜 Saint Patron : Diocèse de Bordeaux, Église de Constantinople, Grèce, Ukraine, Écosse 🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿, Russie, Sicile, Roumanie 📜 Fête le 30 Novembre

📜 Fête de saint André ╳ (Apôtre et martyr, († v. 62) 📜 Saint Patron : Diocèse de Bordeaux, Église de Constantinople, Grèce, Ukraine, Écosse, Russie, Sicile, Roumanie, Bourgogne, pêcheurs, golfeurs 📜 Fête le 30 Novembre

Andrew the Apostle

Patronage : Scotland, Barbados, Georgia, Ukraine, Russia, Greece, Cyprus, Romania, Patras, Burgundy, San Andrés (Tenerife), Diocese of Parañaque, Candaba, Pampanga, Telhado [pt], Sarzana,[1]Pienza,[2]Amalfi, Luqa (Malta) and Prussia; Diocese of Victoria; fishermen, fishmongers and rope-makers, textile workers, singers, miners, pregnant women, butchers, farm workers, protection against sore throats, protection against convulsions, protection against fever, protection against whooping cough

An icon of St. Andrew the Apostle by the Bulgarian iconographer Yoan from Gabrovo. 19th century. Exhibited at Hadzhi Nikoli Inn museum, Veliko Tarnovo, Bulgaria.

Saint André Apôtre et martyr († v. 62)

André, frère de saint Pierre, est le premier des apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après son baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : « Suivez-moi, je vous ferai pêcheurs d’hommes. » (Mt 4,19)

Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu’au Pont-Euxin. Les prêtres de l’Achaïe prirent soin d’envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires. Menacé du supplice de la croix : « Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. » Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul. Mais André se montre, calme la foule de chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d’être prêts eux-mêmes au combat.

Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l’objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. » Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l’apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D’aussi loin qu’il aperçut la croix, il s’écria d’une voix forte :

« Je vous salue, ô Croix consacrée par le sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son sang. Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon divin Maître. Que par vous je sois admis à la gloire de Celui qui par vous m’a sauvé. »

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une croix d’une forme particulière, appelée depuis croix de Saint-André.

Du haut de sa croix, il exhortait les fidèles et prêchait les païens, attendris eux-mêmes. Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d’une lumière toute céleste, qui disparut au moment où il rendit l’âme.

Pour approfondir, lire la catéchèse du pape Benoît XVI :

>>> André, le Protoclet

 [Allemand, Anglais, Croate, Espagnol, Français, Italien, Portugais]

Saint Andrew the Apostle by Artus Wolffort  (1581–1641)

André (apôtre) — Wikipédia

André (Andreas en grec) est un Juif de Galilée, frère de saint Pierre, et le premier des apôtres à connaître Jésus-Christ, aussitôt après son baptême sur les bords du Jourdain. Toutefois, son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon (l’apôtre Pierre), jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade.

Pour cette raison, la tradition ecclésiastique lui donne le titre de Protoclet ou « Premier appelé » (par le Seigneur). Le baiser des deux frères Pierre et André est devenu le symbole de la marche vers l’Unité des Églises d’Orient et d’Occident.

Histoire

Ce que dit la Bible

André est né à Bethsaïde, en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Simon, il était pêcheur. Recherchant Dieu, il avait d’abord été le disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l’avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus-Christ en disant : « Voici l’Agneau de Dieu », « l’Agneau de Dieu qui l’emporte sur les péchés du monde » (Jean I:29-40), il le suivit et ne le quitta plus. Il fut ainsi le premier disciple appelé par Jésus-Christ.

André servit souvent d’intermédiaire. Il présenta notamment son frère Simon à Jésus ; puis, lors de l’épisode de la multiplication, il amena le jeune garçon portant les cinq pains et les deux poissons ; lorsque des Grecs voulurent rencontrer Jésus, c’est encore à lui qu’ils s’adressèrent.

Sous le patronage de saint André

Tête de saint André (étude d’Ivanov).

Outre l’Église de Constantinople, la ville de Patras, et le monastère du cap Saint-André à Chypre, de nombreux lieux et communes de par le monde portent le nom de Saint-André, en particulier Santander dont la croix figure sur le drapeau basque.

L’Ukraine le considère comme le premier évangélisateur de Kiev, et l’ordre de Russie le plus prestigieux était l’ordre impérial de Saint-André. La Russie actuelle a rétabli la croix de saint André sur les pavillons de ses navires de guerre, comme le faisaient autrefois les marins du tsar depuis 1690, sous le règne de Pierre Ier. En souvenir du patronage de saint André sur l’ancien État de Bourgogne, la marine royale belge arbore aussi un pavillon à la croix de saint André.

Saint André est également considéré comme le premier évangélisateur du territoire sur lequel se trouve actuellement la Roumanie étant célébré comme un des plus importants saints de l’orthodoxie roumaine. D’après George Alexandrou3, saint André aurait passé 20 ans en ermite en Scythie mineure dans une grotte près d’un village actuellement nommé Ion Corvin aujourd’hui en Roumanie.

Le drapeau national de l’Écosse, représentant la croix de saint André.

Il est le saint patron de l’Écosse ; plusieurs loges maçonniques, de très nombreux pubs et églises, et une ville avec un des parcours de golf les plus anciens et prestigieux du monde et une université, ont été nommés en son honneur.

Saint André est aussi le patron de la ville de San Andrés (Tenerife, Espagne).

Célébration

Liturgiquement, saint André est fêté le 30 novembre ; et la translation de ses restes, le 9 mars[réf. souhaitée]. Dans le diocèse de Bordeaux [archive] (France), dont il est le saint patron4, la Saint-André est fêtée le dimanche précédent le 30 novembre, lors d’une célébration en la cathédrale Saint-André de Bordeaux.


Saint patron de l’Écosse

St Andrew – Scotland’s Patron Saint

History of St Andrew and his relationship with Scotland.

Histoire de Saint André et de sa relation avec l’Écosse.


St Andrew’s Day is one of the most well-known holidays in Scotland, with Scots and Scots-at-heart celebrating Scotland’s patron saint with celebrations across the land. Surprisingly, despite being Scotland’s patron saint, St Andrew wasn’t actually Scottish! He was born in Bethsaida, Galilee (now known as Israel) but didn’t become patron saint until the Declaration of Arbroath in 1320.

That’s not all. St Andrew is actually the patron saint of Greece, Russia, Amalfi in Italy, and Barbados too. He is also patron saint of the Order of the Thistle, one of the highest ranks of chivalry in the world, second only to the Order of the Garter! Each year a fantastic programme of events takes place to celebrate St Andrew, including traditional ceilidhs, eclectic live music, local food & drink on offer to try, traditional tunes and lots more all over the country. It’s a great time of the year to let your hair down and get a real taste of Scottish history and tradition.



Saint patron de la Russie

Апостол Адрей Святой покровитель России/Италия Амальфи

Apôtre André Saint Patron de Russie / Italie Amalfi


Marine impériale russe — Wikipédia

Апостол Андрей Первозванный – небесный покровитель русских моряков. Репортаж Антона Куриловича.

L’apôtre André le premier appelé est le saint patron céleste des marins russes. Rapport d’Anton Kurilovich. (choisir sous-titre, traduction français)


Saint patron de l’Ukraine

Традиції та звичаї на свято Андрія / Traditions et coutumes pour la Saint-André

13 грудня в Україні відзначають свято Андрія. У народі його ще називають свято Калити. Про традиції та звичаї на Андрія – дивіться в нашому сюжеті.

Le 13 décembre en Ukraine célèbre la Saint-André. Les gens l’appellent encore la fête de Kalita. À propos des traditions et des coutumes d’Andrew – voir dans notre histoire.


13 грудня ми відзначатимемо День святого Андрія Первозванного

Le 13 décembre, nous célébrerons le jour de Saint-André le premier appelé


Saint patron de la Roumanie

„Sfântul Apostol Andrei, contemporanul nostru” / « Saint André l’Apôtre, notre contemporain »


APOSTOLUL LUPILOR – Sf. Apostol Andrei ocrotitorul Romaniei

L’APÔTRE DU LOUP – Saint André l’Apôtre, protecteur de la Roumanie


Hramul Bisericii ,,Sfântul Andrei” din Suceava

Le saint patron de l’église « Saint André » de Suceava


Hramul Bisericii „Sfântul Andrei” din cartierul Burdujeni

Le saint patron de l’église « Saint André » dans le quartier Burdujeni


Sfânta Liturghie în cinstea Sfântului Apostol Andrei de la Catedrala Națională

Messe en l’honneur de l’apôtre saint André à la cathédrale nationale


Saint patron de la Grèce

Αχαϊα | Η Πάτρα τιμά τον πολιούχο και προστάτη της, με λαμπρότητα η γιορτή του Αγίου Ανδρέα

Achaïe Patras honore son patron et protecteur, avec brio la fête de Saint-André


Saint André est aussi le patron de la ville de San Andrés (Tenerife, Espagne).

St Andrew’s Day, San Andrés, Tenerife


Saint Patron du diocèse de Bordeaux

la Saint-André est fêtée le dimanche précédent le 30 novembre, lors d’une célébration en la cathédrale Saint-André de Bordeaux.

La Bible en Audio – Le Nouveau Testament ~Les Quatre Évangiles ~

La Bible en Audio – Le Nouveau Testament ~Les Quatre Évangiles ~


Le Nouveau Testament

Le Nouveau Testament (en grec ancien : Ἡ Καινὴ Διαθήκη / Hê Kainề Diathếkê) est l’ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et à l’enseignement de ses premiers disciples qui ont été reconnus comme « canoniques » par les autorités chrétiennes au terme d’un processus de plusieurs siècles. La liste des textes retenus par l’Église pour former le Nouveau Testament a été fixée en 363 lors du Concile de Laodicée ; cependant, elle ne comprenait pas encore le texte de l’Apocalypse.

Le mot « testament » vient du latin testamentum, « testament, témoignage », lui-même issu du grec διαθήκη (diathếkê), « testament, contrat, convention ». Le mot grec a un sens plus large que le mot latin, puisqu’il comporte la notion de contrat. Aussi certains préfèrent-ils le traduire par « alliance ».

Pour le christianisme, la Bible se compose de l’Ancien Testament (c’est-à-dire la Bible hébraïque) et du Nouveau Testament.


Évangiles synoptiques


Introduction à l’Évangile de Jésus Christ. Évangile veut dire « Bonne Nouvelle. » La bonne nouvelle c’est que Dieu a fait pour nous ce que nous étions incapable de faire nous même. Dieu est venu sur terre lui-même pour nous sauver de nos péchés, en prenant la punition que nous méritons, en allant à la croix. C’est son précieux sang qui nous sauve.

Évangile selon Matthieu

L’Évangile selon Matthieu (Τὸ κατὰ Ματθαῖον εὐαγγέλιον, To kata Matthaion euaggelion) est le premier des quatre évangiles canoniques que contient le Nouveau Testament. Il est aussi le tout premier livre du Nouveau Testament, alors que l’historiographie moderne le définit comme ultérieur aux Épîtres de Paul (écrites entre 50 et 65) et à l’Évangile selon Marc (écrit vers 65-75).

Ce livre a été attribué pendant de longs siècles à l’apôtre Matthieu, le collecteur d’impôts devenu disciple de Jésus de Nazareth. Cette attribution est remise en question par la recherche actuelle qui estime que le texte a été composé à partir de deux sources principales : l’Évangile selon Marc et un recueil de paroles de Jésus appelé source Q par les spécialistes.

Introduction à l’Évangile selon Matthieu Bible Annotée


Introduction à l’évangile selon Matthieu Louis Segond 1910

(Ésaïe 40.1-9, Zacharie 9.9, Jean 18.37, Luc 24.44).

L’Évangile selon Matthieu est le premier livre du Nouveau Testament. Cette place de choix se justifie du fait que, mieux que tous les autres, il présente Jésus, le personnage central de ce Testament, comme celui qui réalise les promesses de l’Ancien Testament et l’espérance d’Israël.

Matthieu présente Jésus-Christ comme le Messie, Fils du roi David (Matthieu 1.1-20, 9.27, 12.23), donc celui qui, selon les promesses de l’Ancien Testament, vient sauver Israël. Jésus-Christ accomplit l’histoire d’Israël.

Les trois premiers évangiles suivent un plan commun. À ce titre, l’Évangile selon Matthieu présente le ministère de Jésus d’abord en Galilée, puis hors de Galilée, et enfin à Jérusalem, avec les événements majeurs que sont sa mort et sa résurrection. Mais auparavant, il aborde sa naissance et son enfance. Voici du reste les articulations de cet évangile :

  1. Généalogie, naissance et enfance de Jésus-Christ 1.1–2.23
  2. Prédication de Jean-Baptiste et baptême de Jésus 3.1-17
  3. Tentation de Jésus et commencement de son ministère 4.1-25
  4. Le Sermon sur la montagne 5.1–7.29
  5. Le ministère de Jésus en Galilée 8.1–13.58
  6. Le ministère de Jésus hors de Galilée et en route vers Jérusalem 14.1–20.34
  7. Le ministère de Jésus à Jérusalem (sa passion et sa résurrection) 21.1–28.15
  8. Conclusion : apparition de Jésus aux disciples et leur envoi jusqu’à la fin du monde 28.16-20

L’auteur de cet évangile serait Matthieu lui-même. Il rapporte son appel par Jésus, 9.9-13, Marc (2.13-17) et Luc (5.27-32) l’appellent Lévi. Marc précise qu’il est le fils d’Alphée. Avant de suivre Jésus, Matthieu était un péager (voir Matthieu 5.46, 9.10, 10.3), fonctionnaire romain chargé de percevoir les impôts et les droits de douane. Les Juifs méprisaient cette classe d’employés qu’ils trouvaient corrompus. Ils les associaient aux pécheurs, aux païens et aux prostitués. L’appel de Matthieu par Jésus et le festin que celui-ci a organisé chez lui en son honneur montrent que Jésus a plutôt témoigné beaucoup d’attention à cette classe de personnes. Ce qui ne pouvait que scandaliser les Juifs zélés tels que les pharisiens, et accentuer leur haine à l’égard de Jésus.

En écrivant son évangile, Matthieu s’adresse essentiellement aux Juifs sortis du judaïsme, qui, comme lui, croyaient désormais que Jésus était véritablement le Christ, Fils de David, et Fils de Dieu. D’où l’abondance, dans ce livre, de citations et références à l’Ancien Testament et aux coutumes juives (5.21, 23, 27, 31, 33, etc.).

Jésus est la manifestation du Royaume des cieux en personne. Il l’inaugure en fondant l’Église, son Église par laquelle il accomplit l’alliance de Dieu avec Israël. L’Église que le peuple chrétien perpétue depuis des siècles est et reste intimement liée à Jésus. Elle représente ainsi le nouveau peuple élu composé à la fois de Juifs et de non-Juifs.

«Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle» (16.17-18, voir aussi 18.17).

L’Évangile selon Matthieu se présente comme un manuel de pastorale, destiné aux dirigeants de communautés chrétiennes pour l’enseignement et la formation catéchétique. Ses procédés littéraires correspondent aux modèles didactiques des rabbins de l’époque de sa rédaction. L’interprétation des textes de loi de l’Ancien Testament en est une illustration : «Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens… mais moi, je vous dis…». Le Jésus de Matthieu montre ainsi qu’il est venu non pour abolir cette loi, mais pour l’accomplir (Matthieu 5.17ss).

Voici la liste des miracles de Jésus rapportés par Matthieu :

  1. la guérison d’un lépreux 8.1-4
  2. la guérison du serviteur d’un centenier 8.5-13
  3. la guérison de la belle-mère de Pierre 8.14-17
  4. la tempête apaisée 8.23-27
  5. la guérison de deux démoniaques 8.28-34
  6. la guérison d’un paralytique 9.1-8
  7. la résurrection de la fille de Jaïrus 9.18-19, 23ss
  8. la guérison d’une femme malade depuis douze ans 9.20-22
  9. la guérison de deux aveugles (1fois) 9.27-31
  10. la guérison d’un démoniaque muet 9.32-33
  11. la guérison de l’homme à la main sèche 12.9-13
  12. la multiplication des pains (1fois) 14.15-21
  13. la marche sur les eaux 14.22-33
  14. la guérison de la fille d’une Cananéenne 15.21-28
  15. la multiplication des pains (2fois) 15.32-39
  16. la guérison du fils lunatique 17.14-21
  17. le statère dans le poisson 17.24-27
  18. la guérison de deux aveugles (2fois) 20.29-34
  19. le figuier desséché 21.17-22

Également la liste des paraboles de Jésus rapportées par Matthieu

  1. la maison bâtie sur le roc 7.24-27
  2. le semeur 13.3-23
  3. l’ivraie 13.24-43
  4. le grain de sénevé 13.31-32
  5. le levain 13.33
  6. le trésor caché 13.44
  7. la perle de grand prix 13.45-46
  8. le filet 13.47-50
  9. la brebis égarée 18.12-14
  10. le serviteur impitoyable 18.23-25
  11. les ouvriers loués à différentes heures 20.1-16
  12. les deux fils 21.28-32
  13. les vignerons 21.33-41
  14. les noces 22.1-4
  15. le figuier 24.32
  16. les dix vierges 25.1-13
  17. les talents 25.14-30

Jésus enseigna en paroles et en actes de puissance. Il chargea ses disciples de continuer cette œuvre : «Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations mes disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde» (Matthieu 28.18-20).

Matthieu 1 Naissance de Jésus et début de son… Louis Segond 1910

https://emcitv.com/bible/audio/matthieu.html

https://www.bible.audio/bible-audio2.php


Évangile selon Marc

L’Évangile selon Marc (Τὸ κατὰ Μάρκον εὐαγγέλιον) forme, avec les trois autres évangiles, le cœur du Nouveau Testament, la partie la plus récente de la Bible chrétienne. Le deuxième (par sa place) des quatre Évangiles canoniques est aussi le plus bref et probablement le plus ancien ; c’est l’un des trois « Évangiles synoptiques ».

La tradition chrétienne attribue sa rédaction à Marc, identifié au Marc compagnon de Paul puis de Pierre, personnage mentionné par le Nouveau Testament, spécialement les Actes des Apôtres et les épîtres de Paul et de Pierre.

Son antériorité par rapport aux deux autres synoptiques (Matthieu et Luc) est aujourd’hui admise par le consensus historien, tout comme son utilisation par Matthieu et Luc, dont il constitue l’une des deux sources principales.

Introduction à l’Évangile selon Marc Bible Annotée


Introduction à l’évangile selon Marc Louis Segond 1910

(Ésaïe 42.1, Actes 10.38, Philémon 2.7).

L’auteur de l’Évangile selon Marc est le seul qui donne à son livre le titre de : «Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu» (1.1). Pour cette raison, on peut le considérer comme le créateur de ce genre littéraire. Autrement dit, il serait le premier à mettre par écrit la tradition sur la personne, la vie et l’œuvre de Jésus-Christ qui, jusque-là, circulait sous une forme orale. L’Évangile à ses débuts était prédication, Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. Avec la disparition des témoins oculaires de la vie de Jésus, la préservation par écrit de ce qui se disait sur sa personne et son œuvre s’imposa. Marc serait le premier dans cette entreprise. Le canevas de cet évangile est donc le suivant :

  1. Prédication de Jean-Baptiste, baptême et tentation de Jésus-Christ 1.1-13
  2. Commencement du ministère et ministère de Jésus en Galilée 1.14–7.23
  3. Jésus dans les territoires de Tyr et de Sidon ; ministère de Jésus hors de Galilée et en route vers Jérusalem 7.24–10.52
  4. Entrée de Jésus à Jérusalem et ministère jérusalémite de Jésus avec les événements majeurs que sont sa passion et sa résurrection 11.1–16.20

Le titre : «Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu» résume le contenu de Marc. Pour lui, Jésus est le Fils de Dieu, l’homme en qui et par qui Dieu se manifesta au monde. En Jésus et en Jésus seul, Dieu se fait connaître, il s’incarne pour permettre aux hommes de le reconnaître comme Dieu, de croire en lui et de recevoir la vie véritable. De tous les quatre évangiles, celui de Marc est le plus court. Il contient donc l’essentiel de ce que la tradition a voulu préserver au sujet de la vie et de l’œuvre de Jésus-Christ.

Le nom de l’auteur ne se trouve pas dans le texte de l’évangile, toutefois la tradition l’attribue à Marc. Il s’agirait de Jean Marc (Actes 12.25, 13.5, 15.37), fils de Marie (Actes 12.12) et cousin de Barnabas (Colossiens 4.10), compagnon de Paul (Philémon 24, 2 Timothée 4.11), disciple de Pierre (1 Pierre 5.13). Il s’agirait donc d’un personnage suffisamment renseigné sur Jésus grâce aux apports de Pierre et de Paul, mais aussi à ses connaissances personnelles de chrétien probablement encore très jeune lors des événements de la passion de Jésus. Marc 14.51-52 apparaît comme une signature anonyme de l’auteur qui a voulu laisser une marque de son souvenir personnel.

Les destinataires de Marc sont des chrétiens d’origine païenne. En effet, quand on lit Marc, on se rend facilement compte qu’il prend soin, chaque fois que cela s’avère nécessaire, d’expliquer les usages des Juifs. C’est le cas en 7.3: «Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s’être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ; et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu’après s’être purifiés» (voir aussi 3.7, 5.4, 7.11, 14.12, 15.42, etc.).

L’Évangile de Marc est comme un drame plutôt qu’un enseignement. Il se déroule autour de la personne de Jésus par rapport aux relations qu’il a entretenues avec les hommes, que l’on peut facilement classer en trois catégories : ses propres intimes, ses opposants et, entre ces extrêmes, les foules.

Le message dramatique de Marc est que Jésus, pendant sa carrière terrestre, est resté incompris et, à la limite, mystérieux pour tous ceux qui l’entouraient, aussi bien ses opposants que ses propres disciples. Malgré ses enseignements en paroles et en actes, ses miracles et ses guérisons spectaculaires, le secret de sa messianité ne sera connu de tous qu’après sa mort et sa résurrection.

«Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a éte crucifié; il est ressuscité, il n’est point ici… Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit» (Marc 16.6-7).

La pédagogie de Marc consiste à rendre son lecteur participant de l’événement qui survient à l’écoute de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Le titre qu’il donne à son livre «l’Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu» (1.1), comparativement à celui qu’il donne à la prédication de Jésus «la bonne nouvelle» (1.15) interroge le lecteur sur la Bonne Nouvelle annoncée par Jésus et sur celle le concernant. Il ne faudrait donc pas confondre ce que Jésus a été réellement avec ce que les témoins de sa vie rapportent sur lui. Chacun a procédé à une sélection des événements de sa vie. S’agissant de Marc, voici les miracles et paraboles qu’il a trouvé utile de rapporter.

Les miracles de Jésus

  1. la guérison d’un démoniaque 1.23-36
  2. la guérison de la belle-mère de Pierre 1.29-31
  3. la guérison d’un lépreux 1.40-45
  4. la guérison d’un paralytique 2.1-12
  5. la guérison de l’homme à la main sèche 3.1-6
  6. la tempête apaisée 4.35-41
  7. la guérison d’un démoniaque 5.1-20
  8. la résurrection de la fille de Jaïrus 5.22-43
  9. la guérison de la femme malade depuis douze ans 5.25-34
  10. la multiplication des pains (1fois) 6.35-44
  11. la marche sur les eaux 6.45-52
  12. la guérison de la fille de la Syro-Phénicienne 7.24-30
  13. la guérison d’un sourd-muet 7.31-37
  14. la 2multiplication des pains 8.1-9
  15. la guérison d’un aveugle 8.22-26
  16. la guérison d’un démoniaque 9.14-29
  17. la guérison d’un aveugle 10.46-52
  18. le figuier desséché 11.12-24

Les paraboles de Jésus

  1. le semeur 4.1-30
  2. la croissance secrète de la semence 4.26-29
  3. le grain de sénevé 4.30-32
  4. les vignerons 12.1-9
  5. le figuier 13.28
  6. le maître et ses serviteurs 13.34-37

Marc a sélectionné les éléments de la tradition sur Jésus dans le but louable de démontrer ce que signifie «être disciple». Le mystérieux titre du «Fils de l’homme» que Jésus se donne (2.10, 8.29, 14.61, etc.) n’aura pas permis à ses contemporains de reconnaître sa véritable identité. Bien qu’ayant vu en lui le Christ/Messie (8.27-33), ils ne savaient de quel genre de Messie il s’agissait. Alors comment être disciple de Jésus ?

«Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la Bonne Nouvelle la sauvera» (8.34-35).

Marc 1 De Jean-Baptiste à Jésus Ministère de… Louis Segond 1910

https://emcitv.com/bible/audio/marc.html

https://www.bible.audio/bible-audio2.php


Évangile selon Luc

L’Évangile selon Luc (Τὸ κατὰ Λουκᾶν εὐαγγέλιον) est le troisième des quatre Évangiles canoniques. La tradition chrétienne lui attribue pour auteur le personnage appelé « Luc le bon médecin » dans certaines lettres de Paul de Tarse. Comme l’Évangile selon Marc, dont il tire 35 % de sa substance, et l’Évangile selon Matthieu, son texte se présente comme une biographie de Jésus de Nazareth. L’auteur, qui est également le rédacteur des Actes des Apôtres — livre qui forme la suite de son évangile et narre les débuts de la communauté chrétienne —, indique qu’il écrit « après s’être informé de tout » car plusieurs ouvrages ont déjà raconté cette histoire. L’évangile et les Actes sont dédiés à un certain « Théophile » (« qui aime Dieu » ou « ami de Dieu »), commanditaire réel ou fictif.

La critique historique place la rédaction de ces deux ouvrages dans les années 70-85, en tout cas après la rédaction de l’Évangile selon Marc (v. 65-75) et à la même époque que celui de Matthieu (v. 70-90). Il est admis par le consensus historien que le texte de Matthieu et celui de Luc sont indépendants l’un de l’autre et que leurs auteurs ont travaillé séparément. Il est également admis que Luc écrit dans une langue grecque à la fois fluide et riche, contrairement aux autres évangélistes, et que par conséquent le grec est probablement sa langue maternelle.

Avec les évangiles selon Marc et selon Matthieu, le récit de Luc fait partie des trois Évangiles synoptiques (ou parallèles). C’est le plus long des quatre évangiles retenus dans le Nouveau Testament.

Introduction à l’Évangile selon Luc La Bible annotée


Introduction à l’évangile selon Luc Louis Segond 1910

(Da 7.13, Ph 2.8, Hé 2.17, Romains 10.12, Ga 3.28-29).

L’Évangile selon Luc commence par une dédicace, à l’honorable Théophile (1.1-4), liant ce livre à celui des Actes des Apôtres, où l’auteur fait appel aux mêmes personnages (Actes 1.1). Ces deux livres se présentent donc comme deux tomes d’un ouvrage initialement unique mais qui, pour des raisons précises, a dû être séparé en deux parties. La première partie, l’Évangile de Jésus-Christ, relate la vie et l’œuvre de Jésus présenté comme Fils de Dieu, et sauveur du monde. La deuxième partie, les Actes des Apôtres, relate la vie et l’œuvre de ses apôtres après lui. Il s’agit de savoir comment ces derniers ont continué la mission que Jésus a entreprise.

De tous les auteurs des évangiles, Luc est aussi le seul qui explique clairement les raisons qui l’ont conduit à écrire le sien et surtout la manière dont il a procédé pour la collecte des informations (1.1-4). Ce faisant, il confirme qu’au moment où il écrivait son texte, des textes similaires, à l’exemple de l’Évangile de Marc (cf. introduction à cet évangile), existaient déjà, et qu’il a dû s’en servir. Luc écrit son évangile pour parfaire ce que les autres ont commencé. Il reprend et améliore la structure de Marc :

  1. Introduction 1.1-56
  2. Naissance de Jean Baptiste et de Jésus-Christ 1.57—2.40
  3. Jésus à l’âge de douze ans : enfance et généalogie de Jésus-Christ 2.41—3.38
  4. Tentation de Jésus-Christ et ministère de Jésus en Galilée 4.1—9.50
  5. Ministère de Jésus hors de Galilée et en route vers Jérusalem 9.51—19.28
  6. Entrée de Jésus à Jérusalem, son ministère là-bas, avec les événements majeurs que sont sa passion, sa résurrection et son ascension 19.29—24.53

Mais Luc, comme Matthieu et plus que lui, complète ce schéma avec les récits plus développés de la naissance, de l’enfance et de la généalogie de Jésus (1.1 à 3.38). Luc fait remonter la généalogie de Jésus non pas à Abraham, comme Matthieu 1.1-17, mais à Adam et même au-delà à Dieu (3.23-38). Il fait ainsi le lien de Jésus non pas seulement avec Israël mais avec toute l’humanité. L’Évangile de Jésus chez Luc est la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu pour tous les hommes qui reconnaissent leurs péchés et qui se repentent. Luc illustre cette Bonne Nouvelle par une sélection rigoureuse des miracles et des paraboles de Jésus. La parabole du fils retrouvé 15.11-32 est un exemple frappant, à lire et à relire.

Le nom Luc indique un païen converti au christianisme. Selon Colossiens 4.14, il était médecin et compagnon de l’Apôtre Paul (voir aussi Philémon 24, 2 Timothée 4.11, Actes 16.10-17, 20.5-21, 27.1-28).

Luc est porteur d’un message unique, qui commence dans son évangile et s’achève dans le livre des Actes. Il s’agit de l’histoire du salut qui s’accomplit dans la personne de Jésus-Christ.

Jésus est à la fois solidaire des hommes et tourné vers eux. Il révèle ainsi aux hommes la bonté et la tendresse de Dieu et leur apprend la vraie vie de disciple dans la pratique concrète, qui se caractérise notamment par le partage des biens, le pardon des offenses, la patience dans les épreuves. La bonté de Dieu est ainsi à la portée de tous : hommes et femmes, riches et pauvres, Juifs et non juifs. Toutes les paraboles de Luc 15.1-32 veulent répondre aux pharisiens qui s’indignent de la bienveillance que Jésus réserve aux péagers et aux pécheurs :

«Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs» (Luc 5.31-32).

Voici la liste des miracles de Jésus rapportés par Luc :

  1. la guérison d’un démoniaque 4.33-36
  2. la guérison de la belle-mère de Pierre 4.38-39
  3. la pêche miraculeuse 5.1-11
  4. la guérison d’un lépreux 5.12-15
  5. la guérison d’un paralytique 5.17-26
  6. la guérison d’un homme à la main sèche 6.6-11
  7. la guérison du serviteur d’un centenier 7.1-19
  8. la résurrection du fils de la veuve de Naïn 7.11-16
  9. la tempête apaisée 8.22-25
  10. la guérison d’un démoniaque 8.26-39
  11. la résurrection de la fille de Jaïrus 8.41-56
  12. la guérison d’une femme malade depuis douze ans 8.43-48
  13. la multiplication des pains 9.12-17
  14. la guérison du fils lunatique 9.37-42
  15. la guérison d’un démoniaque muet 11.14
  16. la guérison d’une femme infirme 13.10-17
  17. la guérison d’un hydropique 14.1-6
  18. la guérison de dix lépreux 17.11-19
  19. la guérison d’un aveugle 18.35-43
  20. la guérison de l’oreille du serviteur 22.49-51

Voici également la liste des paraboles de Jésus dans Luc :

  1. la maison bâtie sur le roc 6.48-49
  2. les deux débiteurs 7.41-43
  3. le semeur 8.5-15
  4. le bon Samaritain 10.30-37
  5. l’ami importun 11.5-8
  6. le riche insensé 12.16-21
  7. les serviteurs attendant leur maître 12.41-48
  8. le figuier stérile 13.6-9
  9. le grain de sénevé 13.18-19
  10. le levain 13.20-21
  11. le grand souper 14.16-24
  12. la brebis égarée 15.2-7
  13. la drachme perdue 15.8-10
  14. l’enfant prodigue 15.11-32
  15. l’économe infidèle 16.1-9
  16. le mauvais riche et Lazare 16.19-31
  17. le juge inique et la veuve importune 18.1-8
  18. le pharisien et le publicain 18.9-14
  19. les mines 19.11-27
  20. les vignerons 20.9-16
  21. le figuier 21.29

En conclusion, ce qui singularise l’Évangile de Luc est sa théologie de l’amour de Dieu pour les personnes victimes de la ségrégation et de la marginalisation de la part des pharisiens et des Juifs fidèles à la synagogue. Jésus réserve un bon accueil aux pauvres, aux pécheurs. Mais Luc porte aussi un intérêt particulier aux femmes. Il est le seul à montrer clairement qu’elles faisaient partie du groupe itinérant de Jésus au même titre que les hommes (Luc 8.1-3).

Luc 1 Naissance et jeunesse de Jésus … Louis Segond 1910

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Évangile selon Jean

L’Évangile selon Jean (en grec Τὸ κατὰ Ἰωάννην εὐαγγέλιον, To kata Iōánnēn euangélion) est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. La tradition chrétienne l’a attribué à l’un des disciples de Jésus, l’apôtre Jean, fils de Zébédée.

Cette hypothèse est aujourd’hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l’œuvre d’une « communauté johannique », à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements décrits fait débat.

Ce texte se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources2 ainsi que par quelques épisodes singuliers, à l’instar des Noces de Cana ou encore de la « femme adultère ».

Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus dont il fait le « Verbe de Dieu » incarnén 1.

Introduction à l’Évangile selon Jean Bible Annotée


Introduction à l’évangile selon Jean Louis Segond 1910

(Hé 1.1-3, 1 Jean 1.1-2, 5.13).

L’Évangile selon Jean présente des différences notables avec les trois premiers (Matthieu, Marc et Luc). En quoi consiste cette différence ?

  1. Jean commence son évangile par une introduction sur la Parole faite chair (1.1-18). Il ne mentionne ni la généalogie de Jésus-Christ, ni sa naissance.
  2. Jésus y commence son ministère comme un disciple de Jean-Baptiste qui se sépare de son maître pour former son propre groupe (1.19-51), bien que dans cet évangile ne figure pas le récit de son baptême par Jean, ni celui de sa tentation dans le désert.
  3. L’appel des premiers disciples par Jésus rapporté par exemple dans Marc 1.16-20 est pratiquement inconnu chez Jean.
  4. Après un premier signe à Cana en Galilée (2.1-12), Jésus commence son ministère par la purification du temple de Jérusalem (2.13-25).

Pour Marc et les autres, le ministère de Jésus s’est déroulé principalement en Galilée, dans les territoires environnants et lors de son voyage vers Jérusalem. Jésus n’est descendu qu’une seule fois à Jérusalem pour y accomplir son sacrifice suprême comme sauveur du monde. Pour Jean, le ministère de Jésus s’est déroulé principalement à Jérusalem et en Judée. Il se retirait de temps en temps de la ville sainte parce que les Juifs avaient résolu de le faire mourir (7.1, 11.54).

La dernière partie de l’évangile, la plus développée, rapporte le ministère de Jésus à Jérusalem, y compris les récits de sa mort et de sa résurrection (12.12–21.25). Jean a sélectionné et rapporté sept des miracles de Jésus auxquels il donne le caractère de signes. Chaque miracle est un signe qui a pour but de traduire un enseignement précis sur la manifestation du règne de Dieu. Le nombre symbolique de sept est une marque de plénitude.

Les sept signes (voir 2.1-12, 4.43-54, 5.1-18, 6.1-15, 6.16-21, 9.1-41, 11.1-54) sont ainsi rapportés pour montrer que Jésus est le Fils de Dieu, qu’il faut croire en lui pour recevoir la vie véritable (20.31). L’auteur se présente en filigrane à la fin de son écrit (21.24). Il serait le disciple que Jésus aimait, et que l’on identifie à l’apôtre Jean, frère de Jacques et fils de Zébédée qui, selon Marc 1.19-20, avait été appelé par Jésus dès le début de son ministère. Voici la structure de cet évangile :

  1. La Parole faite chair 1.1-18
  2. Témoignage de Jean-Baptiste et premiers disciples de Jésus 1.19-51
  3. Premier miracle de Jésus 2.1-12
  4. Jésus à Jérusalem : les vendeurs chassés du temple 2.13—3.21
  5. Jésus en terre de Judée : nouveau témoignage de Jean-Baptiste 3.22-36
  6. Jésus en Samarie, en route vers la Galilée : la Samaritaine 4.1-42
  7. Retour de Jésus en Galilée : guérison du fils de l’officier du roi 4.43-53
  8. Jésus à Jérusalem : guérison d’une malade 5
  9. Jésus en Galilée : multiplication des pains et marche sur les eaux 6.1—7.9
  10. Jésus à Jérusalem : projet d’arrestation 7.10—10.39
  11. Jésus au-delà du Jourdain 10.40-42
  12. Jésus à Béthanie : résurrection de Lazare 11.1-53
  13. Jésus à Éphraïm 11.54-57
  14. Jésus de retour à Béthanie : parfum répandu sur ses pieds par Marie 12.1-11
  15. Entrée à Jérusalem et ministère sacrificiel, y compris la passion et la résurrection 12.12—21.25

Le message de Jean traite de la manière dont Dieu se fait connaître aux hommes : «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous…» (Jean 1.1-18). Jésus est cette Parole qui était au commencement Dieu, et qui a été faite chair, agneau sacrificiel de Dieu pour sauver le monde par la foi de quiconque croit (Jean 3.16).

Jésus se donne plusieurs épithètes qu’il colle à la formule «je suis», pour indiquer aux hommes les diverses voies par lesquelles ils peuvent le reconnaître afin de recevoir la vie éternelle : Je suis le pain de vie 6.35, la lumière du monde 8.12, la porte 10.7, le bon berger 10.11, la résurrection et la vie 11.25, le chemin, la vérité et la vie 14.6, la vraie vigne 15.1-5. L’auteur de l’Évangile de Jean rapporte une tradition insolite et particulièrement singulière : «Les Grecs demandent de voir Jésus» (12.20-26).

Le contexte de ce récit ne permet pas de confondre ces Grecs aux Juifs de la diaspora de l’époque. Il s’agit fort probablement de Grecs prosélytes et adeptes ou sympathisants du judaïsme. Le livre des Actes des Apôtres rapporte que cette catégorie de personnes existait. Mais ils venaient adorer à Jérusalem. C’est le cas du haut fonctionnaire eunuque d’Éthiopie (Actes 8.26-40). Ce dernier étant venu adorer, à Jérusalem, s’est converti au christianisme.

Cette tradition insolite amène à poser la question de savoir si dans l’entourage de Jésus se retrouvaient des Grecs. La suite de ce récit ne permet pas de répondre de manière satisfaisante à cette question puisque Jésus ne donne aucune réponse à cette demande. Toutefois, il n’est pas superflu de relever que les disciples de Jésus auxquels ces Grecs s’étaient adressés portent tous deux des noms grecs : Philippe et André. Par ailleurs, l’Évangile de Jean ignore l’enseignement de Jésus en parabole, du fait qu’il n’en rapporte pas comme les synoptiques.

Les miracles sont chez lui des signes. Toutes ces raisons militent en faveur du fait que la communauté destinataire de l’évangile johannique vivait hors de Jérusalem et des synagogues juives. Ce que confirment les mentions répétées de l’exclusion des disciples de Jésus (voir 9.22, 12.42, 16.2 notamment).

La théologie johannique semble elle aussi se situer nettement en dehors du christianisme des apôtres basé à Jérusalem sous le leadership de Pierre et Jacques (Galates 1.18). Voici du reste comment Jean rapporte les miracles et les paraboles de Jésus. Les miracles/signes, au nombre symbolique de sept, sont rapportés «… afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu…»:

  1. la transformation de l’eau en vin 2.1-12
  2. la guérison du fils de l’officier royal 4.43-54
  3. la guérison d’un malade à la piscine de Béthesda 5.1-8
  4. la multiplication des pains 6.1-15
  5. la marche sur les eaux 6.16-21
  6. la guérison d’un aveugle 9.1-34
  7. la résurrection de Lazare 11.1-44

Les paraboles de leur côté sont remplacées par des enseignements destinés à faire découvrir la foi en Jésus :

  1. l’enseignement sur la nouvelle naissance 3.1-33
  2. l’enseignement sur le pain du ciel que seul Jésus donne 6.22-59
  3. l’enseignement sur le bon berger 10.1-16
  4. l’enseignement sur le cep et les sarments 15.1-6

Jean 1 Présentation de Jésus L’incarnation… Louis Segond 1910

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📜 Premier dimanche de l’Avent 📜


Premier dimanche de l’Avent

Le premier dimanche de l’Avent se situe entre 4 et 3 semaines avant Noël dans le calendrier liturgique catholique et protestant. Il marque le début de l’année liturgique.





Premier Dimanche de l’Avent

Le temps de l’Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») s’ouvre le 4e dimanche précédant Noël.

L’Avent dans la Bible

Pendant les messes de l’Avent, les lectures rappellent d’abord la longue attente par les Hébreux du Sauveur annoncé par Dieu : « Un rameau sortira de la souche de Jessé (père de David), un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d’après les apparences, il ne tranchera pas d’après ce qu’il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays…» (Is 11, 1-4).

Les lectures de l’Avent rappellent également comment fut conçu et attendu l’enfant Jésus : l’ange Gabriel apparaît à Marie et lui annonce qu’elle va « concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus (…) L’esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu » (Lc 1, 26-38)

Jean-Baptiste, fils d’Elizabeth et cousin de Jésus, appelait ses prochains à la conversion et annonçait la venue imminente du Fils de Dieu en ces termes : « Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu » (Mc 1,1.8 et Jn 1,19.28)

De même, le temps de l’Avent appelle à la conversion intérieure. Les célébrations rappellent, en permanence et avec force, que les fidèles doivent être mobilisés spirituellement pour que la foi soit un ferment constant de renouvellement personnel et social autant que de confiance dans l’avenir.

Temps de l’Avent

Dans le Calendrier liturgique catholique, le temps de l’Avent est constitué de 4 semaines, commençant chacune par un dimanche dont les noms traditionnels correspondent aux premiers mots de l’Antienne d’ouverture :

  • Premier dimanche de l’Avent : Ad Te levavi… (= Vers Toi, Seigneur, j’élève mon âme)
  • Deuxième dimanche de l’Avent : Populus Sion… (= Peuple de Dieu)
  • Troisième dimanche de l’Avent : Gaudete… (= Soyez dans la joie du Seigneur)
  • Quatrième dimanche de l’Avent : Rorate… (= Cieux, faites venir le Juste comme une rosée).

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre, 28 novembre 2010

BENOIT XVI

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, l’Église commence une nouvelle année liturgique, un nouveau chemin de foi, qui, d’une part, fait mémoire de l’événement de Jésus Christ, et de l’autre, s’ouvre à son accomplissement final.

C’est justement de cette double perspective que vit le temps de l’Avent, en regardant vers la première venue du Fils de Dieu, lorsqu’il naît de la Vierge Marie, et vers son retour glorieux, quand il « viendra pour juger les vivants et les morts », comme nous le disons dans le Credo. Je voudrais m’arrêter maintenant brièvement sur ce thème suggestif de « l’attente », parce qu’il s’agit d’un aspect profondément humain, où la foi, pour ainsi dire, ne fait qu’un avec notre chair et notre cœur.

L’attente, le fait d’attendre, est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale. L’attente est présente dans mille situations, des plus petites et banales, aux plus importantes, qui nous touchent totalement et au plus profond de nous-mêmes.

Nous pensons entre autres à l’attente d’un enfant par des époux ; à l’attente d’un parent ou d’un ami qui vient de loin pour nous rendre visite ; nous pensons, pour un jeune, à l’attente du résultat d’un examen décisif, ou d’un entretien d’embauche ; dans les relations affectives, l’attente de la rencontre d’une personne aimée, de la réponse à une lettre, ou de l’accueil d’un pardon… On pourrait dire que l’homme est vivant tant qu’il attend, tant que l’espérance est vivante en son cœur. C’est à ses attentes que l’on reconnaît l’homme : notre «stature» morale et spirituelle peut être mesurée à partir de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons.

Chacun de nous peut donc, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noël, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends? A quoi, en ce moment de ma vie, mon cœur aspire-t-il? ». On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-ce qui unit nos aspirations, qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précédé la naissance de Jésus, l’attente du Messie était très forte en Israël, l’attente d’un Consacré, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le Royaume de Dieu.

Mais personne n’aurait jamais imaginé que le Messie puisse naître d’une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle non plus n’y aurait jamais pensé, et pourtant, dans son cœur, l’attente du Sauveur était si grande, sa foi et son espérance étaient si ardentes, qu’Il a pu trouver en elle une mère digne.

Du reste, Dieu lui-même l’avait préparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse entre l’attente de Dieu et celle de Marie, la créature « pleine de grâce », totalement transparente au dessein d’amour du Très Haut. Apprenons d’elle, la Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la venue de Dieu peut combler.

Je souhaite à tous un dimanche serein et un bon chemin de l’Avent.

© Copyright 2010 – Libreria Editrice Vaticana

📜 Fête des saints : François Antoine Fasani & Saturnin (1er évêque de Toulouse, martyr) 📜 Fête le 29 Novembre

📜 Fête des saints : François Antoine Fasani & Saturnin (1er évêque de Toulouse, martyr) 📜

François Antoine Fasani — Wikipédia

François Antoine Fasani (Lucera, 6 août 1681Lucera, 29 novembre 1742) est un frère mineur conventuel reconnu saint par l’Église catholique.

Le prêcheur de l’Immaculée

Depuis son enfance où la récitation du rosaire était pratique permanente dans sa famille, François Antoine a toujours eu une profonde dévotion pour l’Immaculée. Il avait l’habitude de distribuer à ceux qui l’écoutaient des images pieuses de la Sainte Vierge en expliquant : « Si la Mère de Dieu est immaculée, c’est pour être le refuge des pécheurs ». Il répète inlassablement que Marie, ennemie du péché, est en même temps la Mère de miséricorde et la « porte du Ciel », qu’elle incite à prier, à fréquenter les sacrements de pénitence et d’Eucharistie, à écouter son Fils et à Le suivre.

Le frère des pauvres

François Antoine vit très simplement, se contentant d’une simple paillasse, offrant ses vêtements aux miséreux qui en ont besoin. Pour eux, il quête de l’argent et des vêtements.

En 1721, le Pape Clément XI lui confie l’administration de la province franciscaine de Saint-Ange. Il se dépense sans compter pour protéger les plus pauvres, créant une banque de crédit au sein du couvent afin de permettre aux plus nécessiteux de pouvoir manger et se vêtir.

Il sera dit de lui « À une époque caractérisée par une si grande insensibilité des puissants à l’égard des problèmes sociaux, notre saint se dépense avec une charité inépuisable pour l’élévation spirituelle et matérielle de son peuple. Ses préférences vont aux couches sociales les plus méprisées et les plus exploitées, surtout les humbles travailleurs des champs, les malades, les prisonniers. Il fait preuve d’initiatives géniales, sollicitant la coopération des classes plus aisées, réalisant ainsi des formes d’assistance concrète et capillaire, qui ont paru anticiper et annoncer les formes modernes d’assistance sociale ».


La festa di S. Francesco Antonio Fasani
Servizi di Antonella Ventre

La fête de saint Francesco Antonio Fasani
Services d’Antonella Ventre


S. Francesco Antonio Fasani, « padre » dei malati e dei poveri: racconta la sua storia Padre Raffaele Di Muro, Presidente Internazionale Milizia dell’Immacolata

Saint Francesco Antonio Fasani, « père » des malades et des pauvres: son histoire est racontée par le père Raffaele Di Muro, président international de la milice de l’Immaculée Conception


Canonizzazione di San Francesco Antonio Fasani

Canonisation de San Francesco Antonio Fasani


St François-Antoine (Francesco Antonio) Fasani – Prêtre o.f.m. ‘Il Padre Maestro’ (le Père Maître)

François-Antoine (Francesco Antonio) Fasani naît le 6 août 1681 à Lucera, dans les Pouilles (sud-est de l’Italie). Ses parents sont d’humble condition mais riches de foi. Chaque soir, on récite le chapelet devant une image de Marie Immaculée, ce qui déterminera certains aspects de son apostolat plus tard.

L’enfant est confié pour son éducation aux frères mineurs conventuels. Et c’est dans cet ordre franciscain, au couvent du mont Saint-Ange (Monte Gargano), qu’il entre comme novice à l’âge de quatorze ans, en 1695. L’année suivante, il fait ses vœux sous le nom de François-Antoine.

Ordonné prêtre le 11 septembre 1705, il achève ses études de philosophie à Assise, puis, il obtient le grade de Maître en théologie. Désormais on l’appellera : ‘Il Padre Maestro’ (le Père Maître) et de nos jours encore, c’est le titre qu’on lui donne dans la région où s’est exercée son influence.

Il commence à prêcher lors du Carême de 1707. Contrairement au style fleuri et pompeux de l’époque, il parle avec simplicité en employant des exemples tirés de l’Écriture. Il émeut ses auditeurs et les invite sans ambages à la conversion. En ce siècle des Lumières, rationaliste et orgueilleux, il rencontre parfois de vives oppositions, surtout qu’il ne cache jamais la vérité et n’hésite pas à fustiger les vices ou les injustices sociales, mais souvent les gens réfléchissent après coup, et aboutissent à son confessionnal.


Tableau de Saint-Saturnin dans l’Église Saint-Saturnin d’Antichan

Saturnin de Toulouse — Wikipédia

Saturnin de Toulouse, aujourd’hui plus connu sous le nom de saint Sernin, est le premier évêque de Toulouse répertorié.

C’est un saint de l’Église, célébré le 29 novembre1.

Le nom de Saturnin (Saturninus en latin) a subi de multiples évolutions que l’on retrouve dans de nombreux toponymes et patronymes : Savournin (cf. Saint-Savournin), Sadourny, Sernin (cf. Saint-Sernin), Serni, Serny, Cernin, Sernilh, etc.

Le tombeau de Saint Saturnin dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse.

Saint Saturnin – Premier évêque de Toulouse et martyr († 250)

Saint Saturnin est le premier évêque de Toulouse. Son nom latin « Saturnius », a été transformé dans la langue d’oc en « Sarni » puis francisé en « Sernin ».

Saint Saturnin mourut martyrisé en 250 pour avoir refusé de se plier à l’obligation qui était faite à tous les citoyens par l’empereur romain Dèce, de sacrifier aux dieux païens.

Il aurait été jeté sur les marches du Capitole, le temple dédié à Jupiter qui se trouvait à l’emplacement de l’actuelle place Esquirol. Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l’on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu’à la rue du Taur (taureau). Son corps aurait été lâché à l’endroit de l’actuelle église du Taur qui s’est appelée Notre-Dame-de-Saint-Sernin jusqu’au XVIe siècle. C’est là que le corps aurait été enterré en cachette.

À la fin du IVe et au tout début du Ve siècle l’évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de saint Sernin à l’emplacement de la basilique actuelle et d’y construire un édifice.

Quand Saint-Sernin fête Saint-Saturnin, les toulousains sont présents.
Construit en 1889 par Aristide Cavaillé-Coll, l’Orgue de Saint-Sernin est un chef d’oeuvre qui sonne véritablement comme un orchestre symphonique.
Les organistes du monde entier viennent y jouer.
Michel Bouvard, organiste titulaire de l’Orgue et directeur du festival Toulouse Les Orgues, nous en dresse le portrait.

📜 Fête des Saints : Catherine Labouré et Jacques de la Marche 📜 Fête le 28 Novembre

Catherine Labouré — Wikipédia

Sœur Catherine Labouré, née Zoé Labouré le 2 mai 1806 à Fain-lès-Moutiers1 en France et décédée le 31 décembre 1876 à Paris. Membre de la congrégation des Filles de la charité, elle a fait part à son confesseur, le père Aladèle, des apparitions de la Vierge Marie qu’elle dit avoir eues en juillet, novembre et décembre 1830 durant son noviciat (appelé séminaire chez les Filles de la charité) en la chapelle de son couvent de la rue du Bac à Paris.

Cet événement est à l’origine de la diffusion de la « Médaille miraculeuse », qui est diffusée à un très grand nombre d’exemplaires (plusieurs millions) en quelques années. Cette médaille est toujours portée de nos jours par de nombreux catholiques.

Catherine est béatifiée en 1933, puis canonisée en 1947 par Pie XII. La fête liturgique de Sainte Catherine Labouré est commémorée par la famille vincentienne le 28 novembre et par l’Église catholique (martyrologe romain) le 31 décembre2,3.


Sainte Catherine Zoé Labouré Vierge, religieuse des Filles de la Charité (1806-1876)


SAINTE CATHERINE LABOURÉ – Magnifique BIOGRAPHIE / Michel-Marie Zanotti-Sorkine


Apparitions de l’Immaculée, rue du Bac, en 1830. Catherine Labouré jeune novice des Soeurs de la Charité bénéficiera de 3 apparitions de la Vierge qui lui révèlera la médaille miraculeuse.


La Vierge lui apparut a plusieurs reprises , une vie de labeur ponctuée des soubresauts de l’histoire de France , L’histoire de la Medaille miraculeuse.

« Quand la sainte Vierge envoie une souffrance, c’est une grâce qu’elle nous fait. » Soeur Catherine Larbouré (décembre 1876)



Français, English, Italiano, Español, Portugues Disséminés dans le monde entier, des millions de personnes portent. autour du cou la Médaille Miraculeuse. Signe lumineux de Marie pour communiquer son coeur à tous les hommes et révéler ainsi l’amour de Dieu pour eux, la Médaille est le message dont Catherine Labouré fut, comme on le sait, la première destinataire. Un message toujours actuel puisqu’il est celui de l’Évangile.

Certes, ce programme captivant tourné en grande partie rue du Bac, à Paris, nous raconte la belle histoire de la Médaille Miraculeuse mais, bien au-delà, il nous convie également à la mieux connaître en détaillant avec précision ses différents symboles. II répond ainsi aux nombreuses questions que se posent celles et ceux qui possèdent la médaille ou s’apprêtent à l’acquérir.

« La belle histoire de la Médaille Miraculeuse » lève le voile et nous permet de comprendre le sens profond du signe que nous a laissé Marie sous l’aspect d’un centimètre de métal: Voir pour nous conduire à voir ce que l’on ne voit pas. Un programme fascinant qui se regarde avec passion et qui nous convainc que si la Foi est le divin privilège de certains, l’Amour, lui, est bien l’affaire de tous. Réalisateurs : Armand ISNARD
Producteurs : CAT PRODUCTIONS


Jacques de la Marche — Wikipédia

Jacques de la Marche (Monteprandone, 1er septembre 1393Naples, 28 novembre 1476) est un franciscain observant, ascète et prédicateur renommé. Ses activités de légat apostolique et d’inquisiteur l’amènent à parcourir l’Italie et l’Europe centrale, dans le contexte difficile des premières réformes catholiques, des hérésies et de la menace turque à Constantinople. Reconnu saint par l’Église catholique, il est fêté le 28 novembre.

Postérité

Culte

Jacques de la Marche est béatifié le 12 août 1624 par le pape Urbain VIII, et canonisé par Benoît XIII le 10 décembre 1726. Après avoir été longtemps conservé à Naples, dans l’église du couvent Santa Maria la Nova, son corps, sera transféré, en 2001, au sanctuaire Santa Maria delle Grazie, qu’il avait fondé à Monteprandone, en 1449. On peut toujours le vénérer, dans une châsse, car il n’a pas connu la corruption. Saint Jacques est le patron de la cité de Montepradone, le deuxième patron de Mantoue, et l’un des patrons de Naples4.

Il est également invoqué par les personnes qui souffrent de la goutte, ayant été lui-même sujet à ce mal1. Ce n’est pas pour cela qu’il est souvent représenté exhibant une monstrance ou une coupe remplie de vin. Il s’agirait plutôt d’une référence à un épisode de son séjour à Prague, où des hérétiques ayant accepté de se convertir à la condition de lui voir faire un miracle, il aurait absorbé sous leurs yeux un liquide empoisonné5. À moins qu’il ne faille y voir une allusion à l’utraquisme, les hussites revendiquant la communion sous les deux espèces, alors que Rome réservait la coupe aux prêtres célébrants…

Spiritualité

La nécessité de faire passer la réforme in capite et membris, du haut en bas de l’échelle, incite les prédicateurs de l’Observance à payer de leur personne en donnant l’exemple d’une ascèse inouïe et d’un infatigable apostolat6. Comme ils ont cherché à impressionner les consciences, une sorte de légende s’est bâtie autour de leurs personnalités charismatiques, légende relayée par les hagiographes ultérieurs, qui auront tendance à sacraliser la quantité (de conversions, de souffrances, voire d’attentats contre leur personne).

L’histoire de la spiritualité, quant à elle, retiendra que Jacques de la Marche a propagé la dévotion au saint Nom de Jésus, mise à l’honneur par son maître Bernardin de Sienne4. À travers celle-ci, il s’agissait de résumer, en un substantif, l’humanité divine du Christ, dans toute sa densité dogmatique, spirituelle et morale, afin de lutter contre les hérésies et le relâchement des mœurs; mais aussi de marquer, dans le même but propagandiste, l’appartenance chrétienne, au moyen d’un emblème : le trigramme IHS (premières lettres de « Jésus » en grec, ou acronyme de Iesus Hominum Salvator), qui sera repris, quelque temps plus tard, par Ignace de Loyola pour sa Compagnie de Jésus7.


Saint Jacques de la Marche, Prêtre o.f.m. (1391-1476)

Ce grand religieux était originaire de la Marche d’Ancône. Quand il fut en âge de choisir un état de vie, sa première pensée fut de se faire chartreux : mais quelques relations qu’il eut avec les Franciscains le décidèrent à entrer dans leur ordre. Il fut, dès son noviciat, le modèle des vertus héroïques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit à prier au pied du crucifix.

Il eut d’immenses succès, en Allemagne, dans une seule ville, un grand nombre de jeunes gens, entraînés par ses exemples embrassèrent la vie religieuse. Une fois, des hérétiques tentèrent de l’empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la croix fait par le saint, ils s’écrièrent : « Le doigt de Dieu est là », et ils se convertirent. En Norvège et au Danemark, il administra le baptême à un grand nombre. À Prague, des personnes lui promirent de se convertir s’il faisait un miracle. Après avoir invoqué Dieu et fait le signe de la croix, il avala un breuvage empoisonné sans n’en ressentir aucun mauvais effet.

De retour en Italie, ayant affaire à un batelier qui refusait de lui faire traverser le Pô, Jacques n’hésita pas, étendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l’autre rive.

📜 Fête du Bienheureux Giacomo Alberione, et des Saints Humble de Bisignano et Jean Berchmans 📜 Fête le 26 Novembre

Giacomo Alberione

Giacomo Alberione (né le 4 avril 1884 à Fossano et mort le 26 novembre 1971 (à 87 ans) à Rome) est un prêtre italien, fondateur de la Famille Paulinienne, qui regroupe de nombreuses congrégations. Réputé comme « l’apôtre des mass médias« , il a aussi été l’éditeur de plusieurs revues chrétiennes et de publications évangéliques. Il est vénéré comme bienheureux par l’Église catholique.


Bienheureux Jacques (Giacomo) Alberione, Prêtre et fondateur de la Famille paulinienne



UMILE

Humble de Bisignano

Humble de Bisignano (Bisignano, 26 août 1582Bisignano, 26 novembre 1637) est un franciscain réformé italien reconnu saint par l’Église catholique.

Citation

Du Pape Jean-Paul II : « … le digne fils de Calabre, Umile de Bisignano, devint le porteur de la Paix du Christ, premier principe de la paix sociale. Il partagea avec saint Ignace le même attachement à la sainteté, à l’école de Saint François d’Assise, et, à son tour, a été un témoin majeur de la charité envers son prochain.  »


Saint Umile (Humilis) de Bisignano, Religieux de l’Ordo Fratrum Minorum


Jean Berchmans

Jean Berchmans, né le 13 mars 1599 à Diest (Belgique) et mort le 13 août 1621 à Rome, est un jeune jésuite, étudiant à Rome. Il a été canonisé par le Pape Léon XIII en 1888.

Écrits

Les lettres (en Néerlandais) écrites par Jean Berchmans à sa famille et amis furent publiées en un volume : Brieven aan familie en vrienden, Diest, 1987.

Vénération et souvenir

Jean Berchmans a vécu avec intensité et passion sa vocation religieuse et ses rapports avec les autres. La dévotion populaire conduit à sa béatification en 1865 et sa canonisation en 1888 par Léon XIII1.

Sarcophage du saint (Rome)

Son corps se trouve dans un sarcophage de style baroque sous l’autel du transept gauche de l’église Saint-Ignace de Rome.

En 1909, l’église Santa Maria Immacolata e San Giovanni Berchmans dans le quartier Tiburtino de Rome lui est consacrée.

En Belgique plusieurs églises lui sont dédiées, dont l’église Saint-Jean Berchmans à Etterbeek (Bruxelles), faisant partie du collège jésuite Saint-Michel.

Une église est également nommé en son honneur dans le quartier Rosemont-La Petite-Patrie de Montréal au Québec2.

En Louisiane en 1866, une religieuse novice, Mary Wilson de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, était mourante à Grand Couteau. Les sœurs du couvent ont prié Jean Berchmans pour sauver Mary. Le 14 décembre de la même année, Mary eut l’apparition de Jean Berchmans et guérit3,4,5. En décembre 2016, pour le 150e anniversaire du miracle de Mary Wilson, son cœur (relique) a été exposé à la cathédrale Saint-Jean-Berchmans de Shreveport, en Louisiane6,7.

Plusieurs collèges jésuites de par le monde sont placés sous le patronage de saint Jean Berchmans, comme le collège Saint-Jean Berchmans de Bruxelles ou l’école pour garçon St. John Berchmans8 à Shreveport en Louisiane.

Citation

S’adressant aux séminaristes des collèges ecclésiastiques de Rome, en l’église Saint-Ignace (28 janvier 1960) Jean XXIII leur dit : « Nous vous dirons, comme une confidence, que durant nos années de séminaire à Rome, nous venions souvent dans ce sanctuaire, nous agenouiller devant l’autel de saint Louis de Gonzague et de saint Jean Berchmans pour obtenir, par leur intercession, toute notre vie la grâce d’une chasteté intacte et resplendissante ».


Saint Jean Berchmans, Religieux s.j. (1599-1621)

📜 Fête de Sainte Catherine d’Alexandrie († v. 307) 📜 Fête le 25 Novembre

Sainte Catherine était très populaire avant l’expansion de la dévotion mariale, beaucoup d’égli se et de chapelle était dédié à sainte Catherine, alors avec l’importance de la dévotion mariale les églises ont changer de vocable et furent dédié à Notre-Dame.

On peut encore voir dans les anciennes églises et chapelles des anciennes fresques où sainte Catherine est représenter.

Sainte Catherine d’Alexandrie, Vierge et Martyre († v. 307)

Catherine naît à Alexandrie, d’une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait au divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je ne veux point la voir, elle n’est pas encore régénérée. » À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le baptême. Quand elle l’eut reçu, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d’amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l’anneau de son alliance.

Catherine, douée d’une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l’école d’Alexandrie, et acquit la science des docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l’empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne.

La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l’éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l’ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l’immortelle couronne.

Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d’admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l’ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. L’innocente vierge subit alors le supplice du chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.
Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux : que son corps fût respecté après le supplice, et que l’ère des persécutions prît bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les anges sur le mont Sinaï.


Catherine d’Alexandrie — Wikipédia

Catherine d’Alexandrie, plus connue sous le nom sainte Catherine, est une vierge et martyre qui aurait vécu au début du IVe siècle.

Culte

Sceau de cire avec Sainte Catherine d’Alexandrie. Diplôme de médecine et de philosophie de Lelio Vincenti, Université de Bologne, 1587

Reliques

Quelques siècles plus tard, des moines d’un monastère construit au pied du Mont Sinaï découvrent miraculeusement au sommet d’une montagne voisine le corps intact d’une belle jeune femme qui est reconnu comme étant celui de sainte Catherine d’Alexandrie, déposé là par des anges. Le monastère était placé d’abord sous le patronage de Notre-Dame, puis de la Transfiguration, avant de l’être sous le patronage de sainte Catherine au VIIIe siècle. Les moines du monastère Sainte-Catherine du Sinaï deviennent les gardiens du tombeau de la sainte. Les membres de l’ordre de Sainte-Catherine du Mont Sinaï auront pour tâche de défendre le tombeau et le monastère contre les ennemis du christianisme.

C’est à l’occasion des Croisades que sa légende se répand dans tout l’Occident, créant le motif d’une grande dévotion qui inspire de nombreux artistes[réf. souhaitée]. Ceux-ci représentent la sainte avec une auréole tricolore : le blanc pour la virginité, le vert pour la connaissance et le rouge pour le martyre. La roue de son supplice figure très souvent auprès d’elle.

Une partie des reliques de la sainte auraient été apportées à l’abbaye bénédictine rouennaise appelée autrefois Sainte-Trinité du Mont et maintenant abbaye Sainte-Catherine du Mont par saint Syméon, moine du Sinaï qui meurt à Trèves en 1035 et qui passe à Rouen en 102810. Dans la Légende dorée, c’est un moine de Rouen qui, après un séjour de sept ans au mont Sinaï au service de sainte Catherine, lui demande de posséder quelque fragment de son corps. « Aussitôt une phalange se détache d’un de ses doigts » qu’il emporte tout heureux vers son monastère9.


Le 25 novembre, c’est la Sainte-Catherine, une fête dédiée aux jeunes femmes de 25 ans qui ne sont toujours pas mariées : les Catherinettes. Chaque année donc, des milliers d’entre elles s’habillent de façon excentrique et vont  » Coiffer Sainte-Catherine « .

Mais d’où viennent cette expression et cette tradition ? Direction l’Egypte, en 290 après Jésus-Christ, à la rencontre de Catherine d’Alexandrie, une femme de caractère morte en martyr, qui est devenue la Sainte Patronne des jeunes filles en attente d’un mari. Une coutume qui se perd ? Pas sûr…
Le Pourquoi du Comment du 24/11/2012.


Fête de la Sainte-Catherine — Wikipédia

La fête de la Sainte-Catherine se célèbre le 25 novembre de chaque année depuis le Xe siècle et commémore le martyre de Catherine d’Alexandrie.

Selon les cultures où elle est célébrée, la Sainte-Catherine est une fête ayant différentes implications chez les femmes.

En France et en Belgique, un proverbe dit : « À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine ». C’est donc, selon la croyance populaire, le moment idéal pour planter des arbres et arbustes (cet adage est néanmoins trop simpliste pour être appliqué à la lettre).

La fête donne lieu à plusieurs célébrations selon les régions de France, notamment celle de la foire de la Sainte-Catherine à Vesoul.

Dans le nord de la France, les petites écolières s’offrent des cartes de vœux pour la Sainte-Catherine. Cet évènement étant traditionnellement perçu comme la fête des filles, tandis que la Saint Nicolas est considérée comme celle des garçons.

La fête est particulièrement populaire en Estonie, où elle marque l’arrivée de l’hiver.

Dans les contrées luthériennes, la fête est également associée à Catherine, femme d’Henry VIII d’Angleterre.



Le 25 novembre, c’est la Sainte-Catherine. Cette sainte du 3ème siècle a donné lieu à la tradition des catherinettes célébrées notamment lors d’une grande foire à Vesoul que nous raconte Marie-Thérèse Garcin, guide conférencière.


Le 25 novembre représente le jour de la Sainte-Catherine, la fête des femmes célibataires et sans enfants de 25 ans qui doivent, comme le veut la tradition, sortir avec un couvre-chef.





Alors que la plupart des gens la croyait désuète, voilà que les couturiers s’emparent de cette tradition et la remettent au goût du jour .



Il existe aussi un film sortit récemment sur sainte Catherine 🙂

http://www.cinemaetcie.fr/STUDIOS%20PINEWOOD%20-%202010.htm#KATHERINE
http://katherineofsinai.com/

📜 Fête des saints Martyrs du Viêt-Nam 🇻🇳 📜


Saints Martyrs du Viêt-Nam

André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862

Martyrologe Romain : Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viêt-Nam : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l’exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.


Martyrs du Viêt Nam — Wikipédia

Les Martyrs du Viêt Nam (en vietnamien : Các Thánh Tử đạo Việt Nam), André Dung-Lac et ses compagnons (en vietnamien : Anrê Dũng-Lạc và Các bạn tử đạo), également connus sous le nom de Martyrs du Tonkin, de Martyrs de l’Annam, ou de Martyrs de l’Indochine, sont des saints du calendrier catholique romain canonisés par le pape Jean-Paul II. Le 19 juin 1988, des milliers de Vietnamiens d’outre-mer venus du monde entier se sont réunis à la basilique Saint-Pierre de Rome pour la célébration de la canonisation de 117 martyrs vietnamiens, un événement présidé par Mgr Van Tran Hoai1. Leur mémoire est célébrée le 24 novembre (même si plusieurs de ces saints ont un autre jour de mémoire sur le calendrier, ayant été béatifiés avant la canonisation du groupe).



Pour l’anniversaire des 30 ans de la canonisation des 117 martyrs du Vietnam en 2018, l´Eglise catholique vietnamienne a vécu toute une année jubilaire. La Conférence des évêques du Vietnam a proposé pour célébrer cette fête trois lieux nationaux de pèlerinage sur les traces des martyrs : au nord, le centre de pèlerinage de So Kien à Hanoï ; au centre, le sanctuaire national Notre-Dame de La Vang dans l´archidiocèse de Hué ; et au sud, le centre de pèlerinage de Ba Giong à My Tho.

Dans ces centres des martyrs sont commémorés les chrétiens morts au nom de leur foi depuis le XVIIe siècle. Ces sanctuaires sont des lieux de ressourcement importants pour les nombreux chrétiens qui viennent s´y recueillir chaque année. A My Tho, au plus fort des persécutions, les chrétiens se sont dispersés dans les communes alentour, mais leur foi est restée vive. Le sanctuaire de Ba Giong est aujourd´hui un signe fort de la présence chrétienne dans cette région. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 22/11/2018.


Le 24 novembre 2018, en la fête des Saints Martyrs du Vietnam, s´est achevée l´année jubilaire ouverte le 19 juin, marquant le trentième anniversaire de la canonisation des 117 martyrs du Vietnam. Ils furent canonisés en 1988 par le pape saint Jean-Paul II. Les catholiques font ainsi mémoire d´André Dung-Lac et ses compagnons, emprisonnés et torturés au XVIIIe et XIXe siècles pour avoir refusé de fouler aux pieds la Croix et renier leur foi en Jésus-Christ.

Pour clôturer cette année jubilaire, l´Eglise du Vietnam se réunit autour de Mgr Joseph Nguyen Chi Linh, archevêque de Hué et président de la conférence épiscopale du Vietnam. La célébration a lieu au sanctuaire national Notre-Dame de La Vang, l´un des principaux sites catholiques au Vietnam. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 29/11/2018


Nous sommes au 19ème siècle, le jeune Théophane Vénard rêve, depuis qu’il est tout petit, d’être prêtre pour annoncer le Christ.  » Moi aussi je veux aller au Tonkin ! Et moi aussi je veux mourir martyr ! « , dit-il à 9 ans après avoir lu la vie de Jean-Charles Cornay, martyr du Vietnam.

Il entre plus tard au séminaire des Missions Étrangères de Paris, celui que l’on appelle à l’époque le séminaire des missions impossibles et devient à son tour missionnaire au Tonkin, dans le Nord du Vietnam. Rayonnant l’amour du Christ partout où il passe, évangélisant sans relâche, Théophane Vénard est fait prisonnier puis décapité en 1861, à l’âge de 31 ans. Aujourd’hui, de nombreux villages vivent encore de l’héritage de la foi du saint martyr. Un reportage en partenariat avec les Missions Étrangères de Paris.
Reportage du 31/12/2015.


L’Eglise du Vietnam est marquée par l’histoire des martyrs. Du 17ème au 19ème siècle, 130 000 chrétiens sont morts au nom de leur foi sous le règne des Empereurs. Beaucoup d’autres ont été tués ou emprisonnés au 20ème siècle sous le régime communiste. Dans le diocèse de Hung Hoa, au Nord-Ouest du pays, sur cette terre marquée par les persécutions, les chrétiens vénèrent les martyrs de génération en génération.

Car si leur foi est bien vivante, elle est marquée par ceux qui ont versé leur sang au nom du Christ. C’est le cas par exemple de saint Jean-Charles Cornay, prêtre des Missions Étrangères de Paris, qui a évangélisé cette province dans les années 1830. Le village de Chiêu Ung lui doit beaucoup et les familles transmettent à leurs enfants l’exemple de la vie du martyr français. Un reportage en partenariat avec les Missions Étrangères de Paris.
Reportage du 17/12/2015.


Au Vietnam, les évêques encouragent les fidèles à suivre l´exemple des martyrs du pays, en témoignant ardemment de l´amour de Dieu à leur entourage. Car dans ce pays communiste, près de 300 000 catholiques ont souffert et été tués à cause de leur foi, notamment entre le XVIIIe et le XIXe siècles.

L´Église vietnamienne comprend 7 millions de catholiques sur une population de 95 millions d´habitants. La dévotion aux martyrs est un soutien pour les fidèles, et de nombreuses paroisses invitent encore aujourd´hui à mieux connaître ceux qui sont restés fidèles à leur foi dans le Christ. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 06/12/2018.

Les services Audio pour la Bible, le Catéchisme de l’Église Catholique et les Encycliques

Bible Audio

J’ai commencer à écouter la bible en audio en début d’année 2020 et au fur et à mesure que j’écoutais, je classais les livres dans un article comme celui-ci

La Bible en Audio – l’Ancien testament ~Le Pentateuque~ (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome)

En version audio, la bible devient beaucoup plus accessible et plus facile à connaître 🙂

On peut l’écouter à la maison, sur son téléphone avec les écouteur en déplacement, en train, en voiture, etc…

Les voix sont agréable à écouter, et donc écouter la bible devient encore plus doux ^^

Je pensais que c’était un logiciel qui faisait les voix, et bien non, c’est une personne qui lit les livres de la bible, c’est vraiment un excellent travail.

Ils existent plusieurs sites internet qui proposent d’écouter la bible en ligne (ce sont les même voix), les voici :

em Bible : Lire et écouter la Bible en ligne

Audio Bible en langue française – Louis Second

Bible audio Louis Segond 1910


Alors je me suis demandais, pourquoi l’église catholique de France, les diocèses, et le Vatican ne proposent pas d’écouter la bible en version audio sur leur site ?

Le Vatican pourrai proposer la bible en audio en plusieurs langues.

Ainsi la bible serai encore plus accessible à tout le monde 🙂


En Quête de Sens – Émission du 24 novembre 2020 : Comment la lecture de la Bible peut nous permettre de mieux traverser le confinement ? – Radio Notre Dame

Oxygène – 24 novembre 2020 : L’Ancien Testament, quésako ? – Radio Notre Dame


https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/vivre-sa-foi-a-tous-les-ages/transmettre-la-foi/catechisme/426786-426786/

Catéchisme Audio

Concernant le Catéchisme de l’Église Catholique, il n’existe apparemment pas de version audio de la version officiel que l’on peut trouver sur le site du Vatican (Catéchisme).

Je ne l’ai trouve sur aucun site.

On peut le lire sur son téléphone via une application comme je l’ai écrit dans cet article

Catéchisme de l’Église Catholique ✞📜 – Découverte de la religion chrétienne

Mais comme pour la bible, l’église catholique de France, les diocèses, et le Vatican devraient aussi proposer d’écouter le Catéchisme en version audio sur leur site.



Encyclique Audio

Concernant les Encycliques (c’est une lettre adressée par le pape à tous les évêques, et à l’ensemble des fidèles. C’est une lettre « circulaire »), il n’existe pas de service d’hébergement pour les encycliques en version audio.

On peut trouver les anciennes encycliques des papes Léon XIII, Pie X, Jean-Paul II, Benoît XVI, jusqu’à François sur le site du Vatican : Le Saint-Père – Le Saint-Siège

Les encycliques des premiers papes sont souvent traduite en anglais, italien et latin, à partir de Pie X, c’est aussi traduit en français.

Je n’ai trouver que 2-3 encycliques en version audio, il faut aussi que les voix soit agréable à écouter… sinon on arrête vite d’écouter..

Il n’y a pour le moment que l’avant dernière encyclique du pape François Laudato si, fait par le diocèse de Metz, les voix sont agréable à écouter, ça va ^^

L’encyclique Laudato si’ à écouter – Diocèse de Metz

Et j’ai trouver une ancienne encyclique Studiorum ducem (une encyclique du pape Pie XI, publiée le 29 juin 1923 à l’occasion du sixième centenaire de la canonisation de saint Thomas d’Aquin, consacrée à rappeler le souvenir du dominicain considéré comme l’un des principaux maîtres de la théologie catholique.)

A l’occasion du VIème centenaire de la canonisation de saint Thomas, en 1923, le pape Pie XI a rédigé une très belle lettre encyclique, appelée Studiorum Ducem, louant la vie et le travail de saint Thomas et le recommandant comme un guide à suivre dans la recherche de la vérité.

L’encyclique Studiorum Ducem – Saint Thomas d’Aquin

Studiorum Ducem, Lettre Encyclique du Pape Pie XI par Aquinas

Mais comme pour la bible, et le catéchisme l’église catholique de France, les diocèses, et le Vatican devraient aussi proposer d’écouter les encycliques en version audio sur leur site.

Ces services devraient être gratuit, quand le travail est bien fait, c’est normal de faire des don pour aider à l’hébergement des fichiers audio, etc

Articles, objets, vêtements, accessoires pour les chrétiens (produits monastiques, artisanales)

En découvrant de plus en plus de petites boutiques sur instagram d’Articles, objets, vêtements, et accessoires pour les chrétiens j’ai eu l’idée de les répertorier dans un article 🙂

Je connaissais depuis quelques années les produits de l’artisanat monastiques car j’ avais découvert une boutique à Toulouse près de la cathédrale Saint-Étienne, il y a un peu de tout, des produits de santé, d’alimentation, (fait par des abbayes, certains en bio) c’est qui m’intéressai le plus, il y a aussi des vêtements, accessoires, bijoux, îcones byzantine, etc

https://www.artisanatmonastique.com/toulouse.htm

Boutique religieuse: Articles et objets religieux pour chrétiens, cadeaux communion – produits monastiques

Croix d’enfants (@croixdenfants) • Photos et vidéos Instagram

Catho Rétro | Concept store chrétien

(1) T-shirts & vêtements, accessoires lifestyle catholique – Ma Boutique Catho

https://www.instagram.com/maboutiquecatho/?hl=fr

Boutique de vêtements chrétiens streetwear – TRINITÉ Clothes

Les Editions LaCaverne – jeux de cartes

Avec le jeu de paires « Saints de la Légende Dorée » rencontrez les grandes figures de la chrétienté qui ont marqué la pensée et l’art occidental. Découvrez les vies incroyables de ces héros des premiers siècles et apprenez à les identifier dans notre patrimoine grâce à leurs attributs.

Ce jeu facile d’accès transformera vos visites culturelles, car en rendant à Jérôme son lion, à Jean-Baptiste son agneau, à Paul son épée ou encore à Jean son aigle, vous saurez identifier en un clin d’œil qui est qui!

Divine Box : les meilleurs produits des abbayes, livrés chez vous