📜 Fête des Saints Martyrs du Viêt-Nam 🇻🇳 📜 Fête le 24 Novembre

📜 Fête des Saints Martyrs du Viêt-Nam 🇻🇳 📜 Fête le 24 Novembre

Les saints du jour

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Saints Martyrs du Viêt-Nam

André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862

Martyrologe Romain : Mémoire des saints André Dung Lac, prêtre, et ses compagnons, martyrs. Une célébration commune honore cent-dix-sept martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viêt-Nam : le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l’exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.



Martyrs du Viêt Nam — Wikipédia

Les Martyrs du Viêt Nam (en vietnamien : Các Thánh Tử đạo Việt Nam), André Dung-Lac et ses compagnons (en vietnamien : Anrê Dũng-Lạc và Các bạn tử đạo), également connus sous le nom de Martyrs du Tonkin, de Martyrs de l’Annam, ou de Martyrs de l’Indochine, sont des saints du calendrier catholique romain canonisés par le pape Jean-Paul II. Le 19 juin 1988, des milliers de Vietnamiens d’outre-mer venus du monde entier se sont réunis à la basilique Saint-Pierre de Rome pour la célébration de la canonisation de 117 martyrs vietnamiens, un événement présidé par Mgr Van Tran Hoai1. Leur mémoire est célébrée le 24 novembre (même si plusieurs de ces saints ont un autre jour de mémoire sur le calendrier, ayant été béatifiés avant la canonisation du groupe).

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L’Eglise du Vietnam est marquée par l’histoire des martyrs. Du 17ème au 19ème siècle, 130 000 chrétiens sont morts au nom de leur foi sous le règne des Empereurs. Beaucoup d’autres ont été tués ou emprisonnés au 20ème siècle sous le régime communiste. Dans le diocèse de Hung Hoa, au Nord-Ouest du pays, sur cette terre marquée par les persécutions, les chrétiens vénèrent les martyrs de génération en génération.

Car si leur foi est bien vivante, elle est marquée par ceux qui ont versé leur sang au nom du Christ. C’est le cas par exemple de saint Jean-Charles Cornay, prêtre des Missions Étrangères de Paris, qui a évangélisé cette province dans les années 1830. Le village de Chiêu Ung lui doit beaucoup et les familles transmettent à leurs enfants l’exemple de la vie du martyr français. Un reportage en partenariat avec les Missions Étrangères de Paris.


Pour l’anniversaire des 30 ans de la canonisation des 117 martyrs du Vietnam en 2018, l´Eglise catholique vietnamienne a vécu toute une année jubilaire. La Conférence des évêques du Vietnam a proposé pour célébrer cette fête trois lieux nationaux de pèlerinage sur les traces des martyrs : au nord, le centre de pèlerinage de So Kien à Hanoï ; au centre, le sanctuaire national Notre-Dame de La Vang dans l´archidiocèse de Hué ; et au sud, le centre de pèlerinage de Ba Giong à My Tho.

Dans ces centres des martyrs sont commémorés les chrétiens morts au nom de leur foi depuis le XVIIe siècle. Ces sanctuaires sont des lieux de ressourcement importants pour les nombreux chrétiens qui viennent s´y recueillir chaque année. A My Tho, au plus fort des persécutions, les chrétiens se sont dispersés dans les communes alentour, mais leur foi est restée vive. Le sanctuaire de Ba Giong est aujourd´hui un signe fort de la présence chrétienne dans cette région. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 22/11/2018.


Le 24 novembre 2018, en la fête des Saints Martyrs du Vietnam, s´est achevée l´année jubilaire ouverte le 19 juin, marquant le trentième anniversaire de la canonisation des 117 martyrs du Vietnam. Ils furent canonisés en 1988 par le pape saint Jean-Paul II. Les catholiques font ainsi mémoire d´André Dung-Lac et ses compagnons, emprisonnés et torturés au XVIIIe et XIXe siècles pour avoir refusé de fouler aux pieds la Croix et renier leur foi en Jésus-Christ.

Pour clôturer cette année jubilaire, l´Eglise du Vietnam se réunit autour de Mgr Joseph Nguyen Chi Linh, archevêque de Hué et président de la conférence épiscopale du Vietnam. La célébration a lieu au sanctuaire national Notre-Dame de La Vang, l´un des principaux sites catholiques au Vietnam. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 29/11/2018


Nous sommes au 19ème siècle, le jeune Théophane Vénard rêve, depuis qu’il est tout petit, d’être prêtre pour annoncer le Christ.  » Moi aussi je veux aller au Tonkin ! Et moi aussi je veux mourir martyr ! « , dit-il à 9 ans après avoir lu la vie de Jean-Charles Cornay, martyr du Vietnam.

Il entre plus tard au séminaire des Missions Étrangères de Paris, celui que l’on appelle à l’époque le séminaire des missions impossibles et devient à son tour missionnaire au Tonkin, dans le Nord du Vietnam. Rayonnant l’amour du Christ partout où il passe, évangélisant sans relâche, Théophane Vénard est fait prisonnier puis décapité en 1861, à l’âge de 31 ans. Aujourd’hui, de nombreux villages vivent encore de l’héritage de la foi du saint martyr. Un reportage en partenariat avec les Missions Étrangères de Paris.
Reportage du 31/12/2015.



L’Eglise du Vietnam est marquée par l’histoire des martyrs. Du 17ème au 19ème siècle, 130 000 chrétiens sont morts au nom de leur foi sous le règne des Empereurs. Beaucoup d’autres ont été tués ou emprisonnés au 20ème siècle sous le régime communiste. Dans le diocèse de Hung Hoa, au Nord-Ouest du pays, sur cette terre marquée par les persécutions, les chrétiens vénèrent les martyrs de génération en génération.

Car si leur foi est bien vivante, elle est marquée par ceux qui ont versé leur sang au nom du Christ. C’est le cas par exemple de saint Jean-Charles Cornay, prêtre des Missions Étrangères de Paris, qui a évangélisé cette province dans les années 1830. Le village de Chiêu Ung lui doit beaucoup et les familles transmettent à leurs enfants l’exemple de la vie du martyr français. Un reportage en partenariat avec les Missions Étrangères de Paris.
Reportage du 17/12/2015.


Au Vietnam, les évêques encouragent les fidèles à suivre l´exemple des martyrs du pays, en témoignant ardemment de l´amour de Dieu à leur entourage. Car dans ce pays communiste, près de 300 000 catholiques ont souffert et été tués à cause de leur foi, notamment entre le XVIIIe et le XIXe siècles.

L´Église vietnamienne comprend 7 millions de catholiques sur une population de 95 millions d´habitants. La dévotion aux martyrs est un soutien pour les fidèles, et de nombreuses paroisses invitent encore aujourd´hui à mieux connaître ceux qui sont restés fidèles à leur foi dans le Christ. Un reportage en partenariat avec les Missions Etrangères de Paris.
Reportage du 06/12/2018.



📜 Fête des saints : Clément de Rome (4ème Pape de 88 à 97 et martyr, † 100) & Colomban (Abbé, 543-615) 📜 Fête le 23 Novembre

📜 Fête des saints : Clément de Rome (4ème Pape de 88 à 97 et martyr, † 100) & Colomban (Abbé, 543-615) 📜 Fête le 23 Novembre

Clément de Rome — Wikipédia

Clément de Rome (en latin Clemens Romanus) est le 4e pape de l’Église catholique, de l’an 92 à l’an 99, et, chronologiquement, le premier Père apostolique, auteur d’une importante lettre apostolique adressée, à la fin du ier siècle par l’Église de Rome à celle de Corinthe. Il est essentiellement connu par cette lettre et par les divers témoignages le concernant1.

Selon Irénée de LyonTertullien et Eusèbe de Césarée, Clément est l’un des premiers évêques de Rome, précisément le quatrième successeur de saint Pierre2. Dans la liste des papes, S. Clément, premier du nom, est officiellement le quatrième pape de l’Église catholique3.

Le pape Clément est vénéré comme saint et comme martyr par l’Église catholique4, par l’Église orthodoxe5, par l’Église copte orthodoxe6 et par l’Église d’Angleterre7. Il est liturgiquement commémoré le 23 novembre par l’Église latine4 et l’Église anglicane d’Angleterre, en diverses dates par les Églises orthodoxes, et le 29 hâtour (= 8/9 décembre grégorien) par l’Église copte.


https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/e8476baa-120c-4be9-9184-2402f0b9367a


Colomban de Luxeuil — Wikipédia

Colomban de Luxeuil, né en 540 à Navan et mort le 23 novembre 6151 à Bobbio près de Plaisance, en Italie, le plus célèbre des saints Colomban, est un moine irlandais qui a évangélisé les populations campagnardes de Gaule, d’Allemagne, d’Helvétie, et d’Italie2. Il est fêté le 23 novembre selon le martyrologe romain3, car il est mort le jour de la présentation de Marie au Temple, le 21 novembre. Il est parfois considéré comme le saint patron des motards, notamment en Italie.

Colomban, après avoir quitté l’Irlande, sillonne la Cornouailles britannique. Il aurait débarqué en Bretagne, à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, dans les années 580 ou 590, puis, jusqu’en 615, évangélisé la France, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche et l’Italie. Après les troubles apportés par les invasions germaniques, son œuvre évangélique en Europe occidentale fut capitale pour la conversion des populations germaniques et la rechristianisation des campagnes.

Ce « messager de Dieu » fascine encore ceux qui voient en lui un vecteur pour la promotion d’une Europe unie aujourd’hui porteuse d’espoirs de paix et de fraternité entre les peuples. Des institutions religieuses se réclament de l’esprit de saint Colomban. Un réseau européen d’échanges, regroupant des hameaux et des villes, se tisse sur les traces de saint Colomban.

Ce portrait est cependant à nuancer. Jonas de Bobbio, l’hagiographe de Colomban et son panégyriste, nous raconte la querelle d’un moine franc de Luxeuil, Agrestius, qui s’est insurgé contre certains usages irlandais. Cette affaire d’Agrestius met en lumière « le travail accompli à Luxeuil pour transformer le personnage historique de Colomban, dont l’orthodoxie restait incertaine, en une figure apaisée et acceptable pour tous4.


https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/19bc3efc-1077-46f0-ae8d-cf0216bb0fb6


Dans le cadre des 1400 ans de la mort de saint Ursanne, nous découvrons le patrimoine laissé, à la fin du 6e siècle, par saint Colomban de Luxeuil et ses compagnons irlandais, parmi lesquels Ursanne aurait compté. Visite guidée à Luxeuil et Annegray, avec Jacques Prudhon, président de l’association des Amis de saint Colomban.

Cette semaine, La Foi prise au mot fête encore un anniversaire, celui de saint Colomban, mort il y a 1400 ans, en 615. Moine irlandais, il évangélise les Cornouailles, la Bretagne puis la France, l’Allemagne et la Suisse. Il fonde en particulier l’abbaye de Luxeuil et finit par mourir en Italie. Autrefois un peu oublié, il revient aujourd’hui sur le devant de la scène, car il se voyait comme un porteur de paix et de fraternité entre les peuples européens.

Une sorte de lointain artisan de ces fameuses  » racines chrétiennes  » de l’Europe. C’est donc l’occasion de revisiter ce monachisme irlandais qui fut si important sous les Mérovingiens et de découvrir l’oeuvre de saint Colomban. Alors qui fut-il et quelle fut sa vie ? Pour nous aider à répondre, deux spécialistes : Bruno Dumézil, historien spécialiste du Haut Moyen-Âge et Philippe Kahn, historien spécialiste de saint Colomban. NB: Cette émission a été enregistrée à la fin de l’année 2015, et Monsieur Philippe Kahn a depuis été rappelé à Dieu le 26 avril 2016. La Foi prise au Mot du 27/12/2015.

📜 🎼 Fête de Sainte Cécile 🎼 (Vierge et martyre, † 230) 🎼 📜 Fête le 22 Novembre

📜 🎼 Fête de Sainte Cécile 🎼 (Vierge et martyre, † 230) 🎼 📜 Fête le 22 Novembre

Cécile de Rome — Wikipédia

Cécile de Rome, une des saintes Cécile, ou sainte Aziliz dans le calendrier breton des saints, est une sainte chrétienne. Elle aurait vécu à Rome, aux premiers temps du christianisme. Sa légende en fait une vierge qui, mariée de force, participa à la conversion de son mari et l’amena à respecter son vœu de virginité. Sa fête a été fixée au 22 novembre. Sainte Cécile est la patronne des musiciens et des musiciennes ainsi que des brodeurs.


Sainte Cécile, Vierge et martyre († 230)

Cécile, l’une des fleurs les plus suaves de la virginité chrétienne et du martyre, vécut sous l’empereur Alexandre Sévère. Elle était la fille d’un illustre patricien et seule chrétienne de sa famille. Bien qu’elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la prière, la lecture des livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.




Le chanoine de Beaurepaire raconte aux enfants la vie de sainte Cécile, martyre du début du IIIe siècle.

Qui sommes-nous ? – Institut du Christ Roi Souverain Prêtre

Paraboles d’un curé de campagne du 17/11/2013.



📜 Fête des Saints : Élisabeth de Hongrie († 1231), Grégoire le Thaumaturge (Évêque († 270), Grégoire de Tours (Évêque († 594) 📜 Fête le 17 Novembre


Élisabeth de Hongrie — Wikipédia

Élisabeth de Hongrie (Presbourg, 7 juillet 1207Marbourg, 17 novembre 1231) est une souveraine de Thuringe membre du Tiers-Ordre franciscain et reconnue sainte par l’Église catholique. Sa fête est fixée au 17 novembre. L’ordre Teutonique fait construire une église gothique destinée à recevoir ses reliques. Celles-ci attirent des foules nombreuses faisant de Marbourg un grand centre de pèlerinage de l’Occident chrétien.


Élisabeth, fille d’André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux religieuses, aux riches et aux pauvres. Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu’elle avait aux pauvres. Sa piété, son amour de Dieu la poussait au sacrifice.

Les deux jeunes époux, unis par la foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse. La dévotion d’Élisabeth n’était ni triste, ni exagérée ; on ne la voyait jamais qu’avec un visage doux et aimable.

https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/65e1e33c-77a2-417c-a6f2-93359163b3a2

Catéchisme pour les enfants, par sœur Marie-Madeleine. Histoire extraite du catéchisme Le Chemin du Ciel – 2ème année, aux Editions de l’Espérance.

À Jérusalem, les sœurs de la congrégation de sainte Elisabeth de Hongrie commémorent la fête de la sainte avec une messe.



Grégoire le Thaumaturge — Wikipédia

Grégoire le Thaumaturge (né en 214 à Néocésarée du Pont et mort vers 270 à Néocésarée) est évêque de Néocésarée en Cappadoce (actuelle Niksar). Béatifié, il est fêté le 17 novembre.


Grégoire opéra tant de prodiges, que, de son vivant, il fut appelé le Thaumaturge, c’est-à-dire faiseur de miracles.

Né de parents nobles et riches, mais païens, dès son enfance il eut le sentiment de la vérité du christianisme. L’enseignement du grand Origène le confirma dans cette pensée ; il reçut le baptême : « Servez-vous, lui écrivit son Maître, des talents que Dieu vous a donnés pour la défense de la religion du Christ, et pour cela, ayez surtout soin de joindre la prière à l’étude. »

Grégoire eût pu occuper les plus hautes places ; il préféra vendre tous ses biens, en donner le prix aux pauvres et se retirer dans la solitude pour y converser seul à seul avec Dieu. Il dut bientôt accepter le fardeau de l’épiscopat ; sa science et ses miracles lui donnèrent une influence étonnante sur les peuples. Grégoire était un homme doué de l’esprit des apôtres et des prophètes.

Toute sa conduite, dit saint Basile, portait l’empreinte de la perfection évangélique. Jamais il ne priait que la tête découverte ; il parlait avec simplicité et modestie ; il avait en horreur le mensonge, l’habileté et tous les détours qui ne s’accordent point avec l’exacte vérité. Il ne pouvait supporter ce qui blesse la douceur et la charité. Il mourut ne laissant que dix-sept idolâtres là où il n’avait trouvé que dix-sept chrétiens.

https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/68ab88ed-00d1-4b0a-b40d-b695d00cd017


Grégoire de Tours — Wikipédia

Georges Florent Grégoire1 (Georgius Florentius Gregorius), né dans la cité des Arvernes2 le 30 Novembre 5383 ou 5394,5 à Clermont ou Riom6 et mort le 17 novembre 594 à Tours, est évêque de Tours, historien de l’Église et des Francs avec son Histoire des Francs.


Martyrologe Romain : À Tours, en 594, saint Grégoire, évêque, qui succéda dans ce siège à saint Euphrone et écrivit l’histoire des Francs et les vertus des saints dans une langue simple et un récit plein de vérité.

https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/9eb5c64c-f8ce-4771-b546-059bdffc2878


Cette semaine, La foi prise au mot vous propose de faire un voyage de quinze siècles pour retrouver une figure passionnante, mais méconnue de notre histoire religieuse : Grégoire de Tours. Évêque de Tours du 6e siècle, c´est un grand historien et un grand amateur de la vie des saints et des martyrs.

Si Saint Martin est encore un grand saint populaire, c´est grâce à Grégoire, et si nous savons que Clovis a cassé le vase de Soissons, c´est aussi grâce à lui. Partons donc à sa découverte, en compagnie de nos deux invités : Bruno Dumézil, historien, spécialiste du haut Moyen Âge, et Sylvie Joye, maître de conférences en Histoire médiévale. La Foi prise au Mot du 12/02/2017.

📜 Fête des Saintes : Marguerite Reine d’Écosse (1046-1093), Gertrude de Helfta (1256-1302), Agnès d’Assise (sœur de Claire d’Assise († 1253) 📜 Fête le 16 Novembre




Les saints du jour


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Marguerite d’Écosse (sainte) — Wikipédia

Marguerite d’Écosse (morte le 16 novembre 1093) est une princesse anglo-saxonne de la maison de Wessex qui devient reine d’Écosse en épousant le roi Malcolm III vers 10691070, après la conquête normande de l’Angleterre. Elle lui donne huit enfants, dont trois futurs rois d’Écosse. Ayant fait preuve d’une grande piété tout au long de sa vie, elle est canonisée en 1250. C’est la sainte patronne de l’Écosse, et bon nombre d’églises et autres établissements publics lui sont dédiés dans la région et ailleurs.


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Gertrude de Helfta — Wikipédia

Sainte Gertrude d’Helfta (ou Gertrude la Grande), née le 6 janvier 1256 et décédée le 17 novembre 1301 ou 1302 au monastère de Helfta (Allemagne), est une moniale cistercienne allemande. Gratifiée de grandes faveurs mystiques elle compte parmi les figures majeures de la Mystique rhénane et est considérée comme une des initiatrices de la dévotion au Sacré-Cœur. Liturgiquement, le pape Innocent XI l’inscrivit dans le martyrologe romain de 1677 et se fête devint universelle en 1738, elle est commémorée le 16 novembre.






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Agnès d’Assise — Wikipédia

Sainte Agnès d’Assise (Caterina Offreduccio), née en 1197 à Assise (Ombrie) et morte en cette ville, le 16 novembre 1253, est une religieuse de l’ordre des Pauvres Dames de Saint-Damien, dites clarisses.

Sœur cadette de sainte Claire d’Assise et disciple de saint François d’Assise, elle fut abbesse du monastère de Monticelli, près de Florence (Toscane), avant de diffuser le franciscanisme dans le Nord de l’Italie.

📜 Fête de Saint Albert Le Grand (Évêque et docteur de l’Église, † 1280) 📜 Fête le 15 Novembre

fresque de Tommaso da Modena (1332).

Albert le Grand — Wikipédia

Saint Albert le Grand (dont le nom est Albrecht von Bollstädt), connu aussi sous le nom d’Albert de Cologne ou Albertus Magnus, né autour de l’an 1200 en Bavière et mort le 15 novembre 1280 à Cologne (Allemagne), est un frère dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste. Évêque de Ratisbonne durant trois ans (1260-1263), il préfère retourner à l’enseignement et est un professeur de renom au XIIIe siècle. Le plus célèbre de ses disciples est saint Thomas d’Aquin.

Homme de grande culture, il laisse une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il répand également, comme Boèce et Jacques de Venise, des textes d’Aristote en Occident et laisse une somme de théologie servant de modèle à la Somme théologique de Thomas d’Aquin.


Saint Albert Le Grand – Évêque et docteur de l’Église (1193-1280) – l’Évangile au Quotidien


« Le Paradis de l’âme », de St Albert le Grand ~Playlist~

Conférence du 17 juin 2015 aux Archives nationales. Thème : grandes figures de l’Ordre dominicain à travers les siècles. Saint Albert le Grand, par Mme le Dr. Marie Burger. Hors-Série du 21/07/2015.

📜 Commémoration de tous les fidèles défunts 📜 2 Novembre

Commémoration des fidèles défunts — Wikipédia

La Commémoraison des fidèles Défunts, appelée aussi Jour des Morts, est une célébration catholique qui a lieu le 2 novembre, le lendemain du jour de la Toussaint, selon le rite romain1.

Selon le calendrier romain général 1960, encore autorisé comme forme extraordinaire du rite romain, elle est reportée au 3 si le 2 tombe un dimanche. Selon l’actuel calendrier romain général, dans ce cas la commémoration des fidèles défunts s’intègre avec la célébration du dimanche : la messe est celle de la commémoration, mais avec chant du Gloire à Dieu et du Credo. «  Pour la liturgie des Heures : on prend l’office du dimanche et non pas celui des défunts. Toutefois, si l’office des laudes ou des vêpres est célébré avec la participation du peuple, il est possible de prendre l’office des défunts2».

Origines

La Commémoration des morts a été instituée pour obtenir de Dieu qu’il délivre ou soulage les âmes du purgatoire.

L’office des morts prend son origine dans la veillée des morts que les premiers chrétiens faisaient à l’exemple des juifs. Dans les premiers siècles du christianisme, des prières, et ensuite des messes, sont dites pour les défunts3.

Les premiers textes qui parlent d’un office spécifique pour les morts datent du IXe siècle. Amalaire, diacre puis abbé de Metz, en fait mention dans De ecclesiasticis officiis écrit vers 820. En 998, Odilon, abbé de Cluny, institue, le 2 novembre, une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés. Le pape Léon IX (pape de 1049 à 1054) approuvera cette décision. La commémoration des fidèles défunts se répand alors dans toute la chrétienté. Au XIIIe siècle, elle entre dans la liturgie romaine et devient une fête universelle dans l’Église.

Si elle commémore les défunts, cette célébration, est aussi, en un sens, la fête des vivants. L’Église catholique professe la foi en l’immortalité de l’âme. La prière pour ceux qui nous ont quittés est ainsi marquée du sceau de l’espérance. « Ceux qui sont passés sur l’autre rive sont aussi, et davantage, vivants que nous »4.

Chez les orthodoxes chalcédoniens, il y a plusieurs commémoraisons des fidèles défunts, presque toujours le samedi, le jour de la permanence du corps de Jésus dans le tombeau. Chez les Arméniens, c’est, autre autres, le lundi de Pâques.


Que commémore-t-on le jour de prière des défunts ? – Église catholique en France




Des devoirs à rendre aux morts – FSSPX.Actualités / FSSPX.News

Aider les âmes – France Catholique

Le Purgatoire – Découverte de la religion chrétienne


Le purgatoire raconté par ceux qui y sont allés – aleteia

Sainte Catherine de Gênes, sainte Faustine… ont vécu cette expérience et l’ont racontée en détail.

Dès les premiers temps de l’Église, la tradition liturgique a mentionné l’existence d’un état dans lequel les âmes demeurent après la mort et se purifient pour parvenir à un certain moment à la pleine gloire. Cet état, la tradition le nomme purgatoire, qui vient du latin « purgare » (purifier, nettoyer), et que le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) décrit comme un état transitoire, là  où se trouvent « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés » (1030).

Cette purification qui perfectionne la guérison et la libération est une réalité eschatologique, vérité de foi, qui a été proclamée dès les premiers temps du christianisme, affirmée par des saints, des papes et par le témoignage de la Vierge Marie elle-même dans certaines de ses apparitions (Lire notre article Qu’est-ce que le purgatoire ?).

Un « feu d’amour »

Benoît XVI a abordé ce dogme de foi lors d’une catéchèse en janvier 2011, où il a précisé que le purgatoire n’est pas tant un « espace » mais un  « feu intérieur », qui purifie la personne et la rend capable de jouir de la vision de Dieu. À cette occasion, le Souverain pontife a repris les paroles de sainte Catherine de Gênes. Dans son Traité du Purgatoire, celle-ci évoque une expérience particulière… Une expérience mystique qu’elle décrit ainsi : « L’âme quittant le corps et ne trouvant pas en elle cette pureté dans laquelle elle a été créée, voyant aussi les empêchements qui retardent son union avec Dieu, comprenant que le purgatoire peut seul les écarter, s’y jette d’elle-même promptement et volontairement ».

Avec une extraordinaire précision, cette femme italienne qui vécut au XVIe siècle, décrit cette expérience qui l’amena à renier la vie mondaine qu’elle avait vécue jusqu’alors, entamant un apostolat de soins aux malades pour aimer en eux le Christ. « Je ne crois pas qu’il puisse se trouver un contentement comparable à celui d’une âme du purgatoire, à l’exception de celui des saints en paradis. Chaque jour s’accroît ce contentement par l’action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine ».

Dogme de foi

La certitude du purgatoire est née dans l’Écriture Sainte et, par la suite, les docteurs de l’Église – comme saint Augustin, Grégoire le Grand et saint Jean Chrysostome – en ont fait une doctrine vaste et enrichissante de la foi. Ces approches sur le purgatoire ont reçu l’appui des saints conciles de Florence en 1439, et de Trente, en 1563. Et ont été ratifiées par des témoignages de dizaines de personnes, qui ont commenté l’existence d’âmes à la recherche de la pleine communion avec Dieu.  

L’un de ces précieux trésors nous est communiqué par sainte María Faustina Kowalska, ou sainte Faustine, religieuse polonaise canonisée en 2001 par le pape Jean-Paul II. Vivant sa vocation au début des années 1930, elle a la vision de Jésus miséricordieux. C’est le Fils de Dieu lui-même qui lui révèle ce que la sainte narre dans son Petit Journal.

Faustine raconte que, guidée par son ange gardien  elle a visité le purgatoire… « Je me trouvai dans un endroit enfumé, rempli de flammes, où se trouvaient une multitude d’âmes souffrantes qui prient avec ferveur, mais sans efficacité pour elles-mêmes ; nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brûlaient ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais à ces âmes, quelle était leur plus grande souffrance. Elles me répondirent d’un commun accord que c’était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Sainte Vierge, visitant les âmes au purgatoire. Elles l’appellent « Étoile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon ange gardien m’avait déjà donné le signal du départ. Nous sortions de cette prison de douleurs quand Dieu a dit : « Ma Miséricorde ne veut pas cela, mais la justice l’exige ». »