Sainte Hildegarde de Bingen (1098 – 1179) – Docteur de l’Église – La Trinité selon les visions d’Hildegarde de Bingen

J’ai découvert Hildegarde de Bingen il y a une dizaine d’années, à l’époque je tester le régime sans gluten, j’étais déjà végétarien ou végétalien (donc sans lait animal aussi) j’alterner les deux pour tester pendant quelques années et je suivais le régime Seignalet, c’était pour soigner mes nombreuses allergies respiratoire et alimentaire (aujourd’hui guéri).

Et donc lors de ma période de régime sans gluten (plusieurs années) je suivais le régime seignalet, et grâce à ce régime j’ai découvert l’épeautre et les bienfaits sur la santé de la farine d’épeautre avec Hildegarde de Bingen, la farine contient du gluten mais les génes de cette céréale ont étaient très peut modifer lors des dernière décennies contrairement au blé, et donc le corps n’a pas de réaction avec l’épeautre car ce gluten est plus facilement assimilable.

Il y a aussi le petit épeautre, le nom est un peu près le même mais c’est une variété différente, cette ceéréales est très riche en minéraux et beta caroténe, on peut le voir à sa farine de couleur jaune oranger.

L’épeautre et le petit épeautre ont un très bon goût, que ce soit en grains, pâte ou farine.

Avec Hildegarde j’ai aussi découvert les propriétés de certaines plantes et aliments.

Je me disais à l’époque,  » pour une religieuse du moyen âge, elle en savait des choses  » …

Quand on découvre ces différentes oeuvres aujourd’hui, on peut dire qu’elle était en avance sur son temps, elle était visionnaire, et ses écrits conviennent bien à notre époque où ils sont mieux compris.

J’ai essayer de faire un article le plus complet possible, c’est un peut une synthése de sa vie et de ses oeuvres.

J’aime beaucoup sa vision et description de la Trinité inspirée par Dieu, c’est plus facile à comprendre 🙂


Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), née en 1098 à Bermersheim vor der Höhe près d’Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen), est une religieuse bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne, sainte de l’Église catholique du XIIe siècle1. Elle a été aussi plus rarement dénommée Hildegarde de Rupertsberg2.

Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI étend le culte liturgique de sainte Hildegarde à l’Église universelle, dans un processus connu sous le nom de « canonisation équipollente », ou canonisation équivalente. Le 28 mai 2012, Benoît XVI annonce la proclamation d’Hildegarde de Bingen comme Docteur de l’Église, qui a eu lieu le 7 octobre 20123,4, faisant d’elle la quatrième femme Docteur de l’Église après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance en théologie est la plus haute de l’Église catholique, affirmant par là même l’exemplarité de la vie mais aussi des écrits d’Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques5,6.

Hildegarde de Bingen — Wikipédia

Hildegard von Bingen (1098-1179) : sa vie et son oeuvre

Hildegard von Bingen est née le 16 septembre 1098 à Bermersheim (Hesse), en Allemagne, et décédée, à 81 ans, le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen). Religieuse bénédictine devenue abbesse, elle fut une mystique et une musicienne. Sa correspondance avec les empereurs, rois, reines et papes de son époque nous laisse en possession de 390 de ses lettres. Hildegard composa 77 pièces liturgiques, dont certaines ont été enregistrées récemment par des ensembles de musique médiévale. Elle laisse une œuvre musicale, littéraire et spirituelle d’une grande qualité et originalité. En octobre 2012, elle a été déclarée « Docteur de l’Eglise ».


La trinité selon les visions d’Hildegarde de Bingen

Vision seconde du Livre II du Scivias d’Hildegard von Bingen : la Trinité

Publié le : 17 Novembre 2016

Dans la seconde vision du Livre II du Scivias, Hildegard von Bingen tente de dévoiler le mystère de la Trinité par l’image d’une infusion lumineuse. Observons les deux cercles concentriques de cette miniature…

A l’intérieur du cercle doré apparaît une silhouette d’homme d’un bleu saphir. C’est le Christ-Rédempteur, qui fait un avec le Père et le Saint-Esprit.

« … J’entendis cette lumière vivante qui me disait :    C’est le sens des mystères de Dieu, afin que l’on distingue et que l’on comprenne discrètement quelle est cette plénitude qui n’a pas d’origine, et à laquelle il ne manque rien ; qui, par sa vertu toute puissante, fixe les bornes de toutes les puissances (…).   C’est pourquoi tu vois une splendide lumière qui n’a pas d’origine, et à laquelle il ne peut rien manquer : Elle désigne le Père et, dans elle, une forme humaine, couleur de saphir, sans aucune tache d’imperfection, d’envie et d’iniquité, désigne le Fils, engendré par le Père, avant le temps, selon la divinité ; mais ensuite, incarné dans le temps, selon l’humanité, et venu dans le monde.

   Elle brûle entièrement d’un feu brillant et suave, qui sans aucune atteinte de nulle aride et ténébreuse mortalité, démontre le Saint-Esprit, dont le même Fils unique de Dieu, conçu selon la chair et né d’une vierge dans le temps, répandit dans le monde la lumière de la vraie clarté.
   Mais, que cette splendide lumière pénètre tout ce feu brillant, et que ce feu brillant s’infuse dans toute cette splendide lumière, et que cette splendide lumière et ce feu brillant remplissent toute cette forme humaine, ne faisant qu’une seule  lumière dans une même vertu et une même puissance : cela signifie que le Père qui est l’équité souveraine, mais qui n’est pas sans le Fils et le Saint-Esprit; et le Saint-Esprit qui embrase le cœur des fidèles, mais non sans le Père et le Fils ; et le Fils qui est la plénitude de la vertu, mais non sans le Père et le Saint-Esprit : sont inséparables dans la majesté de la divinité, parce que le Père n’est pas sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ni le Père et le Fils sans le Saint-Esprit, ni le Saint-Esprit sans eux ; et ces trois personnes ne forment qu’un seul Dieu, dans l’intégrité de la divinité et de la majesté ; l’unité de la divinité restant inséparable dans ces trois personnes, parce que la divinité ne peut être divisée, mais demeure toujours inviolable, sans aucun changement ; et le Père se manifeste par le Fils; le Fils par l’origine des créatures; et le Saint-Esprit par le même Fils incarné  (…). C’est pourquoi ; que jamais l’homme n’oublie de m’invoquer, moi le seul Dieu dans ces trois personnes, parce que je les ai montrées à l’homme, afin que l’homme brûle d’autant plus d’amour pour moi, que j’ai envoyé, par amour pour lui, mon propre Fils dans le monde.
»

La phrase d’Hildegarde concernant la Trinité se déploie sur douze lignes, dans un entrelacement des trois mots, Père, Fils, Saint-Esprit. La répétition inlassable des termes finit par créer une sorte de musique. Puis, Hildegard va choisir trois métaphores pour tenter de qualifier chacune des trois personnes de la Trinité : la pierre, la flamme, le verbe (la parole). L’image de la pierre qualifie le Christ, mais elle a trois vertus, qui symbolisent la Trinité. La figure de la flamme représente l’Esprit-Saint, mais elle possède aussi trois qualités, évoquant la Trinité. La parole ou Verbe s’applique à Dieu le Père, mais aussi aux trois personnes trinitaires. Chaque personne de la Trinité est, en effet, à la fois le tout et la partie distincte.

« Car le Père est le Père, le Fils est le Fils, le Saint-Esprit est le Saint-Esprit, trois personnes dans l’unité de la divinité, indivisiblement dans toute leur puissance. Comment ? Trois vertus sont dans la pierre, trois dans la flamme et trois dans le verbe (…). Ainsi le Père, le Fils et le St-Esprit ne sont pas séparés l’un de l’autre ; mais ils accomplissent leur œuvre dans un parfait accord. »
Ces métaphores médiévales paraissent déconcertantes à un esprit moderne : il est question de la « force humide de la pierre », de « l’ardeur ignée de la flamme ». La connaissance, au Moyen Age, est fortement inspirée par la théorie de humeurs de l’Antiquité qui cherchait un équilibre, dans le corps humain, entre le froid et le chaud, l’humide et le sec.  

« C’est pourquoi comme ces trois choses sont dans un seul verbe, ainsi également la suprême Trinité est dans la suprême unité. Et, de même que dans la pierre, la vertu humide n’est, ni n’agit, sans la palpabilité saisissable et sans la vertu ignée ; ni la vertu palpable sans la vertu humide et la vigueur ignée du feu brillant ; ni la force du feu brillant sans la force humide et la force palpable ; et de même que, dans la flamme, la splendide clarté n’est, ni n’agit, sans la vigueur inhérente et l’ardeur ignée, ni l’ardeur ignée sans la splendide clarté et la vigueur inhérente ; et, de même que dans le verbe le son n’est, ni n’agit sans la vertu et le souffle, ni la vertu sans le son et le souffle, ni le souffle sans le son et la vertu, mais ils sont indivisiblement unis dans leur œuvre : ainsi également, les trois personnes de la suprême Trinité résident sans être divisées, inséparablement, dans la majesté de la divinité (…). »

Chaque jour, à l’office, Hildegard récitait le symbole d’Athanase (IVe siècle), résumé par cet écusson de la Trinité.                                                     
« Le Père n’est pas sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ni le Père ni le Fils sans le Saint-Esprit, ni le St-Esprit sans eux, parce que ces trois personnes sont inséparables dans l’unité de la divinité : Comme le verbe résonne de la bouche de l’homme, mais non la bouche sans la parole, ni la parole sans la vie. Et où demeure le Verbe ? Dans l’homme. D’où sort-il ? De l’homme. Comment ? Pendant la vie de l’homme.

Ainsi est le Fils dans le Père, que le Père a envoyé sur la terre, pour le salut des hommes qui sont plongés dans les ténèbres ; et ce fils a été conçu dans une Vierge, par le Saint-Esprit. C’est pourquoi, ô homme, comprends, dans ces trois personnes, ton Dieu qui t’a créé dans la force de sa divinité, et qui t’a racheté de la perdition. N’oublie donc pas ton Créateur (…).
Que celui qui regarde avec des yeux vigilants, et qui entend avec des oreilles attentives, embrasse du fond du cœur ces paroles mystiques, qui émanent de Moi qui suis la Vie
. »



Marie-Anne Vannier : Pourquoi Hildegarde de Bingen a-t-elle été nommée Docteur de l´Eglise ?

En nommant Hildegarde de Bingen docteur de l´Église en 2012, le Pape Benoît XVI a fait reconnaître l´apport théologique décisif de celle que Régine Pernoud a appelée « la conscience inspirée du XII° siècle » et qui était souvent désignée à son époque comme la « Sybille du Rhin ».

En écho de ses visions, Hildegarde déploie, en effet, une remarquable théologie de la création et du salut, sans oublier leur dimension trinitaire. Sa vision de l´être humain ne manque pas d´actualité.
Académie Catholique de France du 27/11/2017.


SUR LES PAS DE SAINTE HILDEGARDE

Si Sainte Hildegarde est surtout connue pour ses conseils de santé, elle est avant tout une grande figure de la catholicité que le pape Benoit XVI proclamera docteur de l’Eglise en 2012. Des pèlerins partis de Caen et de Paris le 13 septembre 2019, ont marché sur ses traces afin de mieux la connaitre, vénérer ses reliques et participer à la fête grandiose du 17 septembre avec une messe pontificale et une procession des reliques à travers la bourgade typique et charmante d’Eibingen sur les bords du Rhin.

En trois jours, nos pèlerins vont découvrir des lieux magnifiques, une culture, un folklore et un univers spirituel du haut moyen âge afin de percer le mystère de cette Abbesse aux multiples talents, elle dont le premier écrit majeur s’intitulera « Scivias » sache les voies.

Ainsi, ils visiteront et prieront au monastère actuel de Sainte Hildegarde et se restaureront avec de l’épeautre et du bon vin produit par les bénédictines d’Hildegarde.

D’autres lieux forgerons leur émotion : les anciens monastères d’Hildegarde, un musée, la chapelle Saint Roch et un jardin botanique des meilleures plantes décrites par Hildegarde, la cathédrale de Mayence, le Rhin et ses trésors culturels et surtout, dans l’église paroissiale d’Eibingen, la chasse des reliques de celle qui a attendu presque un millénaire pour avoir la place qui lui revient dans l’Eglise.


« Hildegarde de Bingen, du Moyen Âge au new age » , La grande H., l’émission d’histoire du Média, avec Pascale Fautrier et Laurence Moulinier-Brogi, 3 mai 2019

Avec Jeanne d’Arc, Héloïse et Aliénor d’Aquitaine, Hildegarde de Bingen (1098-1179) est l’une des femmes du Moyen Âge les plus connues de nos jours. Depuis les années 1990, elle fait l’objet d’un engouement planétaire dans le domaine des médecines douces et dans celui de la spiritualité new age, mais aussi pour la musique qu’elle a composée.

L’Hildegarde-mania va de pair avec la commercialisation de nombreux produits dérivés, des tisanes bio aux t-shirts, des guides de méditation aux livres de cuisine, au « pain Hildegarde » ou au « tofu Hildegarde ». Qui fut donc cette moniale, et pourquoi fascine-t-elle notre époque ? Pour en parler, Julien Théry a reçu, lors d’une émission tournée en public, l’écrivaine Pascale Fautrier, autrice d’une récente biographie d’Hildegarde, et Laurence Moulinier-Brogi, historienne de son œuvre scientifique.

L’une et l’autre évoquent la vie extraordinaire, l’oeuvre multiforme (mystique, médicale, musicale) et l’actualité de la « Sybille du Rhin ». Une émission de l’historien Julien Théry. Montage Sophie Brescia, Aurélien Laplace et Julie Milou.

*** Ouvrages et articles cités dans l’émission :

– Fr. Autrand, Christine de Pizan. Une femme en politique, Fayard, 2009

– M. Clanchy, Abélard, trad. fr. Flammarion, 2000 – G. Duby, Dames du XIIe siècle, Gallimard, 1995-1996, 3 vol.

– Elisabeth de Schönau, Visions, trad. fr. Le Cerf, 2010

– P. Fautrier, Chopin, Gallimard, 2010 – P. Fautrier, Napoléon Bonaparte, Gallimard, 2011

– P. Fautrier, Les rouges, Le Seuil, 2015 – P. Fautrier, Hildegarde de Bingen. Un secret de naissance, Flammarion, 2018

– A. Frugoni, Arnaud de Brescia dans les sources du XIIe siècle, trad. fr. Les Belles Lettres, 1993

– Hildegarde de Bingen, Livre des subtilités des créatures divines, trad. fr. J. Million, 1988

– Hildegarde de Bingen, Scivias. « Sache les voies » ou Livre des visions, trad. fr. Le Cerf, 1996

– Hildegarde de Bingen, Le livre des oeuvres divines : visions, Albin Michel, 2011

– Hildegarde de Bingen, Louanges, trad. fr. L. Moulinier, Orphée, La différence, 2014

– Hildegarde de Bingen, Les causes et les remèdes, trad. fr. J. Million, 2015

– J. Jolivet, J. Verger, Les siècle de saint Bernard et d’Abélard, Perrin, 2006

– Lettres d’Abélard et Héloïse, trad. fr. Lettres gothiques, 2007

– L. Moulinier, « Élisabeth, Ursule et les onze mille vierges : un cas d’invention de reliques à Cologne au XIIe siècle », Médiévales, 22/23, 1992, p. 173-186, en ligne : https://www.persee.fr/doc/medi_0751-2708_1992_num_11_22_1247

– L. Moulinier, Le manuscrit perdu à Strasbourg. Enquête sur l’œuvre scientifique d’Hildegarde de Bingen, Publ. de la Sorbonne, 1995

– L. Moulinier, « Hildegarde exorciste : la « Vie de Hildegarde » en français et sa principale source inédite », Hagiographica, 5, 1998 p. 91-118, en ligne : https://www.academia.edu/7219839/Hildegarde_exorciste_la_Vie_de_Hildegarde_en_fran%C3%A7ais_et_sa_principale_source_in%C3%A9dite

– L. Moulinier, « Un témoin supplémentaire du rayonnement de sainte Radegonde au Moyen Age ? La Vita domnae Juttae (XIIe siècle) », Bulletin de la société des Antiquaires de l’Ouest, 15, 2001, p. 181-197

– R. Pernoud, Hildegarde de Bingen : conscience inspirée du XIIe siècle, 1994 – O. Sacks, L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, trad. fr. Le Seuil, 1992

– A. Silvas, Jutta and Hildegard : the Biographical Sources, Brepols, 1998

Autre ouvrage

– Sylvain Gouguenheim, La Sibylle du Rhin : Hildegarde de Bingen, abbesse et prophétesse rhénane, Publ. de la Sorbonne, 1996

Voir aussi en ligne (entre autres !) – L. Moulinier, « H comme Histoire : Hrotsvita, Hildegarde et Herrade, trois récits de fondation au féminin », Clio. Histoire, femmes et sociétés, 2, 1995, en ligne : https://journals.openedition.org/clio/489

– L. Moulinier, « Aliénor et les femmes savantes du XIIe s. », 303. Arts, recherches et créations, juin 2004, Hors série, p. 142-149, 2004, en ligne : https://www.academia.edu/7307574/Ali%C3%A9nor_et_les_femmes_savantes_du_XIIe_si%C3%A8cle

– L. Moulinier, « ‘Habemus sanctam !’ La vie sans fin de Hildegarde de Bingen », Médiévales, 53, 2012, p. 145-154, en ligne : https://journals.openedition.org/medievales/6878

– La page Academia de Laurence Moulinier (nombreux textes en ligne) : https://universitélyon2.academia.edu/LaurenceMoulinier

– J. Théry, « Hildegarde de Bingen, mystique du Moyen Âge », Histoire National Geographic, 16, 2014, p. 8-11, en ligne : https://www.academia.edu/9768667/Hildegarde_de_Bingen_mystique_du_Moyen%C3%82ge_dans_Histoire_National_Geographic_16_juillet-ao%C3%BBt_2014_p._8-11

Vision. La vie d’Hildegarde de Bingen, film de Margarethe von Trotta (2009), en v.o. sous-titrée sur YouTube :


Conférence de Père François Marxer – Hildegarde de Bingen ou la vision du monde – KTO TV (30 novembre 2017)

Hildegarde de Bingen ou la vision du monde – partie 1/2

Contemporaine de saint Bernard de Clairvaux, Hildegarde de Bingen (1098-1179), est une visionnaire déchiffrant le cosmos pour établir une topographie spirituelle où se déploie l´histoire du Salut. Une mystique haute en couleurs, qui fut dotée de compétences pharmaceutiques, gastronomiques, thérapeutiques ou encore médicales. Reconnue Docteur de l’Eglise en 2012, elle est aussi l’auteur d’écrits théologiques, souvent visionnaires, et de compositions musicales remarquables.

L´envergure de ses aptitudes permet d´affirmer qu’il s’agit d’un « esprit proprement encyclopédique ». Portrait en deux parties d’une moniale qui a agit dans le peuple et dans le siècle à sa manière… Une conférence donné au Centre Sèvres le 30 novembre 2017 par le Père François Marxer, enseignant l´Histoire de la spiritualité et la théologie spirituelle.
Hors-Série du 13/03/2018.

Hildegarde de Bingen ou la vision du monde – partie 2/2

Hors-Série du 14/03/2018.


Frédéric Rantières : Hildegarde de Bingen et le Rire de la Rate (Radio Enghien, 8 janvier 2019)

Emission du 8/01/2019 avec Frédéric Rantières, Diplômé de la classe de chant grégorien du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, titulaire du Mastère professionnel de pratique de la musique médiévale à l’Université Paris-Sorbonne et du Doctorat en sciences religieuses à l’École pratique des hautes études, responsable de la classe de direction à l’École du Chœur grégorien de Paris.

En 2006, il a fondé l’ensemble médiéval Vox In Rama avec lequel il restitue et interprète d’après les sources anciennes le répertoire carolingien et alto-médiéval.
le thème : HILDEGARDE DE BINGEN ET LE RIRE DE LA RATE
En relation avec son spectacle par l’Ensemble Vox in Rama autour des visions et des chants d’Hildegarde de Bingen , mais aussi des conférences ou ateliers qu’il donnera sur le sujet, il nous invite ici à considérer le « rire » dans une perspective historique, médiévale et médicale, à la lumière de différents auteurs mais également des conceptions de l’abbesse et sainte rhénane du XIIe siècle.


Sainte Hildegarde de Bingen – Lumière de Dieu (Religion & Spiritualité, une coproduction de CAT PRODUCTIONS et KTO).

Hildegarde de Bingen, abbesse vivant au Xllème siècle, par ailleurs poétesse et musicienne, est considérée aujourd’hui comme la première véritable phytothérapeute. Ses recettes et ses observations sur les propriétés des plantes ont été transmises de génération en génération et on lui doit une grande partie de nos « remèdes de grand-mère ».

Neuf cents ans après qu’elle ait rédigé ses ouvrages, ses écrits font toujours référence. Ce programme a pour but de faire mieux connaître cette grande sainte mystique et visionnaire qui fut la conscience spirituelle et politique de son temps et qui, enfin, rencontre aujourd’hui son public. Tourné sur les lieux mêmes où naquit, vécut et mourut Hildegarde de Bingen, un merveilleux voyage au sein de l’une des régions viticoles les plus belles du monde, au fil des méandres du Rhin dont Apollinaire a pu dire qu’ « il est ivre où les vignes se mirent ».

Un magnifique documentaire sur les pas de celle dont Saint Bernard dira qu’elle est « une admirable lumière animée de l’inspiration divine » et qui fut au Moyen Âge ce que Nostradamus sera à la Renaissance.


Les Racines du ciel sur France Culture en 2013 : Hildegarde de Bingen avec Lorette Nobécourt


Hildegarde de Bingen – Une Vie, une Œuvre : 1098-1179 (France Culture, 1989) sur Youtube

Voici la publication du vendredi, jour dédié aux inspirations de la Poésie française : Émission « Une Vie, une Œuvre », par Claude Mettra, diffusée le 23 février 1989 sur France Culture. Mise en ligne par Arthur Yasmine, poète vivant, dans l’unique objet de perpétuer la Poésie sur tous les fronts.


Conférence de Laurence Moulinier-Brogi sur France Culture en 2015 : Hildegarde de Bingen, l’invention de la « création au féminin »

Religieuse, compositrice, savante, femme de lettres, Hildegarde de Bingen a été l’une des premières femmes à s’imposer dans un monde de l’esprit dominé par les hommes. Dans un contexte historique où la notion de « nouveauté » n’était pas favorisée, elle a imposé une œuvre novatrice, au féminin !


Hildegard von Bingen, portrait d’une femme de pouvoir(s) – Aliette de Laleu

Hildegard von Bingen était abbesse et compositrice, mais aussi médecienne. Elle écrira plusieurs ouvrage dont le Scrivae qu’elle transformera en œuvre musicale : l’Ordo Viritum, drame liturgique visionnaire dans tous les sens du terme.


🍪 Les origines de Noël et d’Hildegarde de Bingen avec Nota Bene 🎅🏻

Découvrez l’origine de la fête de Noël avec Ben de la chaine d’Histoire Nota Bene, et apprenez en plus sur Hildegarde de Bingen et ses gâteaux de la joie, à la Forteresse royale de Chinon.


Hildegarde de Bingen – Roselyne Bachelot


Paul Ferris nous parle de son livre sur Hildegarde de Bingen, paru aux Éditions Marabout. Visionnaire, poétesse et musicienne de tout premier plan, Hildegarde de Bingen est considérée comme la première vraie phytothérapeute moderne. Neuf cents ans plus tard, son enseignement reste d’actualité.

Hildegarde de Bingen fut au Moyen Âge ce que Nostradamus fut à la Renaissance. Prédictions étonnantes, médecine d’avant-garde, influence sur les grands de ce monde… Ses recettes et ses constatations sur les propriétés des plantes sont passées dans le savoir populaire.

Transmises de génération en génération, testées pendant des siècles et à grande échelle dans les campagnes, ses recettes ont fini par emplir nombre d’ouvrages de phytothérapie. Aujourd’hui, la science analyse chimiquement les plantes, procède à des études en double-aveugle… et confirme ce savoir populaire, c’est-à-dire les découvertes d’Hildegarde, vieilles de plus de neuf siècles !


Pierre Dumoulin, auteur d’Hildegarde de Bingen – Prophète et Docteur pour le troisième millénaire


Musique

Hildegarde a composé plus de soixante-dix chants liturgiques, hymnes et séquences, dont certains ont fait l’objet d’enregistrements récents par des ensembles de musique médiévale notamment Sequentia : Ave generosa, Columba aspexit, O presul vere civitatis… Ce dernier est un hommage à Disibod, moine irlandais du VIIe siècle fondateur du monastère double de Disibodenberg, dont Hildegarde fut la biographe. L’ensemble des chants forme la collection Symphonia harmoniae celestium revelationum (Symphonie de l’harmonie des révélations célestes), qu’elle mit en musique. Ces chants sont contenus dans le Codex Villarensis conservé dans la bibliothèque de l’Abbaye de Termonde.


La musique divine harmonie: Hildegard Von Bingen 1/3

Le blog « Ecrits mystiques » que vous trouvez sur notre site de Narthex propose une découverte des écrits de Sainte Hildegarde, cette figure extraordinaire du 12ème siècle à qui fut donné de contempler à travers des visions d’une grande précision le mystère de la vie en Dieu. Mais parlerait-on encore aujourd’hui d’elle si son œuvre se limitait seulement à décrire ses visions ? Par son intérêt pour de nombreux domaines de la vie, elle nous est proche : laisser un nom dans le domaine de la création musicale, surtout au Moyen-Âge, quand on est moniale de surcroît, voilà de quoi nous étonner et nous inciter à ouvrir nos oreilles.


La musique divine harmonie: Hildegard von Bingen 2/3

Les œuvres musicales composées par Hildegard von Bingen sont regroupées en deux recueils : la « Symphonia harmoniae caelestium revelationum » ou « symphonie de l’harmonie des révélations célestes » et un drame intitulé « Ordo virtutum » dans la tradition médiévale du combat des vices et des vertus. C’est par une pièce du premier de ces recueils que nous entrerons dans l’univers musical d’Hildegarde.


La musique, divine harmonie: Hildegard Von Bingen 3/3

L’expérience de la vie humaine vécue comme un combat est de tous les temps. Depuis Saint-Paul, les grands mystiques chrétiens ont tous vécu en leur chair cette tension qui peut aller jusqu’à la violence entre l’aspiration au bien qui les habite et le constat de leurs propres chutes. Hildegarde s’inscrit dans une double tradition : celle des Mystères médiévaux représentés sur les portails de nos églises et celle des « psychomachies » ou combat des vices et des vertus.


Lumière Vivante – Chants de Hildegarde de Bingen

Un nouveau CD avec 5 chants de Hildegarde de Bingen chantés par
Margarida Barbal et accompagnés au psaltérion par Catherine Weidemann.
Ces 5 pièces pour psaltérion 12/7 sont issues de ces chants
magnifiques. Une nouvelle série de partitions qui nous invitent à
découvrir le monde sonore visionnaire de la sibylle du Rhin.



Chant « O spendidissima gemma » de Hildegarde de Bingen, extrait du Mystère Vox Sanguinis

Voici un premier extrait du Mystère Vox Sanguinis, enregistré à l’église luthérienne Saint-Marcel (Paris 5e), le samedi 18 novembre 2017, par l’ensemble Vox in Rama. Les chanteuses de l’ensemble (Hanna Varkki, Camille Fritsch et Marie-Aude Valentin) interprètent le chant O splendidissima gemma de Hildegarde de Bingen, accompagnées par le harpiste danois Niss Stricker.

On peut apercevoir de profil Gérard Laplanche, luthiste, qui accompagne aussi les chanteuses sur d’autres chants du spectacle et au tout début Marie-Laure Saint-Bonnet, comédienne, qui incarne le rôle de Hildegarde de Bingen… La captation vidéo a été assurée par Andiamo Productions. Devenez dès maintenant ambassadeurs du projet de CD et de film de ce spectacle original sur HelloAsso, et bénéficiez des contreparties.

Lien HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/vox-in-rama/collectes/mystere-vox-sanguinis-goutez-aux-visions-et-au-chant-d-hildegarde-de-bingen


Hildegard von Bingen: Hymns and Songs (12th century)

Performed by Ensemble Vocatrix
December 4, 2017
Zipper Concert Hall at the Colburn School

O viridissima virga
O frondens virga
O quam mirabilis
O virga ac diadema
O viriditas digiti dei


Canto Gregoriano – Santa Hildegarda de Bingen [CD Essential]

1. Hymn: Veni Creator Spiritus 2. Sequence: Veni Spiritus Eternorum

3. Antiphon: O Quam Mirabilis Est 4. Vision 1: The Fire of Creation I

5. Vision 1: The Fire of Creation II 6. Sequence: O Ignis Spiritus Paracliti

7. Vision 2: Wisdom and her sisters I 8. Vision 2: Wisdom and her sisters II

9. Responsory: O Felix Anima 10. Vision 3: The Fiery Spirit I

12. Hymn: O Ignee Spiritus 13. Vision 4: Love I

14. Vision 4: Love II 15. Antiphon: Caritas habundat in omnia

16. Antiphon: O Eterne Deus 17. Hymn: Beata nobis Gaudia

CHANTICLEER: O Frondens Virga by Hildegard von Bingen (1098-1179)

Chanticleer performing « O Frondens Virga »

by Hildegard von Bingen (1098-1179)

Recorded January 30, 2014 at The Mariinsky Theater, St. Petersburg, Russia.


Hildegard von Bingen – Canticles Of Ecstasy


Hildegard von Bingen – Voices of Angels – Voices of Ascension


«Vision» La vie d’Hildegarde de Bingen, film de Margarethe von Trotta (2009), en v.o. sous-titrée

Titre original: « Vision – Aus dem Leben der Hildegard von Bingen »

L’un des esprits les plus inspirants du Moyen Age. Hildegarde est amenée à un couvent bénédictin à l’âge de 8 ans pour son éducation. Elle apprend à lire et écrire le latin, mais aussi la médecine. Bientôt, elle excelle dans tout. Hildegarde est abbesse du monastère et, subtilement, en utilisant intelligence et diplomatie, elle essaie de changer les lois et règlements de l’abbaye.

Plus tard, elle obtient l’autorisation de fonder son propre couvent. Elle commence par une approche révolutionnaire et humaniste à la foi. Compositeur, chercheur, médecin, écrivain, poète, mystique, politicien, militant écologiste… Hildegarde de Bingen était une femme qui était en avance sur son temps. Sa musique, ses œuvres littéraires et scientifiques sont aujourd’hui toujours aimées et son influence sur la médecine holistique est en croissance. Elle fut la première femme qui a écrit sur la sexualité féminine.

Des siècles plus tard, Dante et Leonardo Da Vinci furent inspirés par son travail.


J’ai trouvé ce petit livre de 40 pages dans la librarie du Sanctuaire de Lourdes l’année dernière 🙂

Il est petit mais assez complet et surtout il est peu cher…. 2 € seulement ^^

J’ai pris en photos quelque pages pour mieux le présenter 🙂


J’ai numériser le dossier spécial Hildegarde de Bingen du magasine bio contact de novembre 2014.

Il me reste encore quelques dossiers d’ancien biocontact à numériser dont celui-ci que je viens de faire 🙂

Ce dossier est très bien fait avec des articles interressant, varier et avec l’ajout de nombreuse recettes 🙂


J’ai retrouver un article complet en fomat pdf que j’avais enregistrer sur un site internet (ce site n’est plus accessible depuis plusieurs années, alors heureusement que j’ai sauvegarder ce fichier) et ensuite que j’ai fait héberger sur un site pour le partager.

https://www.fichier-pdf.fr/2017/08/18/epeautre-par-hildegarde/

29/06/2011

Ce que dit Hildegarde :

« Car vos
aliments
doivent être
vos forces
curatives »

LES ALIMENTS CONSEILLÉS
PAR HILDEGARDE

L’épeautre est un excellent grain,
de nature chaude, gros et plein de
force, et plus doux que les autres
grains: à celui qui le mange, il donne
une chair de qualité, et fournit du
sang de qualité.
Il donne un esprit joyeux et met de
l’allégresse dans l’esprit de l’homme.
«

L’ÉPEAUTRE ,
REINE DES CÉRÉALES
Sous quelque forme qu’on le mange,
soit sous forme de pain, soit dans
d’autres préparations, il est bon et
agréable ».

1 réflexion sur « Sainte Hildegarde de Bingen (1098 – 1179) – Docteur de l’Église – La Trinité selon les visions d’Hildegarde de Bingen »

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