📜 FĂȘte des Saints : Catherine LabourĂ© et Jacques de la Marche 📜 FĂȘte le 28 Novembre

Catherine LabourĂ© — WikipĂ©dia

SƓur Catherine LabourĂ©, nĂ©e ZoĂ© LabourĂ© le 2 mai 1806 Ă  Fain-lĂšs-Moutiers1 en France et dĂ©cĂ©dĂ©e le 31 dĂ©cembre 1876 Ă  Paris. Membre de la congrĂ©gation des Filles de la charitĂ©, elle a fait part Ă  son confesseur, le pĂšre AladĂšle, des apparitions de la Vierge Marie qu’elle dit avoir eues en juillet, novembre et dĂ©cembre 1830 durant son noviciat (appelĂ© sĂ©minaire chez les Filles de la charitĂ©) en la chapelle de son couvent de la rue du Bac Ă  Paris.

Cet Ă©vĂ©nement est Ă  l’origine de la diffusion de la « MĂ©daille miraculeuse Â», qui est diffusĂ©e Ă  un trĂšs grand nombre d’exemplaires (plusieurs millions) en quelques annĂ©es. Cette mĂ©daille est toujours portĂ©e de nos jours par de nombreux catholiques.

Catherine est bĂ©atifiĂ©e en 1933, puis canonisĂ©e en 1947 par Pie XII. La fĂȘte liturgique de Sainte Catherine LabourĂ© est commĂ©morĂ©e par la famille vincentienne le 28 novembre et par l’Église catholique (martyrologe romain) le 31 dĂ©cembre2,3.


Sainte Catherine Zoé Labouré Vierge, religieuse des Filles de la Charité (1806-1876)


SAINTE CATHERINE LABOURÉ – Magnifique BIOGRAPHIE / Michel-Marie Zanotti-Sorkine


Apparitions de l’ImmaculĂ©e, rue du Bac, en 1830. Catherine LabourĂ© jeune novice des Soeurs de la CharitĂ© bĂ©nĂ©ficiera de 3 apparitions de la Vierge qui lui rĂ©vĂšlera la mĂ©daille miraculeuse.


La Vierge lui apparut a plusieurs reprises , une vie de labeur ponctuĂ©e des soubresauts de l’histoire de France , L’histoire de la Medaille miraculeuse.

« Quand la sainte Vierge envoie une souffrance, c’est une grĂące qu’elle nous fait. » Soeur Catherine LarbourĂ© (dĂ©cembre 1876)



Français, English, Italiano, Español, Portugues DissĂ©minĂ©s dans le monde entier, des millions de personnes portent. autour du cou la MĂ©daille Miraculeuse. Signe lumineux de Marie pour communiquer son coeur Ă  tous les hommes et rĂ©vĂ©ler ainsi l’amour de Dieu pour eux, la MĂ©daille est le message dont Catherine LabourĂ© fut, comme on le sait, la premiĂšre destinataire. Un message toujours actuel puisqu’il est celui de l’Évangile.

Certes, ce programme captivant tournĂ© en grande partie rue du Bac, Ă  Paris, nous raconte la belle histoire de la MĂ©daille Miraculeuse mais, bien au-delĂ , il nous convie Ă©galement Ă  la mieux connaĂźtre en dĂ©taillant avec prĂ©cision ses diffĂ©rents symboles. II rĂ©pond ainsi aux nombreuses questions que se posent celles et ceux qui possĂšdent la mĂ©daille ou s’apprĂȘtent Ă  l’acquĂ©rir.

« La belle histoire de la MĂ©daille Miraculeuse » lĂšve le voile et nous permet de comprendre le sens profond du signe que nous a laissĂ© Marie sous l’aspect d’un centimĂštre de mĂ©tal: Voir pour nous conduire Ă  voir ce que l’on ne voit pas. Un programme fascinant qui se regarde avec passion et qui nous convainc que si la Foi est le divin privilĂšge de certains, l’Amour, lui, est bien l’affaire de tous. RĂ©alisateurs : Armand ISNARD
Producteurs : CAT PRODUCTIONS


Jacques de la Marche — WikipĂ©dia

Jacques de la Marche (Monteprandone, 1er septembre 1393Naples, 28 novembre 1476) est un franciscain observant, ascĂšte et prĂ©dicateur renommĂ©. Ses activitĂ©s de lĂ©gat apostolique et d’inquisiteur l’amĂšnent Ă  parcourir l’Italie et l’Europe centrale, dans le contexte difficile des premiĂšres rĂ©formes catholiques, des hĂ©rĂ©sies et de la menace turque Ă  Constantinople. Reconnu saint par l’Église catholique, il est fĂȘtĂ© le 28 novembre.

Postérité

Culte

Jacques de la Marche est bĂ©atifiĂ© le 12 aoĂ»t 1624 par le pape Urbain VIII, et canonisĂ© par BenoĂźt XIII le 10 dĂ©cembre 1726. AprĂšs avoir Ă©tĂ© longtemps conservĂ© Ă  Naples, dans l’Ă©glise du couvent Santa Maria la Nova, son corps, sera transfĂ©rĂ©, en 2001, au sanctuaire Santa Maria delle Grazie, qu’il avait fondĂ© Ă  Monteprandone, en 1449. On peut toujours le vĂ©nĂ©rer, dans une chĂąsse, car il n’a pas connu la corruption. Saint Jacques est le patron de la citĂ© de Montepradone, le deuxiĂšme patron de Mantoue, et l’un des patrons de Naples4.

Il est Ă©galement invoquĂ© par les personnes qui souffrent de la goutte, ayant Ă©tĂ© lui-mĂȘme sujet Ă  ce mal1. Ce n’est pas pour cela qu’il est souvent reprĂ©sentĂ© exhibant une monstrance ou une coupe remplie de vin. Il s’agirait plutĂŽt d’une rĂ©fĂ©rence Ă  un Ă©pisode de son sĂ©jour Ă  Prague, oĂč des hĂ©rĂ©tiques ayant acceptĂ© de se convertir Ă  la condition de lui voir faire un miracle, il aurait absorbĂ© sous leurs yeux un liquide empoisonnĂ©5. À moins qu’il ne faille y voir une allusion Ă  l’utraquisme, les hussites revendiquant la communion sous les deux espĂšces, alors que Rome rĂ©servait la coupe aux prĂȘtres cĂ©lĂ©brants…

Spiritualité

La nĂ©cessitĂ© de faire passer la rĂ©forme in capite et membris, du haut en bas de l’Ă©chelle, incite les prĂ©dicateurs de l’Observance Ă  payer de leur personne en donnant l’exemple d’une ascĂšse inouĂŻe et d’un infatigable apostolat6. Comme ils ont cherchĂ© Ă  impressionner les consciences, une sorte de lĂ©gende s’est bĂątie autour de leurs personnalitĂ©s charismatiques, lĂ©gende relayĂ©e par les hagiographes ultĂ©rieurs, qui auront tendance Ă  sacraliser la quantitĂ© (de conversions, de souffrances, voire d’attentats contre leur personne).

L’histoire de la spiritualitĂ©, quant Ă  elle, retiendra que Jacques de la Marche a propagĂ© la dĂ©votion au saint Nom de JĂ©sus, mise Ă  l’honneur par son maĂźtre Bernardin de Sienne4. À travers celle-ci, il s’agissait de rĂ©sumer, en un substantif, l’humanitĂ© divine du Christ, dans toute sa densitĂ© dogmatique, spirituelle et morale, afin de lutter contre les hĂ©rĂ©sies et le relĂąchement des mƓurs; mais aussi de marquer, dans le mĂȘme but propagandiste, l’appartenance chrĂ©tienne, au moyen d’un emblĂšme : le trigramme IHS (premiĂšres lettres de « JĂ©sus » en grec, ou acronyme de Iesus Hominum Salvator), qui sera repris, quelque temps plus tard, par Ignace de Loyola pour sa Compagnie de JĂ©sus7.


Saint Jacques de la Marche, PrĂȘtre o.f.m. (1391-1476)

Ce grand religieux Ă©tait originaire de la Marche d’AncĂŽne. Quand il fut en Ăąge de choisir un Ă©tat de vie, sa premiĂšre pensĂ©e fut de se faire chartreux : mais quelques relations qu’il eut avec les Franciscains le dĂ©cidĂšrent Ă  entrer dans leur ordre. Il fut, dĂšs son noviciat, le modĂšle des vertus hĂ©roĂŻques. Il ne donnait que trois heures au sommeil et passait le reste de la nuit Ă  prier au pied du crucifix.

Il eut d’immenses succĂšs, en Allemagne, dans une seule ville, un grand nombre de jeunes gens, entraĂźnĂ©s par ses exemples embrassĂšrent la vie religieuse. Une fois, des hĂ©rĂ©tiques tentĂšrent de l’empoisonner ; mais voyant le plat se briser, au seul signe de la croix fait par le saint, ils s’Ă©criĂšrent : « Le doigt de Dieu est lĂ  Â», et ils se convertirent. En NorvĂšge et au Danemark, il administra le baptĂȘme Ă  un grand nombre. À Prague, des personnes lui promirent de se convertir s’il faisait un miracle. AprĂšs avoir invoquĂ© Dieu et fait le signe de la croix, il avala un breuvage empoisonnĂ© sans n’en ressentir aucun mauvais effet.

De retour en Italie, ayant affaire Ă  un batelier qui refusait de lui faire traverser le PĂŽ, Jacques n’hĂ©sita pas, Ă©tendit son manteau sur le fleuve et vogua heureusement vers l’autre rive.

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