📜 FĂȘte des saints et Bienheureux : Saint Jean ApĂŽtre et Ă©vangĂ©liste, Odoardo Focherini, SĂĄra SalkahĂĄzi 📜 FĂȘte le 27 DĂ©cembre

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Les saints du jour



Jean (apĂŽtre) — WikipĂ©dia

Jean (grec : áŒžÏ‰ÎŹÎœÎœÎ·Ï‚ ; aramĂ©en ܝܘܚܱܱ ܫܠܝܚܐ, Yohanan Shliha, Jean l’apĂŽtre ; hĂ©breu : Ś™Ś”Ś•Ś—Ś ŚŸ, Yehohānan) est un Juif du Ier siĂšcle devenu disciple de JĂ©sus.

Dans les Ă©vangiles synoptiques (Ă©vangile de Marc, Ă©vangile de Matthieu et Ă©vangile de Luc) et le livre des Actes des ApĂŽtres, ainsi que dans une fin ajoutĂ©e Ă  l’Évangile de Jean, « Jean fils de ZĂ©bĂ©dĂ©e Â» apparaĂźt dans les premiers de la liste des douze apĂŽtres (Mc 3. 16-19 [archive], Mt 10. 2-5 [archive] et Lc 6. 13-16 [archive]), avec son frĂšre Jacques dit le Majeur.

La tradition chrĂ©tienne attribue Ă  l’apĂŽtre Jean l’Évangile de Jean (elle identifie l’apĂŽtre au « disciple que JĂ©sus aimait Â»), ainsi que trois Ă©pĂźtres, et l’Apocalypse, dont l’auteur se prĂ©sente comme ayant reçu une vision de JĂ©sus-Christ dans l’Ăźle de Patmos : c’est le corpus johannique. Cependant, cette paternitĂ© est contestĂ©e par un grand nombre d’historiens modernes. Certains assimilent l’auteur de l’Ă©vangile dit « selon Jean Â» Ă  une « Ă©cole johannique Â» Ă©tablie Ă  ÉphĂšse ou encore Ă  un personnage surnommĂ© Jean le Presbytre, distinct de l’apĂŽtre Jean.


Saint Jean, ApĂŽtre et Ă©vangĂ©liste († v. 103)

Jean occupe une place de choix et dans l’Évangile et au sein du collĂšge apostolique.

ReprĂ©sentant l’Amour, il marche Ă  cĂŽtĂ© de Pierre, qui symbolise la Doctrine. JĂ©sus semble avoir rĂ©servĂ© Ă  cet apĂŽtre les plus tendres effusions de son CƓur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre amour pour amour au divin MaĂźtre.

Le Sauveur prit plaisir Ă  multiplier les occasions de tĂ©moigner envers son cher disciple une prĂ©dilection singuliĂšre : il le fit tĂ©moin de la rĂ©surrection de la fille de JaĂŻre ; il lui montra sa gloire sur le Thabor, au jour de sa transfiguration. Mais surtout, la veille de sa Passion, Ă  la derniĂšre cĂšne, il lui permit de reposer doucement la tĂȘte sur son CƓur divin, oĂč il puisa cette charitĂ© et cette science des choses de Dieu, qu’il rĂ©pandit dans ses Ă©crits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l’Évangile.

Une des gloires de saint Jean fut d’ĂȘtre le seul, parmi les apĂŽtres, fidĂšle Ă  JĂ©sus dans ses souffrances ; il le suivit dans l’agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la MĂšre du Sauveur.

« JĂ©sus, voyant sa mĂšre, et prĂšs d’elle le disciple qu’il aimait, dit Ă  sa mĂšre : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mĂšre.” Et Ă  partir de cette heure-lĂ , le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)     

L’ApĂŽtre, en cette circonstance, nous disent les saints docteurs, reprĂ©sentait l’humanitĂ© tout entiĂšre ; en ce moment solennel Marie devenait la MĂšre de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s’appeler les enfants de Marie.

Il Ă©tait juste que saint Jean, ayant participĂ© aux souffrances de la Passion, goĂ»tĂąt, l’un des premiers, les joies pures de la RĂ©surrection. Le jour oĂč le Sauveur apparut sur le rivage du lac de GĂ©nĂ©sareth, pendant que les disciples Ă©taient Ă  la pĂȘche, saint Jean fut le seul Ă  Le reconnaĂźtre. C’est le Seigneur, dit-il Ă  Pierre. Jean Ă©tait donc bien, comme tout l’Évangile le prouve, le disciple que JĂ©sus aimait.



PrĂ©sentation du destin unique d’un simple pĂȘcheur de GalilĂ©e, disciple de Jean-Baptiste Ă  l’adolescence, apĂŽtre bien aimĂ© du Christ JĂ©sus pendant 3 ans, fils de la Vierge Marie aprĂšs la Croix pendant 20 ans, enseignant Ă  EphĂšse pendant 40 ans, qui va devenir aprĂšs la vision de l’Apocalypse Ă  Patmos le plus grand « ThĂ©ologien », Ă©crivant en son vieil Ăąge les trois ÉpĂźtres qui rĂ©vĂšlent que « Dieu est amour » et l’Évangile qui expose en plĂ©nitude le mystĂšre de l’Incarnation et qui clĂŽt dĂ©finitivement la RĂ©vĂ©lation.


Cette semaine, la Foi prise au mot achĂšve une sĂ©rie de quatre ans sur les quatre Ă©vangiles. AprĂšs avoir vu les trois Ă©vangiles de Matthieu, Marc et Luc proposĂ©s par la liturgie annĂ©e aprĂšs annĂ©e, nous terminons par lÂŽĂ©vangile qui est lu pour les grandes fĂȘtes : celui de Jean. Cela sera pour nous lÂŽoccasion de faire le point sur ce texte : qui lÂŽa Ă©crit ? Comment est-il composĂ© ? Quelle est sa thĂ©ologie ?

CÂŽest donc une Ă©mission pour entrer dans la lecture que je vous propose en compagnie de mes deux invitĂ©s : le pĂšre Luc Devillers, dominicain, qui enseigne l’exĂ©gĂšse du Nouveau Testament Ă  l’École biblique et archĂ©ologique française de JĂ©rusalem, en particulier les Ă©crits johanniques, et le pĂšre Yves SimoĂ«ns, jĂ©suite, professeur d’exĂ©gĂšse biblique, qui enseigne l’Écriture Sainte aux facultĂ©s jĂ©suites de Paris (Centre SĂšvres) et Ă  l’Institut Biblique Pontifical de Rome, oĂč il est intervient sur saint Jean.
La Foi prise au Mot du 05/11/2017.







Bienheureux Odoardo Focherini, Journaliste martyr du nazisme « Juste parmi les nations »

En 1955, on lui a dĂ©cernĂ© la mĂ©daille d’or du MĂ©rite de la RĂ©publique italienne.
En 1969, il a Ă©tĂ© inscrit dans le livre des « Juste parmi les nations Â» Ă  Yad Vashem.
En 1996, la phase diocĂ©saine du procĂšs en bĂ©atification a Ă©tĂ© lancĂ©e, puis la cause est passĂ©e Ă  la phase romaine en 1998. Le 10 mai 2012 le pape BenoĂźt XVI l’a dĂ©clarĂ© martyr et vĂ©nĂ©rable.

Odoardo Focherini a été béatifié le 15 juin 2013 à Carpi (dans la province de ModÚne) sa ville natale. La cérémonie de béatification a été présidée par le card. Angelo Amato S.D.B., préfet de la Congrégation pour la cause des saints, qui représentait le Pape François (Jorge Mario Bergoglio).
« Le bienheureux Odoardo n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  faire passer en premier le bien de ses frĂšres en offrant sa propre vie », a soulignĂ© le cardinal.
Durant la seconde guerre mondiale, Odoardo Focherini, grĂące Ă  une organisation clandestine et Ă  l’appui de la Curie Ă©piscopale, avait rĂ©ussi Ă  sauver 105 juifs de la dĂ©portation nazie.


Odoardo Focherini — WikipĂ©dia

Odoardo Focherini (nĂ© le 6 juin 1907 Ă  Carpi, dans la province de ModĂšne et mort le 27 dĂ©cembre 1944 Ă  Hersbruck) est un entrepreneur et intellectuel italien, ayant reçu la mĂ©daille d’or du MĂ©rite de la RĂ©publique italienne et le titre de Juste parmi les nations, pour avoir Ă©tĂ© actif en faveur des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, pour lequel il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© et est mort au camp de concentration de Hersbruck, en Allemagne. Sa bĂ©atification a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 juin 2013 Ă  Carpi.

BĂ©atification

En 1996, la phase diocésaine du procÚs en béatification a été lancée, puis la cause est passée à la phase romaine en 1998.

Le 10 mai 2012, le pape BenoĂźt XVI l’a dĂ©clarĂ© martyr et vĂ©nĂ©rable.

Sa bĂ©atification a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e le 15 juin 2013. La cĂ©rĂ©monie s’est dĂ©roulĂ©e Ă  Carpi et a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©e par le cardinal Angelo Amato, au nom du pape François.





Bienheureuse SĂĄra SalkahĂĄzi, Religieuse et martyre

SĂĄra SalkahĂĄzi naĂźt le 11 mai 1899 Ă  Kassa (Kosice, Haute-Hongrie, actuellement en Slovaquie).

Elle lutte contre l’idĂ©ologie nazie avec ses capacitĂ©s d’écrivain. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’Institut des SƓurs de l’Assistance, dont elle fait partie, accueille les Juifs persĂ©cutĂ©s dans ses maisons, sauvant environ mille personnes, dont une centaine doivent la vie Ă  sƓur SĂĄra qui Ă©tait directrice des CollĂšges des Filles OuvriĂšres.

SƓur SĂĄra SalkahĂĄzi a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ©e Ă  Budapest (1re bĂ©atification en Hongrie depuis 900 ans) par le cardinal Beter ErdƑ, primat de Hongrie, sous BenoĂźt XVI, le 17 septembre 2006.

Chaque annĂ©e, le 27 dĂ©cembre, Ă  l’occasion de l’anniversaire de son martyre, les SƓurs du service social organisent un service commĂ©moratif Ă  la lueur des bougies sur le quai du Danube pour SƓur SĂĄra SalkahĂĄzi. L’offrande volontaire de leur premiĂšre martyre sauva non seulement de nombreux juifs persĂ©cutĂ©s, mais aussi sa communautĂ© religieuse.


SĂĄra SalkahĂĄzi — WikipĂ©dia

SĂĄra SalkahĂĄzi, nĂ©e le 11 mai 1899 Ă  Kassa et morte le 27 dĂ©cembre 1944 Ă  Budapest, est une religieuse catholique hongroise des sƓurs du Service Social qui a sauvĂ© la vie d’une centaine de Juifs pendant la Shoah, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle a Ă©tĂ© reconnue comme Juste parmi les nations par le mĂ©morial de Yad Vashem et bĂ©atifiĂ©e le 17 septembre 2006 par le pape BenoĂźt XVI1.


SÁRA SALKAHÁZI — POĆœEHNANIE SOCHY
A 90. VÝR. ZALOĆœENIA SPOLOČNOSTI SOCIÁLNYCH SESTIER
KOĆ ICE — KATEDRÁLA 12. MÁJA 2013

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