📜 Fête des saints : Catherine Labouré (Vierge, religieuse des Filles de la Charité, († 1876), Sylvestre Ier (33e pape, 314-335), Colombe de Sens ( Vierge et martyre) 📜 Fête le 31 Décembre

📜 Fête des saints : Catherine Labouré (Vierge, religieuse des Filles de la Charité, († 1876), Sylvestre Ier (33e pape, 314-335), Colombe de Sens ( Vierge et martyre) 📜 Fête le 31 Décembre

Les saints du jour

Catherine Labouré — Wikipédia

Sœur Catherine Labouré, née Zoé Labouré le 2 mai 1806 à Fain-lès-Moutiers1 en France et décédée le 31 décembre 1876 à Paris. Membre de la congrégation des Filles de la charité, elle a fait part à son confesseur, le père Aladèle, des apparitions de la Vierge Marie qu’elle dit avoir eues en juillet, novembre et décembre 1830 durant son noviciat (appelé séminaire chez les Filles de la charité) en la chapelle de son couvent de la rue du Bac à Paris.

Cet événement est à l’origine de la diffusion de la « Médaille miraculeuse », qui est diffusée à un très grand nombre d’exemplaires (plusieurs millions) en quelques années. Cette médaille est toujours portée de nos jours par de nombreux catholiques.

Catherine est béatifiée en 1933, puis canonisée en 1947 par Pie XII. La fête liturgique de Sainte Catherine Labouré est commémorée par la famille vincentienne le 28 novembre et par l’Église catholique (martyrologe romain) le 31 décembre2,3.


Sainte Catherine Zoé Labouré Vierge, religieuse des Filles de la Charité (1806-1876)


SAINTE CATHERINE LABOURÉ – Magnifique BIOGRAPHIE / Michel-Marie Zanotti-Sorkine


Apparitions de l’Immaculée, rue du Bac, en 1830. Catherine Labouré jeune novice des Soeurs de la Charité bénéficiera de 3 apparitions de la Vierge qui lui révèlera la médaille miraculeuse.


La Vierge lui apparut a plusieurs reprises , une vie de labeur ponctuée des soubresauts de l’histoire de France , L’histoire de la Medaille miraculeuse.

« Quand la sainte Vierge envoie une souffrance, c’est une grâce qu’elle nous fait. » Soeur Catherine Larbouré (décembre 1876)


Français, English, Italiano, Español, Portugues Disséminés dans le monde entier, des millions de personnes portent. autour du cou la Médaille Miraculeuse. Signe lumineux de Marie pour communiquer son coeur à tous les hommes et révéler ainsi l’amour de Dieu pour eux, la Médaille est le message dont Catherine Labouré fut, comme on le sait, la première destinataire. Un message toujours actuel puisqu’il est celui de l’Évangile.

Certes, ce programme captivant tourné en grande partie rue du Bac, à Paris, nous raconte la belle histoire de la Médaille Miraculeuse mais, bien au-delà, il nous convie également à la mieux connaître en détaillant avec précision ses différents symboles. II répond ainsi aux nombreuses questions que se posent celles et ceux qui possèdent la médaille ou s’apprêtent à l’acquérir.

« La belle histoire de la Médaille Miraculeuse » lève le voile et nous permet de comprendre le sens profond du signe que nous a laissé Marie sous l’aspect d’un centimètre de métal: Voir pour nous conduire à voir ce que l’on ne voit pas. Un programme fascinant qui se regarde avec passion et qui nous convainc que si la Foi est le divin privilège de certains, l’Amour, lui, est bien l’affaire de tous. Réalisateurs : Armand ISNARD
Producteurs : CAT PRODUCTIONS


Le baptême de l’empereur Constantin par le pape Sylvestre

Saint Sylvestre, 33e pape (314-335)

Son long pontificat de vingt et un ans, célèbre à divers titres, l’est surtout par le concile de Nicée, le baptême de Constantin et le triomphe de l’Église. Le baptême de Constantin est reporté à une époque plus tardive par de nombreux auteurs ; mais des témoignages non moins nombreux et non moins sérieux placent le baptême de ce grand empereur sous le règne de saint Sylvestre, et le Bréviaire romain confirme cette opinion.

Constantin, encore païen et peu favorable aux chrétiens, dont il ignorait complètement la doctrine, fut atteint d’une sorte de lèpre qui lui couvrit tout le corps. Une nuit, saint Pierre et saint Paul, éclatants de lumière, lui apparurent et lui ordonnèrent d’appeler le pape Sylvestre, qui le guérirait en lui donnant le baptême. Le pape, en effet, instruisit le royal néophyte et le baptisa. Le règne social de Jésus-Christ commençait ; la conversion de Constantin allait avoir pour heureuse conséquence celle de l’univers.


Sylvestre Ier — Wikipédia

Sylvestre Ier ou Silvestre Ier (en latin Sylvestrus/Silvestrus et en grec Σίλβεστρος), né à Rome et mort dans la même ville le 31 décembre 335, est un évêque de Rome qui accède à l’épiscopat le 31 janvier 314.

Cet épiscopat, long de vingt-deux ans, contemporain du règne de l’empereur Constantin Ier ainsi que des conciles d’Arles et Nicée, est traversé par la crise donatiste et les débuts de la crise arienne, autant d’événements dans lesquels Sylvestre semble n’avoir joué qu’un rôle insignifiant ce qui n’empêche pas que, du fait des largesses impériales, Rome commence à revêtir alors l’aspect d’une ville chrétienne.

Pour palier cet effacement à une époque charnière de l’histoire de l’Église, des épisodes légendaires ont, dès le Ve siècle, dressé de Sylvestre un portrait idéalisé développé notamment par des Actes de Silvestre qui connaissent une large diffusion. L’évêque de Rome y est présenté comme le baptiseur de Constantin dans une scène qui magnifie le rôle de la papauté et sert de base pour forger la Donation de Constantin qui fonde juridiquement le pouvoir temporel des papes durant tout le Moyen Âge.

Selon le comput de la tradition catholique, il est le 33e pape. Il est célébré comme saint le 31 décembre dans l’Église catholique romaine et le 2 janvier dans l’Église orthodoxe.



Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens (Yonne, France)

Sainte Colombe, Vierge et martyre à Sens († 274)

Née en Espagne de famille royale et de parents païens, Colombe consacre sa vie à Jésus Christ. Avec quelques fidèles, elle prend le chemin de la Gaule. Après avoir reçu le baptême à Vienne (en Dauphiné), elle se rend au pays de Sens où la religion est très florissante. Modèle de pureté et de courage, elle subit le martyre le 31 décembre 274, pour affirmer sa foi et conserver sa virginité.

Source : Saint-Denis-lès-Sens


Colombe de Sens — Wikipédia

Colombe de Sens (° vers 257 – †273) est née en Espagne ; elle meurt décapitée à Sens près d’une fontaine dite fontaine d’Azon, sous l’empereur romain Aurélien.

Elle est célébrée comme sainte par l’Église catholique et est honorée à ce titre le 31 décembre.

Vénération

Clotaire II fit construire une abbaye (démolie à la révolution) au VIIe siècle sur les lieux présumés de son martyre : l’Abbaye Sainte-Colombe de Saint-Denis-lès-Sens. Saint Thomas Becket y vécut de 1165 à 1170.

L’église Sainte-Colombe de Cologne, ou Sankt Kolumba en allemand, construite en 980, est également consacrée à cette martyre chrétienne.


Lieux dédiés à Ste Colombe à Sens et à proximité (Sainte-Clément et Saint-Denis-lès-Sens): le tracé des arènes, lieu de son emprisonnement – La Fontaine d’Azon, lieu de sa décapitation – L’abbaye Ste-Colombe, lieu de son ensevelissement et de la présence de ses reliques


📜 Fête des saints : Thomas Becket (Archevêque de Cantorbéry, † 1170), David (Fils de Jessé – Roi de Juda et d’Israël (10e s. av JC.)📜 Fête le 29 Décembre

📜 Fête des saints : Thomas Becket (Archevêque de Cantorbéry, † 1170), David (Fils de Jessé – Roi de Juda et d’Israël (10e s. av JC.)📜 Fête le 29 Décembre


Les saints du jour


Saint Thomas Becket (Archevêque de Cantorbéry, † 1170)

Thomas de Cantorbéry naît à Londres le 21 décembre 1117.  

Par son courage indomptable à défendre les droits de l’Église, il est devenu l’un des plus célèbres évêques honorés du nom de saints et de martyrs. Dès sa jeunesse, il fut élevé aux plus hautes charges de la magistrature ; mais l’injustice des hommes détacha du monde ce cœur plein de droiture et de sincérité, et il entra dans l’état ecclésiastique. Là encore, son mérite l’éleva aux honneurs, et le roi Henri II le nomma son chancelier. Il ne fit que croître en vertu, donnant le jour aux affaires et passant la meilleure partie de la nuit en oraison. Il n’était que le distributeur de ses immenses revenus : les familles ruinées, les malades abandonnés, les prisonniers, les monastères pauvres, en avaient la meilleure part.


Thomas Becket — Wikipédia

Thomas Becket, ou Thomas À-Becket ou Thomas de Londres dit saint Thomas de Cantorbéry, (Cheapside, Londres, 21 décembre 11201Cantorbéry, 29 décembre 1170) fut archevêque de Cantorbéry de 1162 à 1170. Il engagea un conflit avec le roi Henri II d’Angleterre sur les droits et privilèges de l’Église. Il sera finalement assassiné par des partisans du roi. Il fut canonisé en 1173 dans la cathédrale de Canterbury, devenue lieu de pèlerinage.


C’est le meurtre d’un archevêque, sur l’autel de sa cathédrale, que nous raconte aujourd’hui Franck Ferrand. C’était le 29 décembre 1170 : l’archevêque de Cantorbéry, Thomas Becket, était assassiné. Ce crime – l’un des plus célèbres du Moyen-Age, nous replonge dans l’Angleterre d’Ivanhoé et de Robin des Bois.

Pour en parler, Franck Ferrand a convié à nous rejoindre un grand connaisseur des Plantagenêt : le professeur Martin Aurell.

Invité :

Martin Aurell, Professeur d’histoire du Moyen-âge à l’Université de Poitiers, membre de l’Institut Universitaire de France


In episode 25 of 5 Minute Biographies, we take a brief look at the life of a man whose rose from nothing to become Archbishop of Canterbury, only to be killed by a King who couldn’t get what he wanted – Thomas Becket.

Want to know more? Check out Thomas Becket: Warrior, Priest, Rebel, Victim: A 900-Year-Old Story Retold by John Guy at Amazon: https://geni.us/i9xMNkl



This lecture will explore how the influence of Thomas Becket permeated city life in medieval London. A lecture by Professor Caroline Barron,  Royal Holloway, University of London 25 February 2020 6:00pm UK Time https://www.gresham.ac.uk/lectures-an… ‘St Thomas has adorned…London by his rising and Canterbury by his setting’.

This lecture will explore how the influence of Thomas Becket permeated city life in medieval London until Henry VIII ordered the destruction of his shrine and the removal of his name from all liturgical books. It will include consideration of the first stone bridge over the Thames made possible by offerings in the chapel dedicated to him; the hospital in Southwark; and the Becket family home in Cheapside (later the hall of the Mercers’ Company).



Saint David, Fils de Jessé – Roi de Juda et d’Israël, Ancien Testament (Xe s. av JC.)

Les Églises d’Orient célèbrent le saint roi-poète qui est la figure messianique du Christ, et dont les psaumes sont la base même de la prière liturgique depuis des millénaires. Après avoir gravement offensé la loi divine, il manifesta un repentir exemplaire.

Pour un approfondissement, lire :
Premier Livre de Samuel (chapitres 16 à 31) ;
Deuxième livre de Samuel (chapitres 1 à 24) ;
Premier livre des Rois (chapitres 1 et 2) ;
Premier livre des Chroniques (chapitres 3, 11 à 29).


David (en hébreu : דָּוד, qui signifie « Bien-aimé ») est un personnage de la Bible, patriarche et deuxième roi d’Israël et Juda qui est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l’un des deux fondateurs de l’ancien État israélite.

Le personnage biblique de David est également présent dans le Coran. Il y figure sous le nom de Daoud, le prophète-roi.


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Le roi David est l’histoire d’un roi Shepard oint par le Seigneur pour succéder à Saül pour sa désobéissance. David remporte de nombreuses batailles avant qu’un jour tombant amoureux de Bethsabée – la femme d’un de ses officiers. Ensemble, leur union produit un fils qui, un jour grandir pour devenir Salomon le Grand…


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Après Adam, Joseph et Moïse, c’est à David que s’intéresse ce quatrième volet de la série d’Avent de La foi prise au mot sur les personnages de la Bible qui préfigurent le Christ. David, dernier fils de Jessé, est reconnu et oint par le prophète Samuel. Plus tard, c’est lui qui se propose de combattre le géant philistin Goliath et en vient à bout avec pour seule arme sa fronde. Mais que sait-on de plus sur ce roi d’Israël que le Seigneur a mis à la tête de son peuple ?

Pourquoi fait-il partie de ces personnages qui préfigurent le Christ ? Pourquoi la tradition reconnaît-elle en lui une préfigure et non en Saül, son prédécesseur, ou en Salomon, son sage successeur ? Pour répondre à ces questions, le père Philippe Lefebvre (o.p.), professeur d’Ancien Testament à l’Université de Fribourg, en Suisse, continue d’apporter son éclairage comme il le fait depuis le début de cette série. Il est cette fois-ci accompagné d’Éléna Di Pede, professeur d’Ancien Testament à l’Université de Lorraine.
La Foi prise au Mot du 22/12/2013.


Deux siècles après la réalisation de la stèle du Pharaon Mérenptah (en -1210) qui confirme, de façon irréfutable, la présence des Israélites dans le pays de Canaan (= région israélienne), viennent les rois David et Salomon. Or, les chercheurs ont désormais la quasi-certitude que les épisodes bibliques relatifs au roi David ont été écrits durant son règne ou peu après, du fait de leur précision historique (confirmée par l’archéologie) et de la preuve (abécédaire de Zayit) que des scribes se trouvaient partout en Israël au Xème siècle avant J.-C..

En effet, l’existence du roi David et le fait que plusieurs rois juifs sont issus de lui sont prouvés par l’archéologie (stèle de Tel Dan). La puissance des rois David et Salomon, rois d’une grande nation israélienne unifiée à travers le culte du Dieu unique, est aussi prouvée par l’archéologie. Le gigantesque complexe royal mis au jour par l’archéologue Eilat Mazar confirme que le royaume de David existait et était aussi prospère que le dit la Bible.

De plus, Salomon, roi bâtisseur, a commandé, selon la Bible, la construction des murailles de Jérusalem, Hatsor, Meguiddo et Guézer (1Rois 9:15 : « Voici ce qui concerne ceux que le roi Salomon astreignit à la corvée pour bâtir la maison du SEIGNEUR et sa propre maison, le Millo et la muraille de Jérusalem, Hatsor, Meguiddo et Guézer. »). Or, l’archéologie le confirme également, puisque la même entrée massive à triple tenaille, flanquée de deux tours et d’une muraille à casemates, ce qui est sans précédent ailleurs et dans l’Histoire, a été retrouvée au sein des murailles de ces 4 villes.

Cela prouve non seulement la prospérité du royaume de Salomon (qui put se permettre de telles entrées massives en tant d’exemplaires), mais aussi l’étendue et l’unité de son royaume, et donc du même coup, la fiabilité de la Bible. On est certain que ces portes datent du règne de Salomon, car on observe des traces d’incendie causées par les attaques du Pharaon Sheshonq Ier (qui attaqua Roboam, le fils de Salomon, cinq ans après la mort de ce dernier selon 1Rois 14:25-26), ce que confirment les inscriptions égyptiennes sur le temple de Ramsès III à Karnak et qui datent cet événement de 925 avant J.-C.

Autre exemple : la Bible décrit très précisément le Temple de Salomon, temple unique (pour le Dieu unique), dont les ruines n’ont pu être exhumées en raison de leur emplacement (sous le Dôme du Rocher). Or, la description qu’en fait la Bible est tout à fait réaliste, car le plan de sol, les dimensions et les décorations (les chérubins) correspondent presque exactement au Temple d’Ayn Bara (Syrie) qui lui est antérieur.

Quant aux rites du Temple décrits dans la Bible, on sait qu’ils étaient réellement pratiqués, puisque la secte samaritaine continue de les pratiquer en Palestine depuis 2000 ans. Dernière remarque : au cours du documentaire, on assiste à un exemple flagrant de mauvaise foi et de fanatisme de la part de l’archéologue athée Israel Finkelstein : il se base sur certaines analyses au radio-carbone pour dire que le complexe royal découvert par Eilat Mazar ne serait pas celui de David mais serait postérieur de quelques années (il serait donc celui du roi Omri) et s’abrite derrière cet argument pour ne pas tenir compte de ceux qui sont d’un autre avis.

Or, il omet soigneusement de préciser que d’autres analyses au radio-carbone, tout aussi sérieuses, datent ce complexe précisément du temps des rois David et Salomon, divergence en rien étonnante eu égard à la marge d’erreur de ce genre de test. Et il se garde bien de préciser, car cela contredit sa thèse sur la petitesse du royaume de David et Salomon, que la capacité des rois David et Salomon à disposer d’un grand complexe royal est tout à fait attestée par les entrées massives à triple tenaille qui elles, sans doute possible, datent du roi Salomon.

Enfin, l’abécédaire de Zayit, qui date du siècle de David, parle d’un roi fils de David (« issu de la Maison de David ») décédé suite à une invasion. Il s’agit de Roboam (déjà victime de l’invasion et du pillage du pharaon Sheshonq Ier) ou de son fils. Or, comment le roi Omri, qui vient peu de temps après eux et à la suite de tant de dévastations, aurait-il pu se permettre le complexe royal que Finkelstein préfère lui attribuer ?


📜 Fête des saints : Innocents (martyrs), Gaspard del Bufalo (Prêtre et fondateur des « Missionnaires du Précieux Sang »), Caterina Volpicelli (Vierge et fondatrice des ‘Servantes du Sacré Cœur’)📜 Fête le 28 Décembre

📜 Fête des saints : Innocents (martyrs), Gaspard del Bufalo (Prêtre et fondateur des « Missionnaires du Précieux Sang »), Caterina Volpicelli (Vierge et fondatrice des ‘Servantes du Sacré Cœur’)📜 Fête le 28 Décembre


Les saints du jour



Les Saints Innocents, Martyrs (Fête)

Les enfants de Bethléem constituent les prémices de la rédemption de Jésus-Christ. C’est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre ce crime.

St Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cet horrible massacre : « Les mères s’arrachaient les cheveux ; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes ; elles ne savaient pas se taire, n’ayant pas appris à craindre. C’était un combat entre la mère et le bourreau ; l’un saisissait violemment sa proie, l’autre la retenait avec effort…

Une voix se faisait entendre : “Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d’enfants pour vous débarrasser d’un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe !” Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel. »

St Jean, dans son Apocalypse, nous montre les saints Innocents entourant le trône de l’Agneau parce qu’ils sont purs, et Le suivant partout où Il va. « Demanderez-vous, dit saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu ? Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés. La bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d’Hérode ?

Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu’à cause de Lui ? Les yeux de l’homme ou de l’ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce divine s’est plu à les enrichir, aussi l’Église a-t-elle établi leur fête au plus tard dès le second siècle. »



Jour des Saints Innocents — Wikipédia

Le Jour des Saints Innocents est la commémoration d’un épisode du christianisme : le massacre des enfants de moins de deux ans nés à Bethléem (Judée), ordonné par le roi Hérode Ier le Grand afin de se défaire du nouveau-né Jésus de Nazareth qu’il considérait comme un potentiel rival.

Il est diversement célébré dans le monde hispanique le 28 décembre, tant du point de vue religieux que de manière païenne, festive ou humoristique, selon les régions d’Espagne ou les pays sud-américains.


Massacre des Innocents — Wikipédia

Le massacre des Innocents est un épisode relaté dans l’Évangile selon Matthieu en même temps que la fuite en Égypte : le meurtre de tous les enfants de moins de deux ans dans la région de Bethléem. Selon le récit évangélique, ce massacre a été commis sur l’ordre d’Hérode, craignant l’avènement d’un roi des Juifs annoncé par ses propres devins, ou mages, dans la période même de la naissance de Jésus. L’ensemble des Églises les honore comme martyrs au cours du Jour des Saints Innocents ; cet événement est fêté le 28 décembre en Occident et en Orient catholique, et le 29 décembre en Orient orthodoxe.


Saint Matthieu raconte dans son Evangile comment le Roi Hérode ordonna de tuer tous les enfants de moins de deux ans dans la région de Bethléem, par crainte du nouveau « Roi des Juifs ».


Pour montrer l’horreur du massacre des saints innocents, le peintre Nicolas Poussin met en œuvre dans ce tableau toutes les ressources possibles. Un œuvre commentée par le bibliste Régis Burnet.


Saint Gaspard (Gaspare) del Bufalo, Prêtre et fondateur des « Missionnaires du Précieux Sang »

Le 15 août 1815, il fonde la Congrégation des « Missionnaires du Précieux Sang », qui auront des hommes de grande sainteté comme le serviteur de Dieu Jean Merlini, Jean Mastai Ferretti, le futur Pie IX.

En 1834, il aide à la fondation des « Sœurs Adoratrices du Sang du Christ », avec sainte Maria De Mattias. Il combattit les sociétés secrètes, en particulier la maçonnerie. En dépit des menaces et des attaques sur sa propre vie, il ne cessa de prêcher ouvertement contre ces sectes, terrain fertile pour la laïcité athée.

Mais un autre fléau se propageait sur les états pontificaux, comme aussi dans d’autres régions : le brigandage. Léon XII (Annibale Sermattei Della Genga, 1823-1829), sur les conseils du Card. Belisario Cristaldi, leur envoya Gaspard, avec pour seules armes le crucifix et la miséricorde évangélique, qui réussit à réduire le terrible fléau sur la périphérie de Rome et à rétablir la paix et la sécurité parmi la population.

Il meurt à Rome le 28 décembre 1837. St Vincent Pallotti vit son âme monter au ciel sous la forme d’une étoile et Jésus venir le chercher.

Son corps repose à Rome en l’église de Santa Maria in Trivio, qui se trouve près de la fontaine de Trévi.

Gaspare del Bufalo a été béatifié, le 18 décembre 1904, par saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) et canonisé, le 12 juin 1954, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).


Gaspard del Bufalo — Wikipédia

Saint Gaspard del Bufalo (en italien Gaspare), né à Rome le 6 janvier 1786 et décédé le 28 décembre 1837, est un prêtre italien, prédicateur, fondateur des missionnaires du Précieux-Sang et inspirateur de la fondation des Sœurs adoratrices du Sang du Christ par sainte Maria De Mattias. Il refusa de prêter le serment de fidélité à Napoléon Ier. Canonisé en 1954, il est liturgiquement commémoré le 28 décembre.


Saint Gaspard, prêtre – Infos sur le saint du jour – Vatican News


Sainte Caterina Volpicelli, Vierge et fondatrice des ‘Servantes du Sacré Cœur

Avec les premières Zélatrices, le 1er juillet 1874, Catherine fonda le nouvel Institut des ‘Servantes du Sacré Cœur’ d’abord approuvé par le card. archevêque de Naples, Sisto Riario Sforza, et, ensuite, le 13 juin 1890, par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) qui lui accorda ‘Le Décret de Louange’.

Préoccupée de l’avenir de la Jeunesse, elle ouvrit une Ecole pour les orphelins dénommée ‘orfanatrofio delle Margherite’, fonda une bibliothèque circulante et institua l’Association des filles de Marie, avec le suivi sage de la Vénérable Maria Rosa Carafa di Traetto (morte en 1890).
En un temps record, elle ouvrit d’autres maisons, à Naples (Palazzo Sansevero et près de l’Église de la Sagesse), à Ponticelli, où les ‘Servantes du Sacré Cœur’ se distinguent dans l’assistance des victimes du choléra en l884, à Minturno, à Meta di Sorrento et à Rome.
Le 16 mai 1884, le nouvel archevêque de Naples, le card. Giuliano Sanfelice, o.s.b. consacra le sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus, que Catherine Volpicelli fit ériger à côté de la maison généralice de ses œuvres, le destinant particulièrement à l’adoration réparatrice demandée par le Pape pour le soutien de l’Église, dans une période difficile pour la liberté religieuse et pour l’annonce de l’Evangile.
La participation de Catherine au premier Congrès Eucharistique National, célébré à Naples en 1891, du 19 au 22 novembre, fut l’acte culminant de l’apostolat de la Fondatrice des ‘Servantes du Sacré Cœur’. A cette occasion, elle offrit une riche exposition d’objets sacrés destinés aux Églises pauvres, elle organisa l’Adoration eucharistique dans la cathédrale et fut l’animatrice de ce grand mouvement d’âmes qui se termina par l’impressionnante « confession et communion générale« .

Caterina Volpicelli s’éteignit à Naples le 28 décembre 1894, offrant ainsi sa vie pour l’Église et pour le Saint Père.
La cause de béatification et de canonisation de l’insigne témoignage de la charité du Cœur du Christ, après l’instruction du Procès ordinaire pendant les années 1896-1902 à la Curie Ecclésiastique de Naples, fut officiellement introduite près de la Sainte Congrégation des Rites le 11 janvier 1911.
Le 25 mars 1945 le pape Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) en déclarant l’héroïcité des vertus, lui attribua le titre de Vénérable.
Le 29 avril 2001 saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005) la béatifiait.
Le 26 avril 2009 le pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger, 2005-2013) la proclamait Sainte.


Catherine Volpicelli — Wikipedia

Catherine Volpicelli (Naples , 11 janvier 1839Naples, 28 décembre 1894) est une religieuse italienne fondatrice des servantes du Sacré-Cœur et reconnue sainte par l’Église catholique.


📜 Fête des saints et Bienheureux : Saint Jean Apôtre et évangéliste, Odoardo Focherini, Sára Salkaházi 📜 Fête le 27 Décembre

📜 Fête des saints et Bienheureux : Saint Jean Apôtre et évangéliste, Odoardo Focherini, Sára Salkaházi 📜 Fête le 27 Décembre


Les saints du jour



Jean (apôtre) — Wikipédia

Jean (grec : Ἰωάννης ; araméen ܝܘܚܢܢ ܫܠܝܚܐ, Yohanan Shliha, Jean l’apôtre ; hébreu : יהוחנן, Yehohānan) est un Juif du Ier siècle devenu disciple de Jésus.

Dans les évangiles synoptiques (évangile de Marc, évangile de Matthieu et évangile de Luc) et le livre des Actes des Apôtres, ainsi que dans une fin ajoutée à l’Évangile de Jean, « Jean fils de Zébédée » apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres (Mc 3. 16-19 [archive], Mt 10. 2-5 [archive] et Lc 6. 13-16 [archive]), avec son frère Jacques dit le Majeur.

La tradition chrétienne attribue à l’apôtre Jean l’Évangile de Jean (elle identifie l’apôtre au « disciple que Jésus aimait »), ainsi que trois épîtres, et l’Apocalypse, dont l’auteur se présente comme ayant reçu une vision de Jésus-Christ dans l’île de Patmos : c’est le corpus johannique. Cependant, cette paternité est contestée par un grand nombre d’historiens modernes. Certains assimilent l’auteur de l’évangile dit « selon Jean » à une « école johannique » établie à Éphèse ou encore à un personnage surnommé Jean le Presbytre, distinct de l’apôtre Jean.


Saint Jean, Apôtre et évangéliste († v. 103)

Jean occupe une place de choix et dans l’Évangile et au sein du collège apostolique.

Représentant l’Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin Maître.

Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration. Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette charité et cette science des choses de Dieu, qu’il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’être le seul, parmi les apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.

« Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère :Femme, voici ton fils.Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)     

L’Apôtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, représentait l’humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il était juste que saint Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l’un des premiers, les joies pures de la Résurrection. Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, saint Jean fut le seul à Le reconnaître. C’est le Seigneur, dit-il à Pierre. Jean était donc bien, comme tout l’Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.



Présentation du destin unique d’un simple pêcheur de Galilée, disciple de Jean-Baptiste à l’adolescence, apôtre bien aimé du Christ Jésus pendant 3 ans, fils de la Vierge Marie après la Croix pendant 20 ans, enseignant à Ephèse pendant 40 ans, qui va devenir après la vision de l’Apocalypse à Patmos le plus grand « Théologien », écrivant en son vieil âge les trois Épîtres qui révèlent que « Dieu est amour » et l’Évangile qui expose en plénitude le mystère de l’Incarnation et qui clôt définitivement la Révélation.


Cette semaine, la Foi prise au mot achève une série de quatre ans sur les quatre évangiles. Après avoir vu les trois évangiles de Matthieu, Marc et Luc proposés par la liturgie année après année, nous terminons par l´évangile qui est lu pour les grandes fêtes : celui de Jean. Cela sera pour nous l´occasion de faire le point sur ce texte : qui l´a écrit ? Comment est-il composé ? Quelle est sa théologie ?

C´est donc une émission pour entrer dans la lecture que je vous propose en compagnie de mes deux invités : le père Luc Devillers, dominicain, qui enseigne l’exégèse du Nouveau Testament à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, en particulier les écrits johanniques, et le père Yves Simoëns, jésuite, professeur d’exégèse biblique, qui enseigne l’Écriture Sainte aux facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres) et à l’Institut Biblique Pontifical de Rome, où il est intervient sur saint Jean.
La Foi prise au Mot du 05/11/2017.







Bienheureux Odoardo Focherini, Journaliste martyr du nazisme « Juste parmi les nations »

En 1955, on lui a décerné la médaille d’or du Mérite de la République italienne.
En 1969, il a été inscrit dans le livre des « Juste parmi les nations » à Yad Vashem.
En 1996, la phase diocésaine du procès en béatification a été lancée, puis la cause est passée à la phase romaine en 1998. Le 10 mai 2012 le pape Benoît XVI l’a déclaré martyr et vénérable.

Odoardo Focherini a été béatifié le 15 juin 2013 à Carpi (dans la province de Modène) sa ville natale. La cérémonie de béatification a été présidée par le card. Angelo Amato S.D.B., préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui représentait le Pape François (Jorge Mario Bergoglio).
« Le bienheureux Odoardo n’a pas hésité à faire passer en premier le bien de ses frères en offrant sa propre vie », a souligné le cardinal.
Durant la seconde guerre mondiale, Odoardo Focherini, grâce à une organisation clandestine et à l’appui de la Curie épiscopale, avait réussi à sauver 105 juifs de la déportation nazie.


Odoardo Focherini — Wikipédia

Odoardo Focherini (né le 6 juin 1907 à Carpi, dans la province de Modène et mort le 27 décembre 1944 à Hersbruck) est un entrepreneur et intellectuel italien, ayant reçu la médaille d’or du Mérite de la République italienne et le titre de Juste parmi les nations, pour avoir été actif en faveur des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, pour lequel il a été arrêté et est mort au camp de concentration de Hersbruck, en Allemagne. Sa béatification a été célébrée le 15 juin 2013 à Carpi.

Béatification

En 1996, la phase diocésaine du procès en béatification a été lancée, puis la cause est passée à la phase romaine en 1998.

Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI l’a déclaré martyr et vénérable.

Sa béatification a été célébrée le 15 juin 2013. La cérémonie s’est déroulée à Carpi et a été présidée par le cardinal Angelo Amato, au nom du pape François.





Bienheureuse Sára Salkaházi, Religieuse et martyre

Sára Salkaházi naît le 11 mai 1899 à Kassa (Kosice, Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).

Elle lutte contre l’idéologie nazie avec ses capacités d’écrivain. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’Institut des Sœurs de l’Assistance, dont elle fait partie, accueille les Juifs persécutés dans ses maisons, sauvant environ mille personnes, dont une centaine doivent la vie à sœur Sára qui était directrice des Collèges des Filles Ouvrières.

Sœur Sára Salkaházi a été béatifiée à Budapest (1re béatification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter Erdő, primat de Hongrie, sous Benoît XVI, le 17 septembre 2006.

Chaque année, le 27 décembre, à l’occasion de l’anniversaire de son martyre, les Sœurs du service social organisent un service commémoratif à la lueur des bougies sur le quai du Danube pour Sœur Sára Salkaházi. L’offrande volontaire de leur première martyre sauva non seulement de nombreux juifs persécutés, mais aussi sa communauté religieuse.


Sára Salkaházi — Wikipédia

Sára Salkaházi, née le 11 mai 1899 à Kassa et morte le 27 décembre 1944 à Budapest, est une religieuse catholique hongroise des sœurs du Service Social qui a sauvé la vie d’une centaine de Juifs pendant la Shoah, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle a été reconnue comme Juste parmi les nations par le mémorial de Yad Vashem et béatifiée le 17 septembre 2006 par le pape Benoît XVI1.


SÁRA SALKAHÁZI — POŽEHNANIE SOCHY
A 90. VÝR. ZALOŽENIA SPOLOČNOSTI SOCIÁLNYCH SESTIER
KOŠICE — KATEDRÁLA 12. MÁJA 2013

📜 Fête des saints : Étienne (1er martyr), Zosime (41e Pape), Denys (25e Pape), Euthyme (évêque), Vincente-Marie López y Vicuña (vierge, fondatrice) 📜 Fête le 26 Décembre

📜 Fête des saints : Étienne (1er martyr), Zosime (41e Pape), Denys (25e Pape), Euthyme (évêque), Vincente-Marie López y Vicuña (vierge, fondatrice) 📜 Fête le 26 Décembre

Les saints du jour



Saint Étienne, Premier Martyr (Ier siècle)

Étienne fut-il disciple de Jésus-Christ ou converti par les prédications des Apôtres ? On l’ignore, mais il est certain qu’il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d’être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère.

Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes : 

  1. Il était plein de foi, parce qu’il croyait fermement tous les mystères et qu’il avait une grâce spéciale pour les expliquer.
  2. Il était plein de sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche.
  3. Il était plein de grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute céleste et un parfait amour de Dieu.
  4. Il était plein de force, comme son martyre en fut la preuve éloquente.
  5. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu’il avait reçu au cénacle par l’imposition des mains des Apôtres.

Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d’abondants fruits de salut. Étienne, élevé à l’école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté.


Étienne (martyr) — Wikipédia

Saint Étienne est un prédicateur juif du Ier siècle considéré a posteriori comme le premier diacre (protodiacre) et le premier martyr (protomartyr) de la chrétienté.

Étienne est un personnage des Actes des Apôtres (Ac), œuvre de Luc l’Évangéliste qui forme le cinquième livre du Nouveau Testament. Comme Philippe le Diacre, Étienne est présenté dans le récit, au début du chapitre 6 des Actes, dans l’épisode dit de l’Institution des Sept (Ac 6,1-7), Étienne et Philippe sont les deux principaux personnages des trois chapitres suivants. Étienne est connu comme « Étienne le Protomartyr », « (le) protomartyr Étienne » ou « Étienne protomartyr » car il est regardé, par les chrétiens, comme le premier martyr. Il fait aussi partie des Septante disciples choisis par Jésus-Christ.

Fêtes et célébrations

Saint Étienne est fêté par l’Église catholique le 26 décembre, et par les Églises chrétiennes d’Orient le 27 décembre, et encore le 2 août (translation de ses reliques) par l’Église catholique ainsi que par les Églises chrétiennes d’Orient.

Il est considéré comme un saint également par les Églises anglicane, luthériennes ainsi que l’Église de l’Orient.

Sa fête, le 26 décembre, est fériée en Allemagne, en Autriche, en Irlande, en Italie, au Royaume-Uni, au Luxembourg ainsi qu’en Moselle, en Alsace, en Catalogne et dans plusieurs cantons suisses.

Les églises stéphaniennes sont exceptionnellement nombreuses dans tous les pays de l’Europe. Notamment en France où le protomartyr a donné son nom à la ville de Saint-Étienne, dans la Loire, et à soixante-douze autres communes françaises, sans compter les formes occitanes telles que Saint-Estèphe  ou Saint-Estève.

Le village de Saint-Ail en Meurthe-et-Moselle est placé sous sa protection.

Étienne a également donné son nom à la cathédrale de Vienne, à celles de Sens, de Metz, de Châlons, à une quinzaine d’autres cathédrales en France et à de nombreuses églises.

Une des cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris porte son nom.

À Florence, il a été, depuis le Moyen Âge, le saint patron de l’Arte della Lana, la « corporation de la Laine », et sa statue figure dans une des niches d’Orsanmichele.


Beaucoup d’églises, de cathédrales, de villages, de villes (Saint-Étienne) et club de football (AS Saint-Étienne) portent son nom en France et dans le monde.


Saint-Étienne (homonymie) — Wikipédia


Premier martyr chrétien, saint Étienne s’est fait lapider à mort sous les yeux de Saul, le futur saint Paul.


Au cours de l’audience générale de ce mercredi, Benoît XVI évoque le témoignage et la prière du premier martyr de l’Eglise, saint Etienne, un des sept diacres choisis pour faire œuvre de charité auprès des plus vulnérables. Au moment de son martyre, raconté par les Actes des Apôtres, se manifestent encore une fois les relations fécondes entre la Parole de Dieu et la prière.


À première vue, cette lapidation de Saint Étienne d´Annibal Carrache, un peintre italien du début du 17e siècle, est bien un tableau religieux. Mais la victime semble à peine troublée, la lumière est si douce que l´on peut oublier la cruauté de cette lapidation. Le véritable héros du tableau n´est-il pas le paysage ? L´art ne semble-t-il pas prêt à s´affranchir des codes religieux ?
Pictura du 10/11/2018.


Lors de l’Angélus, le Pape François est revenu sur les similarités entre Jésus et Saint Etienne. Deux parcours marqués par la pière et le pardon.
Angelus du 26/12/2018.


Le 26 décembre, dans la vallée du Cedron, au pied de la colline où se dressait le Temple de Jérusalem, on fait mémoire du premier martyr chrétien. Une simple croix sur le rocher rappelle en effet l’endroit où, selon la tradition, Etienne a été lapidé.



Saint Zosime, Pape (41e) de 417 à 418

Zosime était Grec ; son père s’appelait Abram et sa famille était d’origine juive, convertie au christianisme.

Successeur d’Innocent Ier, il fut élu unanimement le 9 mars 417. À cette époque, Célestius, qui partageait les idées de Pélage, déjà condamné par saint Innocent, vint à Rome et porta son appel de la condamnation prononcée contre lui-même par le concile de Carthage.

On lit dans le martyrologe qu’il ordonna que les diacres porteraient des pâlies ou serviettes sur le bras gauche, d’où l’on conclut qu’il a établi le manipule. On lui attribue aussi divers usages et règlements, par exemple de bénir le cierge pascal dans les paroisses ; mais cette bénédiction est d’un temps plus reculé.
Il reste de Zosime treize lettres, qu’on trouve écrites avec beaucoup de vigueur et d’autorité. Les anciens ont fort loué la constitution de Zosime contre Pelage, dont il ne nous reste que quelques fragments ; elle est connue sous le nom de Tractoria Zosimi, nom générique donné aux lettres et décrets portés dans les provinces par les courriers publics et que quelques critiques croient devoir être appelés Tractatoria.


Zosime (pape) — Wikipédia



Saint Denys, pape (25e) de 260 à 268

Martyrologe Romain : À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 268 ou 269, saint Denys, pape. Après la persécution de l’empereur Valérien, il brilla par la rectitude de sa foi et de sa vertu : il consola les chrétiens dans l’affliction par ses lettres et sa présence; il racheta, moyennant rançon, ceux qui étaient captifs, et enseigna aux ignorants les bases de la foi.


Denys (pape) — Wikipédia


Saint Euthyme, évêque et martyr († 824)

Martyrologe Romain : À Sardes en Lydie, l’an 824, saint Euthyme, évêque et martyr. Plusieurs fois persécuté et exilé à cause du culte des saintes images, il fut, sous le règne de l’empereur Michel le Bègue et sur l’ordre de son fils Théophile, frappé à coups de fouet jusqu’à la mort, achevant ainsi son martyre.


Euthyme de Sardes — Wikipédia


Sainte Vicenta María López Y Vicuña, vierge, fond. (1847-1890)

Martyrologe Romain : À Madrid, en 1890, sainte Vincente-Marie Lopez Vicuña, vierge, qui fonda et répandit l’Institut des « Filles de Marie Immaculée », pour fournir une aide matérielle aux jeunes filles séparées de leur famille et engagées dans un service domestique.


Vincente-Marie López y Vicuña — Wikipédia

Vincente-Marie López y Vicuña (Cascante, 22 mars 1847Madrid , 26 décembre 1890) (en espagnol Vicenta María López y Vicuña) est une religieuse, fondatrice de la congrégation des religieuses de Marie Immaculée. Elle est considérée comme sainte par l’Église catholique.


Celebrando los 172 años del nacimiento de Santa Vicenta María.

Célébration des 172 ans de la naissance de Santa Vicenta María.


Breve representación biográfica de Santa Vicenta María para el festival del centro 2016.

Brève représentation biographique de Santa Vicenta María pour le festival du centre-ville 2016.

📜 Fête des saints : Jacob (Patriarche), Ancêtres de Jésus le Christ, Paule-Élisabeth Cerioli (Congrégation de la Sainte Famille) 📜 Fête le 24 Décembre

📜 Fête des saints : Jacob (Patriarche), Ancêtres de Jésus le Christ, Paule-Élisabeth Cerioli (Congrégation de la Sainte Famille) 📜 Fête le 24 Décembre


Les saints du jour


Saint Jacob, Patriarche du peuple juif

Jacob (hébreu : יעקב – ya`aqov = « Dieu a soutenu, protégé ») est un patriarche biblique qui aurait vécu entre les XVIIe et XVe siècles av. J.-C.

Il est le fils d’Isaac et Rébecca et le petit-fils d’Abraham. Il reçoit également le nom d’Israël après son combat avec l’ange (Gn 32,28).

Le Coran le dit prophète au lieu de patriarche et le nomme également Israël. Les enfants d’Israël, dans le Coran, représentent les enfants de Jacob.

Le livre de la Genèse au chapitre 32 parle mystérieusement d’un « homme » et la tradition y a vu l’ange de Dieu, parfois identifié à l’ange Gabriel. L’histoire de Jacob est racontée dans le Livre de la Genèse.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :

>>>  Jacob


Jacob (en hébreu : יעקב, Ya`aqob, « celui qui prend par le talon » ou « qui supplante » ; en arabe : يعقوب, Ya’qūb ou Ya’qob, « Dieu a soutenu » ou « protégé ») est un personnage de la Bible et du Coran. La Bible le connaît également sous le nom d’Israël et il est, après son père Isaac et son grand-père Abraham, l’un des trois patriarches avec lesquels Dieu contracte une alliance, lui promettant la terre qui portera désormais son nom.

Selon la Bible, Jacob, cadet d’une grossesse gémellaire, est le fils préféré de sa mère Rébecca. Il dérobe à son instigation la bénédiction que son père destinait à son frère Ésaü, dont il avait déjà obtenu le droit d’aînesse. Selon l’ordre de sa mère Rebecca, Jacob se réfugia chez son oncle Laban car son frère Esaü cherchait à le faire mourir. Jacob est exploité par Laban pendant vingt ans au cours desquels il épouse ses deux filles, Léa et Rachel.

Ces dernières ainsi que leurs servantes Zilpa et Bilha lui donneront douze garçons et une fille. Revenu sur la terre de ses pères, il se réconcilie avec son frère mais connaît bientôt une nouvelle épreuve lorsque ses fils, jaloux du traitement de faveur dont il fait bénéficier son fils Joseph, lui annoncent que celui-ci est mort. Il s’écoule vingt-deux ans avant qu’il ne le retrouve bien vivant à la tête du pays d’Égypte. Jacob s’y éteint mais sera inhumé dans la terre de ses ancêtres en Canaan dans la grotte du champ de Makpéla, le champ d’Abraham.

Jacob est aussi plusieurs fois évoqué dans le Coran et il y est désigné comme l’un des plus grands prophètes.

Jacob — Wikipédia

Jacob et Rachel au puits, peintre espagnol, XVIIe siècle.


André Wénin est un théologien et exégète belge, professeur émérite à l’université catholique de Louvain-la-Neuve, qui à travers ses différents livres rend la Bible accessible au grand public.

L’exégète André Wénin nous présente dans cette série de six séquences le cycle de Jacob.

André Wénin est né en Belgique wallonne et a étudié la philologie classique à l’université Notre Dame de la Paix de Namur. Il a poursuivi ses études en théologie sacrée à l’Université catholique de Louvain puis est parti à Rome se spécialiser en hébreu ancien et en exégèse à l’Institut biblique pontifical de Rome où il a passé son doctorat.

Ordonné prêtre pour le diocèse de Namur, il est devenu professeur de langues bibliques et d’exégèse de l’Ancien Testament à Louvain. Il enseigne également en tant que professeur invité la théologie biblique du Pentateuque à l’université grégorienne de Rome. Il a publié de nombreux ouvrages sur les premiers livres de la Bible, Genèse, Juges et Samuel dans lesquels il privilégie une analyse narrative qui facilite la lecture des textes, les centre sur l’humain et les rend accessibles tout en faisant sentir leur actualité. Parmi les principaux, on peut citer Pas seulement de pain.

Violence et alliance dans la Bible, Le livre des louanges. Entrer dans les psaumes, L’homme biblique. Lectures dans le Premier Testament, Joseph ou l’invention de la fraternité. Lecture narrative et anthropologique, Personnages humains et anthropologie dans le récit biblique, D’Adam à Abraham ou les errances de l’humain, qui tous mettent l’homme au coeur du Livre.


Tombeau des Patriarches — Wikipédia

Le tombeau des Patriarches est un monument construit durant la période du Second Temple sur un ensemble de grottes, situé dans la vieille ville d’Hébron, au sud-ouest de la Cisjordanie. Le monument abrite des cénotaphes construits au-dessus de tombes attribuées aux patriarches bibliques Abraham, Isaac, Jacob et à leurs épouses Sarah, Rébecca et Léa. Un édifice accolé au mur sud-ouest abrite un cénotaphe attribué à Joseph. Il est l’un des endroits les plus sacrés du judaïsme et selon la tradition juive, la caverne est aussi le lieu de sépulture d’Adam et Ève. C’est un lieu saint et un site de pèlerinage pour les religions monothéistes : judaïsme, christianisme et islam1.

Le lieu est identifié au site biblique de Machpéla acheté par Abraham pour y enterrer sa femme Sarah puis les autres membres de sa famille. Il est appelé dans la tradition juive « grotte de Machpéla », en hébreu מערת המכפלה (ma’arat ha-makhpela). En arabe, le lieu est appelé « sanctuaire d’Ibrahim » (الحرم الإبراهيمي (el har’am el Ibrahimi)), « sanctuaire de l’Ami » (الحرم الخليل (haram al-Khalil), ou « caverne » (المغارة (al-maghara)).

Un mur d’enceinte est construit autour du site à l’époque d’Hérode le Grand au Ier siècle av. J.-C. Les Byzantins l’ont ensuite transformé en église au Ve / VIe siècles, les musulmans en mosquée connue sous le nom de « mosquée d’Abraham » au VIIe siècle et ensuite les croisés en « église Saint-Abraham » au XIIIe siècle. Les cénotaphes datent des IXe siècle et XIVe siècle.

Aujourd’hui, on y trouve une synagogue et une mosquée.


Saints Ancêtres de Jésus le Christ

Martyrologe Romain : Commémoraison de tous les saints ancêtres de Jésus le Christ, fils de David, fils d’Abraham, c’est-à-dire les pères qui ont plu à Dieu, qui ont été trouvés justes et qui sont morts dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, mais après les avoir vues et saluées de loin, et c’est d’eux qu’est né le Christ selon la chair, Dieu béni au dessus de tout dans les siècles.


Généalogie de Jésus — Wikipédia

La généalogie de Jésus est l’ascendance de Jésus de Nazareth décrite dans deux passages du Nouveau Testament. Elle est donnée dans les deux Evangiles synoptiques les plus tardifs : Matthieu (Mt 1,1-17) et Luc (Lc 3,23-38). Ces deux passages, qui appartiennent au Sondergut de l’un et de l’autre, sont considérés par l’exégèse biblique comme des ajouts ultérieurs ne faisant pas partie de la rédaction originelle. Le plus ancien des quatre évangiles canoniques, celui de Marc, ne propose pour sa part aucune lignée relative à Jésus.

Les deux textes présentent un schéma inverse : la généalogie est descendante chez Matthieu (d’Abraham à Jésus) et ascendante chez Luc (de Jésus à Adam et à Dieu). Tous deux privilégient le lien agnatique et sont identiques entre Abraham et David, mais diffèrent radicalement après.

Sous la forme de l’arbre de Jessé (du nom du père du roi David) pour asseoir son messianisme, la généalogie de Jésus est un motif fréquent dans l’art chrétien entre les XIIe et XIVe siècles.


Arbre de Jessé — Wikipédia

L’arbre de Jessé est un motif fréquent dans l’art chrétien entre le XIIe et le XVe siècle : il représente une schématisation de la généalogie de Jésus, c’est-à-dire l’arbre généalogique présumé de Jésus de Nazareth à partir de Jessé, père du roi David.



Sainte Paule-Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille »

Paola Elisabetta (au siècle Costanza) Cerioli, naît à Soncino, dans la province de Crémone, le 28 janvier 1816 du noble Francesco Cerioli et de la comtesse Francesca Corniani, riches propriétaires terriens.

Elle dut épouser, à dix-neuf ans, un sexagénaire, le comte Buzecchi, excentrique, lunatique, jaloux, acariâtre. Elle accepta tout avec patience si bien qu’on ne s’aperçut jamais qu’elle souffrait. Elle perdit les trois enfants qu’elle eut de lui.

Devenue veuve, elle adopta des orphelines tant et si bien que son château en devint trop étroit et qu’elle dut chercher des collaboratrices.

Avec elles, elle fonda la « Congrégation de la Sainte Famille » et, devenue sœur Paule-Élisabeth, elle gouverna toutes ces abandonnées avec grande bonté et grande humilité.

Consommée par son assistance sociale et par son activité religieuse, elle mourut à Comonte, à l’âge de 49 ans, le 24 décembre 1865.

Paola Elisabetta Cerioli a été béatifiée le 19 mars 1950, année sainte, par le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisée, le 16 mai 2004, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui au cours de son Homélie a dit :

« En contemplant la Sainte Famille, Paola Elisabetta eut l’intuition que les communautés familiales réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et cimentés par le partage des valeurs de la foi et de la culture chrétienne. Afin de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l’Institut de la Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin d’une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts. Que Dieu aide les familles chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute circonstance l’amour de Dieu miséricordieux. »


Paola Elisabetta Cerioli (Soncino, 28 janvier 1816 – Comonte de Seriate, 24 décembre 1865) est une religieuse italienne fondatrice des sœurs de la Sainte Famille de Bergame et de la congrégation de la Sainte Famille de Bergame.


Um breve relato da história de Santa Paula Elisabete Cerioli, fundadora da Congregação da Sagrada Família de Bérgamo.
Apresentado por: Pe. Cezar Luciano Fernandes, superior regional da Congregação Sagrada Família


Vídeo comemorativo pelo oitavo ano da canonização de Santa Paula, apresentado na Paróquia São José de Assaí em 16/05/2012 na missa de Ação de Graças.

📜 Fête des saints : Jean de Kenty (Prêtre et théologien † 1473, Patron de la Pologne et de la Lituanie), Marguerite d’Youville, † 1771 « Sœurs de la Charité » 📜 Fête le 23 Décembre

📜 Fête des saints : Jean de Kenty (Prêtre et théologien † 1473, Patron de la Pologne et de la Lituanie), Marguerite d’Youville, † 1771 « Sœurs de la Charité » 📜 Fête le 23 Décembre


Les saints du jour


Saint Jean de Kęty, Prêtre et théologien † 1473, Patron de la Pologne et de la Lituanie

Jean naît le 23 juin 1390 à Kęty (Cracovie), et dut aux soins que prirent ses vieux parents, de lui donner une bonne éducation, l’avantage précieux de passer sa vie dans l’innocence.

Ses études terminées, il fut professeur à l’université de Cracovie pendant plusieurs années, et, tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d’inspirer la piété à ses élèves par ses exemples, et par ses discours.

Ordonné prêtre, il montra un zèle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de Dieu ; il était profondément affligé de voir Dieu si peu connu et si mal servi par un grand nombre de chrétiens.


Saint Jean de Kenty, né en 1397 à Kenty (Pologne) et décédé le 24 décembre 1473 à Cracovie, est un prêtre catholique polonais, théologien et professeur à l’université jagellonne de Cracovie. Canonisé en 1767 et donné comme patron protecteur de la Pologne il est liturgiquement commémoré le 23 décembre.


Prière quotidienne, 23 décembre, saint Jean de Kenty (1390-1473) – Etoile Notre Dame

Prêtre polonais, il enseigna la théologie à Cracovie. Très doux, d’une grande charité envers les pauvres, il donnait ses propres habits et chaussures aux plus pauvres.

Saint Jean priez pour les âmes du purgatoire, les plus pauvres parmi les pauvres. Que la lumière sans déclin brille sur elles ! Qu’elles reposent en paix !

C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : «  j’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux que Dieu avait préparés pour la vie éternelle devinrent croyants. Actes 13, 47-48.

Les prédicateurs et les directeurs ne font de bien aux âmes qu’à proportion de leur union avec Jésus, c’est à dire de leur esprit d’oraison et de la vigilance qu’ils mettent à garder leur intérieur calme, à tenir toujours les yeux de l’âme ouverts sur Jésus, prêts à tout faire et à tout sacrifier pour le salut des personnes qui leur sont confiées.

Jésus, grand prêtre, je vous adore avec tous les Anges, les Martyrs, les Patriarches, les Prophètes, les Apôtres, les Docteurs, les Confesseurs, les Vierges et avec toute l’Eglise. Je vous reconnais pour mon souverain. Faites qu’un jour, je vous bénisse dans votre céleste Sion avec toutes les âmes du purgatoire.

Témoignage

Il ne faut pas trop compter sur les parents et amis, pour nous délivrer du purgatoire, mais plutôt, prendre nous-mêmes les plus grands soins pour ne pas y aller.

Si l’on pouvait entendre les gémissements du purgatoire, combien plus on prierait pour les malheureux qui y sont tourmentés ! Combien de pères, de mères, d’époux, d‘épouses, de frères, de sœurs y poussent, du milieu des flammes, de douloureux gémissements, qui ne sont pas entendus !

Une mère, oubliée de son enfant, lui fit entendre, par la permission de Dieu « Mon fils, pensez un peu à votre mère ! Ecoutez mes gémissements et prêtez attention à mes prières ! Hâtez-vous de me secourir dans ce feu dont aucun esprit ne peut comprendre la chaleur ! Priez, faites des aumônes, faites dire des messes ! Pourquoi retardez-vous tant à venir à mon aide ? A mon lit de mort, vous pleuriez, promettiez de prier pour moi ! Si une seule étincelle du feu qui me dévore tombait sur vous, elle vous causerait la mort ! Si vous ne voulez pas me secourir.

Extrait du livre « Au fil des jours avec les âmes du purgatoire », Parvis 


Le Purgatoire – Découverte de la religion chrétienne



Sainte Marguerite d’Youville, († 1771) Fondatrice de la Congrégation des : « Sœurs de la Charité » (Sœurs Grises)

Première fleur de sainteté aux racines canadiennes, Marguerite d’Youville (Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) naît à Varennes (Québec), le 15 octobre 1701. Enfant de Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-Renée Gaultier de Varennes, elle sera suivie de deux soeurs et trois frères. À sept ans, elle est orpheline de père. Sa famille connaît dès lors une grande pauvreté. Grâce à l’influence de Pierre Boucher, son arrière-grand-père, Marguerite bénéficie de deux années d’études chez les Ursulines de Québec. Ses éducatrices décèlent chez elle un caractère bien trempé et une grande maturité.

Marguerite d’Youville a été béatifiée, le 3 mai 1959, par saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) et canonisée, le 9 décembre 1990, par saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).


Sainte Marie-Marguerite d’Youville (née Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) (Varennes, 15 octobre 1701Montréal, 23 décembre 1771) est une religieuse catholique, fondatrice des Sœurs de la Charité de Montréal, communément appelées Sœurs Grises. Première personne née au Canada à être canonisée.

Elle est commémorée au Canada le 16 octobre, et selon le Martyrologe Romain le 23 décembre[1],[2].


La béatification de mère d’Youville, Un film de Maurice Proulx, 1960.


Le 11 mai 1991. Comédie musicale au Vieux Port de Montréal, écrite par Marcel Léfèbvre, musique par Paul Baillargeon, mise en scène et chorégraphie par Hugo De Pot. Evénement crée à l’occasion de la canonisation de Marguerite d’Youville, fondatrice des Soeurs Grises.
Captation par Radio Canada.


La fondatrice de l’ordre, Marguerite d’Youville, est béatifiée en 1959. Deux sœurs évoquent l’érection d’un sanctuaire en son honneur dans la maison mère et l’anneau tout spécial qu’elles ont reçu cette année-là.


📜 Fête des saints et bienheureux : Françoise-Xavière Cabrini (Vierge et fondatrice, 1850-1917), Thomas Holland (Prêtre jésuite et martyr) 📜 Fête le 22 Décembre

📜 Fête des saints et bienheureux : Françoise-Xavière Cabrini (Vierge et fondatrice, 1850-1917), Thomas Holland (Prêtre jésuite et martyr) 📜 Fête le 22 Décembre

Les saints du jour


Sainte Françoise-Xavière Cabrini (1850-1917) Vierge et fondatrice : « Missionnaires du Sacré-Cœur »

Née et baptisée le 15 juillet 1850 à Sant’Angelo Lodigiano, en Lombardie, treizième enfant d’une famille de cultivateurs, la petite Marie-Françoise, de santé si frêle, ne semblait guère vouée à traverser trente fois l’océan et à établir des fondations qui essaimeraient jusqu’en Australie et en Chine.

Francesca Saverio Cabrini a été béatifiée, en 1938, par le pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et canonisée le 7 juillet 1946 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) qui l’a aussi constituée la Patronne céleste de tous les immigrants.


Françoise-Xavière Cabrini (Francesca Saverio Cabrini), née le 15 juillet 1850 à Sant’Angelo Lodigiano et décédée le 22 décembre 1917 à Chicago, est une religieuse italienne fondatrice des sœurs missionnaires du Sacré-Cœur reconnue sainte par l’Église catholique.



Bienheureux Thomas Holland, Prêtre s.j. et martyr

Le bienheureux Thomas Holland, né en 1600 à Sutton, Lancashire (Angleterre) et mort (exécuté) le 12 décembre 1642 à Tyburn, est un prêtre jésuite anglais. Rentré en Angleterre après sa formation religieuse sur le continent, il est arrêté et exécuté en haine de la foi. Considéré comme martyr par l’Église catholique, il est béatifié en 1929. Liturgiquement, il est commémoré le 22 décembre, avec les autres martyrs anglais.

Le 15 décembre 1929, le pape Pie XI béatifie Thomas Holland1.


📜 Fête des saints et bienheureux : Pierre Canisius (prêtre jésuites et docteur de l’Église, † 1597), Peter Friedhofen, Michée, prophète d’Israël (VIIIe s. av J.-C.)📜 Fête le 21 Décembre

📜 Fête des saints et bienheureux : Pierre Canisius (prêtre jésuites et docteur de l’Église, † 1597), Peter Friedhofen, Michée, prophète d’Israël (VIIIe s. av J.-C.)📜 Fête le 21 Décembre


Les saints du jour


Saint Pierre Canisius, prêtre s.j. et docteur de l’Église († 1597)

 Saint Pierre Canisius, prêtre et docteur de l’Église. Originaire de Nimègue, il entra dans la toute nouvelle Compagnie de Jésus sous influence du bienheureux Pierre Favre. Envoyé en Allemagne, il travailla avec énergie pendant de longues années à défendre la foi catholique et à l’affermir par ses prédications et ses écrits, parmi lesquels son grand et son petit Catéchismes eurent une importance considérable. Il se repose enfin de ses travaux à Fribourg en Suisse en 1597. (En Suisse, sa mémoire est reportée au 27 avril).


Saint Pierre Canisius (en neerlandais: Peter D’Hondt), nommé aussi Pierre Kanis, né le 8 mai 1521 à Nimègue et décédé à Fribourg le 21 décembre 1597, est l’un des premiers membres de la Compagnie de Jésus. Il passe l’essentiel de sa vie de prêtre jésuite en Allemagne et en Suisse. Auteur d’un catéchisme populaire, il s’attacha à réformer l’Église catholique et ainsi enrayer la progression du protestantisme.

Béatifié par Pie IX le 23 novembre 18642, puis déclaré docteur de l’Église et canonisé par Pie XI le 21 mai 1925, jour de l’Ascension, à Rome3. Il est liturgiquement commémoré par l’Église catholique le 21 décembre1.

Après Saint Boniface au VIIIe siècle, il est considéré comme le second apôtre de l’Allemagne.


Le 17 février 2016, le Père Pierre Emonet sj donnait conférence en l’église du collège Saint-Michel de Fribourg dans le cadre d’un cycle de conférences spirituelles liées à l’année sainte de la miséricorde.
A cette occasion, il a revisité la vie du saint Pierre Canisius (1521-1597), fondateur du collège Saint-Michel de Fribourg avec, pour éclairage, la bienveillance et la charité dont il a fait preuve avec « ceux et celles qui se sont laissés égarer par la Réforme ».


Bx Peter Friedhofen, ancien ramoneur, fondateur des “Frères de la Miséricorde de Marie Auxiliatrice

Pierre Friedhofen (en allemand, Peter Friedhofen ; 25 février 181921 décembre 1860) est un religieux catholique allemand du XIXe siècle, béatifié par l’Église catholique. L’un des saint Pierre que l’Église célèbre le 21 décembre1.

Citation

 » Notre travail doit être le fruit de notre intelligence, mais encore plus de la piété et de la patience. Si nous savons souffrir et nous taire, nous ferons l’expérience de l’aide de Dieu « .


Saint Michée, prophète d’Israël (VIIIe s. av J.-C.)

Commémoraison de saint Michée, prophète. Au VIIIe siècle avant le Christ, aux jours de Jotham, Achaz et Ézéchias, rois de Juda, il défendit par sa prédication les opprimés, condamna les idoles et les perversités et annonça au peuple élu la naissance à venir à Bethléem de Juda d’un chef, dont les origines remontent aux jours d’éternité et qui serait le berger d’Israël par la puissance du Seigneur.


Michée (aussi Mika ou Micah selon les traductions) (מִיכָה en hébreu, qui signifie « Qui est comme Yahweh? ») est le sixième des douze petits prophètes. Il prophétisa sous les règnes de Jotham, Achaz et Ézéchias, tous trois rois de Juda. Il fut un contemporain des prophètes Isaïe et Osée1. Michée est l’auteur d’un des livres du Tanakh ou de l’Ancien Testament : le livre de Michée.

Biographie

Le Livre de Michée s’adresse explicitement aux deux royaumes issus du schisme d’Israël2. Né en Juda, situé dans la deuxième moitié du VIIIe siècle av. J.-C., le prophète dénonce la mauvaise situation morale, sociale et spirituelle de ses compatriotes et annonce la naissance d’un libérateur1.

Michée prophétisa que le Messie naîtrait à Bethléem3.

Michée a aussi prophétisé sur le peuple de Juda4 tel que mentionné dans le livre de Jérémie.

Comme Isaïe, il a dénoncé les prêtres riches, les puissants et les faux prophètes s’assurant le pouvoir et les privilèges. Il a rejeté l’abus de l’aristocratie de Jérusalem contre la majorité des gens du pays et l’instrumentalisation de la religion pour cacher les injustices sociales.


Laïcité et valeurs de la République en France

Faire respecter le principe de laïcité à l’école
La laïcité est un principe de liberté, liberté de croire ou de ne pas croire. Elle est au fondement de notre société et de notre école qui doit préserver les élèves de tout prosélytisme idéologique, économique et religieux.

Laïcité et valeurs de la République – Pédagogie – Direction des services départementaux de l’éducation nationale des Deux-Sèvres – Pédagogie – Académie de Poitiers


Cette vidéo m’a beaucoup étonnée.. voilà ce que pensent la république française de la religion…

C’est vrai que la séparation de l’église et de l’état en 1905 était sans doute une bonne chose car l’Église avait tendance a avoir trop de pouvoir sur l’état.

Alors avec la séparation il y aurai dû avoir une entente cordiale avec l’état et l’église mais l’état a voulu tout changer et être la seule à décider.

Loi de séparation des Églises et de l’État — Wikipédia

L’état a acquis toute les églises construite avant 1905, ces églises ont été construite avec les dons des chrétiens, de l’église.

L’état a voulu faire ses règles, elle a fondé la laïcité pour que tout les hommes soit libres, ainsi les hommes n’avaient plus besoin de Dieu.

C’est vrai que Dieu laisse les hommes libre de choisir, mais selon leur choix, les hommes décident aussi de la vie de leur âme après la mort…

Alors la laïcité mème les hommes a la perdition de leur âme sur terre et donc plus tard au ciel pour l’éternité..

On peut voir dans la vidéo que les intellectuels athées mettent la religion en dérision…

Ils pensent que Dieu n’est plus utile, le créateur n’est plus utile, les hommes veulent se débrouiller eux même…

Pourtant #Dieu existe toujours…

Les hommes athées sont semblable a des enfants qui veulent se débrouiller tout seul et vivre sans leur père…

Mais le père donne des leçons a ses enfants, car non seulement les hommes veulent l’oublier mais ils l’insultent, ils lui font du mal…

Les hommes veulent se débrouiller tout seul pour vaincre l’épidémie avec la science mais le virus évolue… jusqu’à que les hommes reviennent vers Dieu, car c’est seulement Dieu qui peut arrêter l’épidémie comme ça s’est passer dans les siècles auparavant.

Histoire d’un mutant : comment le coronavirus a évolué

Il faut lire ou écouter la bible en audio, quand le peuple d’Israël oublie leur Dieu ou vénèrent d’autre Dieux, et bien le vrai Dieu (le Dieu d’Abraham, d’Israêl, et de l’univers), leur donne des leçons…

Car d’un mal, Dieu en tire un plus grand bien comme le dit Julienne de Norwich

voir sur Audience générale du 1er décembre 2010: Julienne de Norwich | BENOÎT XVI – Vatican

Extrait

Je voudrais souligner un autre point. Le   Catéchisme de l’Eglise catholique rapporte  les paroles de Julienne de Norwich quand il expose le point de vue de  la foi catholique sur un thème qui ne cesse de constituer une  provocation pour tous les croyants (cf. nn. 303-314). Si Dieu est  suprêmement bon et sage, pourquoi le mal et la souffrance des innocents  existent-ils? Même les saints, précisément les saints, se sont posé  cette question. Illuminés par la foi, ils nous donnent une réponse qui  ouvre notre cœur à la confiance et à  l’espérance: dans les mystérieux desseins de la Providence, Dieu sait  également tirer du mal un bien plus grand, comme l’écrivit Julienne de  Norwich: «J’appris de la grâce de Dieu que je devais rester fermement  dans la foi, et que je devais donc solidement et parfaitement croire que  tout aurait bien fini...» (Le livre des révélations, chap. 32).