đ FĂȘte des saints : Jean de Kenty (PrĂȘtre et thĂ©ologien â 1473, Patron de la Pologne et de la Lituanie), Marguerite d’Youville, â 1771 « SĆurs de la CharitĂ© » đ FĂȘte le 23 DĂ©cembre
Les saints du jour
Saint Jean de KÄty, PrĂȘtre et thĂ©ologien â 1473, Patron de la Pologne et de la Lituanie
Jean naĂźt le 23 juin 1390 Ă KÄty (Cracovie), et dut aux soins que prirent ses vieux parents, de lui donner une bonne Ă©ducation, l’avantage prĂ©cieux de passer sa vie dans l’innocence.
Ses Ă©tudes terminĂ©es, il fut professeur Ă l’universitĂ© de Cracovie pendant plusieurs annĂ©es, et, tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d’inspirer la piĂ©tĂ© Ă ses Ă©lĂšves par ses exemples, et par ses discours.
OrdonnĂ© prĂȘtre, il montra un zĂšle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de Dieu ; il Ă©tait profondĂ©ment affligĂ© de voir Dieu si peu connu et si mal servi par un grand nombre de chrĂ©tiens.
Saint Jean de Kenty, nĂ© en 1397 Ă Kenty (Pologne) et dĂ©cĂ©dĂ© le 24 dĂ©cembre 1473 Ă Cracovie, est un prĂȘtre catholique polonais, thĂ©ologien et professeur Ă l’universitĂ© jagellonne de Cracovie. CanonisĂ© en 1767 et donnĂ© comme patron protecteur de la Pologne il est liturgiquement commĂ©morĂ© le 23 dĂ©cembre.
PriĂšre quotidienne, 23 dĂ©cembre, saint Jean de Kenty (1390-1473) – Etoile Notre Dame
PrĂȘtre polonais, il enseigna la thĂ©ologie Ă Cracovie. TrĂšs doux, dâune grande charitĂ© envers les pauvres, il donnait ses propres habits et chaussures aux plus pauvres.
Saint Jean priez pour les Ăąmes du purgatoire, les plus pauvres parmi les pauvres. Que la lumiĂšre sans dĂ©clin brille sur elles ! Quâelles reposent en paix !
Câest le commandement que le Seigneur nous a donnĂ© : « jâai fait de toi la lumiĂšre des nations pour que, grĂące Ă toi, le salut parvienne jusquâaux extrĂ©mitĂ©s de la terre. » En entendant cela, les paĂŻens Ă©taient dans la joie et rendaient gloire Ă la parole du Seigneur ; tous ceux que Dieu avait prĂ©parĂ©s pour la vie Ă©ternelle devinrent croyants. Actes 13, 47-48.
Les prĂ©dicateurs et les directeurs ne font de bien aux Ăąmes quâĂ proportion de leur union avec JĂ©sus, câest Ă dire de leur esprit dâoraison et de la vigilance quâils mettent Ă garder leur intĂ©rieur calme, Ă tenir toujours les yeux de lâĂąme ouverts sur JĂ©sus, prĂȘts Ă tout faire et Ă tout sacrifier pour le salut des personnes qui leur sont confiĂ©es.
JĂ©sus, grand prĂȘtre, je vous adore avec tous les Anges, les Martyrs, les Patriarches, les ProphĂštes, les ApĂŽtres, les Docteurs, les Confesseurs, les Vierges et avec toute lâEglise. Je vous reconnais pour mon souverain. Faites quâun jour, je vous bĂ©nisse dans votre cĂ©leste Sion avec toutes les Ăąmes du purgatoire.
TĂ©moignage
Il ne faut pas trop compter sur les parents et amis, pour nous dĂ©livrer du purgatoire, mais plutĂŽt, prendre nous-mĂȘmes les plus grands soins pour ne pas y aller.
Si lâon pouvait entendre les gĂ©missements du purgatoire, combien plus on prierait pour les malheureux qui y sont tourmentĂ©s ! Combien de pĂšres, de mĂšres, dâĂ©poux, dâĂ©pouses, de frĂšres, de sĆurs y poussent, du milieu des flammes, de douloureux gĂ©missements, qui ne sont pas entendus !
Une mĂšre, oubliĂ©e de son enfant, lui fit entendre, par la permission de Dieu « Mon fils, pensez un peu Ă votre mĂšre ! Ecoutez mes gĂ©missements et prĂȘtez attention Ă mes priĂšres ! HĂątez-vous de me secourir dans ce feu dont aucun esprit ne peut comprendre la chaleur ! Priez, faites des aumĂŽnes, faites dire des messes ! Pourquoi retardez-vous tant Ă venir Ă mon aide ? A mon lit de mort, vous pleuriez, promettiez de prier pour moi ! Si une seule Ă©tincelle du feu qui me dĂ©vore tombait sur vous, elle vous causerait la mort ! Si vous ne voulez pas me secourir.
Extrait du livre « Au fil des jours avec les Ăąmes du purgatoire », ParvisÂ
Le Purgatoire â DĂ©couverte de la religion chrĂ©tienne
Sainte Marguerite d’Youville, (â 1771) Fondatrice de la CongrĂ©gation des : « SĆurs de la CharitĂ© » (SĆurs Grises)
PremiĂšre fleur de saintetĂ© aux racines canadiennes, Marguerite d’Youville (Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) naĂźt Ă Varennes (QuĂ©bec), le 15 octobre 1701. Enfant de Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-RenĂ©e Gaultier de Varennes, elle sera suivie de deux soeurs et trois frĂšres. Ă sept ans, elle est orpheline de pĂšre. Sa famille connaĂźt dĂšs lors une grande pauvretĂ©. GrĂące Ă l’influence de Pierre Boucher, son arriĂšre-grand-pĂšre, Marguerite bĂ©nĂ©ficie de deux annĂ©es d’Ă©tudes chez les Ursulines de QuĂ©bec. Ses Ă©ducatrices dĂ©cĂšlent chez elle un caractĂšre bien trempĂ© et une grande maturitĂ©.
Marguerite d’Youville a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e, le 3 mai 1959, par saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) et canonisĂ©e, le 9 dĂ©cembre 1990, par saint Jean Paul II (Karol JĂłzef WojtyĆa, 1978-2005).
Sainte Marie-Marguerite d’Youville (nĂ©e Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) (Varennes, 15 octobre 1701 – MontrĂ©al, 23 dĂ©cembre 1771) est une religieuse catholique, fondatrice des SĆurs de la CharitĂ© de MontrĂ©al, communĂ©ment appelĂ©es SĆurs Grises. PremiĂšre personne nĂ©e au Canada Ă ĂȘtre canonisĂ©e.
Elle est commémorée au Canada le 16 octobre, et selon le Martyrologe Romain le 23 décembre[1],[2].
La bĂ©atification de mĂšre d’Youville, Un film de Maurice Proulx, 1960.
Le 11 mai 1991. ComĂ©die musicale au Vieux Port de MontrĂ©al, Ă©crite par Marcel LĂ©fĂšbvre, musique par Paul Baillargeon, mise en scĂšne et chorĂ©graphie par Hugo De Pot. EvĂ©nement crĂ©e Ă l’occasion de la canonisation de Marguerite d’Youville, fondatrice des Soeurs Grises.
Captation par Radio Canada.
La fondatrice de lâordre, Marguerite dâYouville, est bĂ©atifiĂ©e en 1959. Deux sĆurs Ă©voquent lâĂ©rection dâun sanctuaire en son honneur dans la maison mĂšre et lâanneau tout spĂ©cial quâelles ont reçu cette annĂ©e-lĂ .
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