📜 CommĂ©moration de tous les fidĂšles dĂ©funts 📜 2 Novembre

CommĂ©moration des fidĂšles dĂ©funts — WikipĂ©dia

La Commémoraison des fidÚles Défunts, appelée aussi Jour des Morts, est une célébration catholique qui a lieu le 2 novembre, le lendemain du jour de la Toussaint, selon le rite romain1.

Selon le calendrier romain gĂ©nĂ©ral 1960, encore autorisĂ© comme forme extraordinaire du rite romain, elle est reportĂ©e au 3 si le 2 tombe un dimanche. Selon l’actuel calendrier romain gĂ©nĂ©ral, dans ce cas la commĂ©moration des fidĂšles dĂ©funts s’intĂšgre avec la cĂ©lĂ©bration du dimanche : la messe est celle de la commĂ©moration, mais avec chant du Gloire Ă  Dieu et du Credo. «  Pour la liturgie des Heures : on prend l’office du dimanche et non pas celui des dĂ©funts. Toutefois, si l’office des laudes ou des vĂȘpres est cĂ©lĂ©brĂ© avec la participation du peuple, il est possible de prendre l’office des dĂ©funts2».

Origines

La CommĂ©moration des morts a Ă©tĂ© instituĂ©e pour obtenir de Dieu qu’il dĂ©livre ou soulage les Ăąmes du purgatoire.

L’office des morts prend son origine dans la veillĂ©e des morts que les premiers chrĂ©tiens faisaient Ă  l’exemple des juifs. Dans les premiers siĂšcles du christianisme, des priĂšres, et ensuite des messes, sont dites pour les dĂ©funts3.

Les premiers textes qui parlent d’un office spĂ©cifique pour les morts datent du IXe siĂšcle. Amalaire, diacre puis abbĂ© de Metz, en fait mention dans De ecclesiasticis officiis Ă©crit vers 820. En 998, Odilon, abbĂ© de Cluny, institue, le 2 novembre, une journĂ©e consacrĂ©e Ă  la commĂ©moration de tous les fidĂšles trĂ©passĂ©s. Le pape LĂ©on IX (pape de 1049 Ă  1054) approuvera cette dĂ©cision. La commĂ©moration des fidĂšles dĂ©funts se rĂ©pand alors dans toute la chrĂ©tientĂ©. Au XIIIe siĂšcle, elle entre dans la liturgie romaine et devient une fĂȘte universelle dans l’Église.

Si elle commĂ©more les dĂ©funts, cette cĂ©lĂ©bration, est aussi, en un sens, la fĂȘte des vivants. L’Église catholique professe la foi en l’immortalitĂ© de l’Ăąme. La priĂšre pour ceux qui nous ont quittĂ©s est ainsi marquĂ©e du sceau de l’espĂ©rance. « Ceux qui sont passĂ©s sur l’autre rive sont aussi, et davantage, vivants que nous Â»4.

Chez les orthodoxes chalcĂ©doniens, il y a plusieurs commĂ©moraisons des fidĂšles dĂ©funts, presque toujours le samedi, le jour de la permanence du corps de JĂ©sus dans le tombeau. Chez les ArmĂ©niens, c’est, autre autres, le lundi de PĂąques.


Que commĂ©more-t-on le jour de priĂšre des dĂ©funts ? – Église catholique en France




Des devoirs Ă  rendre aux morts – FSSPX.ActualitĂ©s / FSSPX.News

Aider les Ăąmes – France Catholique

Le Purgatoire – DĂ©couverte de la religion chrĂ©tienne


Le purgatoire racontĂ© par ceux qui y sont allĂ©s – aleteia

Sainte Catherine de GĂȘnes, sainte Faustine
 ont vĂ©cu cette expĂ©rience et l’ont racontĂ©e en dĂ©tail.

DĂšs les premiers temps de l’Église, la tradition liturgique a mentionnĂ© l’existence d’un Ă©tat dans lequel les Ăąmes demeurent aprĂšs la mort et se purifient pour parvenir Ă  un certain moment Ă  la pleine gloire. Cet Ă©tat, la tradition le nomme purgatoire, qui vient du latin « purgare Â» (purifier, nettoyer), et que le CatĂ©chisme de l’Église catholique (CEC) dĂ©crit comme un Ă©tat transitoire, lĂ   oĂč se trouvent « ceux qui meurent dans la grĂące et l’amitiĂ© de Dieu, mais imparfaitement purifiĂ©s Â» (1030).

Cette purification qui perfectionne la guĂ©rison et la libĂ©ration est une rĂ©alitĂ© eschatologique, vĂ©ritĂ© de foi, qui a Ă©tĂ© proclamĂ©e dĂšs les premiers temps du christianisme, affirmĂ©e par des saints, des papes et par le tĂ©moignage de la Vierge Marie elle-mĂȘme dans certaines de ses apparitions (Lire notre article Qu’est-ce que le purgatoire ?).

Un « feu d’amour Â»

BenoĂźt XVI a abordĂ© ce dogme de foi lors d’une catĂ©chĂšse en janvier 2011, oĂč il a prĂ©cisĂ© que le purgatoire n’est pas tant un « espace Â» mais un  Â« feu intĂ©rieur Â», qui purifie la personne et la rend capable de jouir de la vision de Dieu. À cette occasion, le Souverain pontife a repris les paroles de sainte Catherine de GĂȘnes. Dans son TraitĂ© du Purgatoire, celle-ci Ă©voque une expĂ©rience particuliĂšre
 Une expĂ©rience mystique qu’elle dĂ©crit ainsi : « L’ñme quittant le corps et ne trouvant pas en elle cette puretĂ© dans laquelle elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e, voyant aussi les empĂȘchements qui retardent son union avec Dieu, comprenant que le purgatoire peut seul les Ă©carter, s’y jette d’elle-mĂȘme promptement et volontairement ».

Avec une extraordinaire prĂ©cision, cette femme italienne qui vĂ©cut au XVIe siĂšcle, dĂ©crit cette expĂ©rience qui l’amena Ă  renier la vie mondaine qu’elle avait vĂ©cue jusqu’alors, entamant un apostolat de soins aux malades pour aimer en eux le Christ. « Je ne crois pas qu’il puisse se trouver un contentement comparable Ă  celui d’une Ăąme du purgatoire, Ă  l’exception de celui des saints en paradis. Chaque jour s’accroĂźt ce contentement par l’action de Dieu en ces Ăąmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empĂȘche cette action divine Â».

Dogme de foi

La certitude du purgatoire est nĂ©e dans l’Écriture Sainte et, par la suite, les docteurs de l’Église – comme saint Augustin, GrĂ©goire le Grand et saint Jean Chrysostome – en ont fait une doctrine vaste et enrichissante de la foi. Ces approches sur le purgatoire ont reçu l’appui des saints conciles de Florence en 1439, et de Trente, en 1563. Et ont Ă©tĂ© ratifiĂ©es par des tĂ©moignages de dizaines de personnes, qui ont commentĂ© l’existence d’ñmes Ă  la recherche de la pleine communion avec Dieu.  

L’un de ces prĂ©cieux trĂ©sors nous est communiquĂ© par sainte MarĂ­a Faustina Kowalska, ou sainte Faustine, religieuse polonaise canonisĂ©e en 2001 par le pape Jean-Paul II. Vivant sa vocation au dĂ©but des annĂ©es 1930, elle a la vision de JĂ©sus misĂ©ricordieux. C’est le Fils de Dieu lui-mĂȘme qui lui rĂ©vĂšle ce que la sainte narre dans son Petit Journal.

Faustine raconte que, guidĂ©e par son ange gardien  elle a visitĂ© le purgatoire
 « Je me trouvai dans un endroit enfumĂ©, rempli de flammes, oĂč se trouvaient une multitude d’ñmes souffrantes qui prient avec ferveur, mais sans efficacitĂ© pour elles-mĂȘmes ; nous seuls pouvons les aider. Les flammes qui les brĂ»laient ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas un seul instant. Et je demandais Ă  ces Ăąmes, quelle Ă©tait leur plus grande souffrance. Elles me rĂ©pondirent d’un commun accord que c’était la nostalgie de Dieu. J’ai vu la Sainte Vierge, visitant les Ăąmes au purgatoire. Elles l’appellent « Ă‰toile de la mer ». Elle leur apporte du soulagement. Je voulais encore leur parler, mais mon ange gardien m’avait dĂ©jĂ  donnĂ© le signal du dĂ©part. Nous sortions de cette prison de douleurs quand Dieu a dit : « Ma MisĂ©ricorde ne veut pas cela, mais la justice l’exige ». Â»

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